Parti Communiste : mieux vaut tard que jamais !
Le Parti Communiste français a bien fini par franchir le Rubicon
Le Parti Communiste français fut longtemps la première force politique de notre pays. Seule la talentueuse fourberie de François Mitterrand réussit à contenir cette pression. Ce parti n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même avec 11 députés à l’Assemblée nationale.
Malgré le messianisme révolutionnaire internationaliste des communistes, pendant de nombreuses années, Georges Marchais défendait d’abord les travailleurs français :
Afin de se maintenir au Pouvoir, ce parti dut adhérer au stratagème mis en place, toujours par ce même Mitterrand : tout sauf le Front National ! Les forces internationalistes se sont retrouvées aux avant-postes du parti.
Dans le manifeste de 2017 rédigé en commun par le Parti Communiste et le Front de Gauche, intitulé « L’humain d’abord » on lit, page 58 :
Ce manifeste en arrive même à faire référence au pape tout en affirmant que la France n’est pas chrétienne :
Le peuple ne comprend pas que ce parti et son bras armé syndical, la CGT, sensés les protéger et les défendre, en arrivent à encourager l’immigration illicite et à prôner la régularisation de tous les sans-papiers. Peut-être le Parti Communiste et la CGT y voyaient-ils leurs futurs électeurs et leurs futurs adhérents ?
Les autres, avant les nôtres ! Le Parti Communiste avait un tel besoin de se distinguer du Front National qu’il en été arrivé à des incongruités que les travailleurs ne comprenaient pas tandis que le parti déclinait inexorablement, d’élection en élection. Les électeurs français de souche n’étaient pas remplacés par les nouveaux prolétaires immigrés qui ne votent pas et ne s’encartent que très peu.
Objectivement le Parti Communiste se faisait l’allié du capitalisme international débridé
C’est ce que nous analysons régulièrement dans nos colonnes, notamment :
• Les macronistes invétérés de la vallée de la Roya du 9 juillet 2019.
Coup de tonnerre, hier : Fabien Roussel, actuel secrétaire général du Parti Communiste, franchit le Rubicon :
Vous avez bien entendu : « Je suis pour stopper cette immigration organisée par les traités libéraux de Bruxelles qui met tous les ouvriers en concurrence entre eux. Parlons de ça ! Parlons chiffres ! Parlons de ces chefs d’entreprises qui utilisent l’immigration illégale pour faire travailler des pauvres gens qui ont fui leur pays. […] Je comprends la colère des Français. »
Mais Fabien Roussel n’est pas encore arrivé sur l’autre rive, il s’arrête en plein milieu du gué. S’il condamne l”« immigration organisée par les traités libéraux de Bruxelles », il ne fait référence qu’à l’immigration en provenance de Pologne ou de Roumanie, mais pas un mot sur l’immigration bien plus massive problématique en provenance d’Afrique.
Pour l’instant l’immigration africaine reste encore taboue
Cela ne durera pas face au principe de réalité. Il faut déjà que les militants bobos du Parti Communiste se fassent à cette idée — inédite pour eux — que l’immigration fait le jeu du capitalisme internationaliste et qu’ils s’interrogent sur leurs vrais ennemis. Laissons du temps au temps.
Georges Gourdin
Les élections municipales approchent. Le Parti Communiste doit recoller avec ses électeurs, donc avouer que l’immigration de masse est une agression contre le peuple, tout en faisant allégeance au dogme de l’antiracisme mis en œuvre dans les loges.
C’est cette stratégie qui permet aux mêmes d’être au Pouvoir depuis 50 ans, y compris le Parti Communiste.
Alors ce pauvre Roussel ne voit que les immigrés polonais et il ne voit pas les autres, 100 fois plus nombreux et bien plus parasitaires, car il veut faire la différence avec le Rassemblement National en affichant son antiracisme fondateur (contrairement au RN qui lui est raciste comme chacun sait).
Pour reprendre votre image, je doute que le Parti Communiste franchisse vraiment le Rubicon.