Dimanche 13 décembre 2020

Vendredi soir, la crèche de la Place Saint-Pierre a été dévoi­lée, et le sapin illu­mi­né, lors d’une céré­mo­nie offi­cielle. Une crèche inso­lite, en céra­mique, créée à la fin des années 60 et char­gée de sym­boles, et qui fait déjà beau­coup par­ler d’elle.
Elle a été conçue par les élèves de l’Institut d’art « F.A. Grue » qui ont bâti les san­tons sur la base de cylindres empi­lés. Le man­teau de Marie est bleu et son vête­ment mar­ron, tan­dis que ces cou­leurs sont inver­sées chez Joseph. Une façon de mon­trer qu’ils « par­courent une voie dif­fé­rente sur la voie de la sain­te­té ».

Lundi 14 décembre 2020

Les dis­po­si­tions de la loi « confor­tant les prin­cipes de la République » en ges­ta­tion ont été détaillées plus tôt en décembre, et le texte de la loi devrait ren­for­cer l’ar­se­nal contre la poly­ga­mie (déjà inter­dite en France) en géné­ra­li­sant l’in­ter­dic­tion de déli­vrer des titres de séjour aux étran­gers vivant en France en état de poly­ga­mie. On rétor­que­ra que, puis­qu’ils sont déjà en France, ils n’ont plus vrai­ment besoin de titre de séjour, per­sonne ne vien­dra jamais pen­ser à les expul­ser !
Ce « point de détail » heurte cepen­dant quelques consciences, sur­tout à gauche, le dépu­té Aurélien Taché (ex-LREM) s’of­fus­quant de cette volon­té d’in­ter­dire la poly­ga­mie. « On va main­te­nant aller regar­der com­bien il y a de per­sonnes sous la couette chez les gens ? » Il a ajou­té que la socié­té fran­çaise était « plu­rielle et diverse », se deman­dant pour­quoi « l’État se mêle de ce genre de choses ».
Heureusement, la Ministre délé­guée à la citoyen­ne­té Marlène Schiappa a immé­dia­te­ment réagi : « Je vais ras­su­rer tout le monde, on ne va pas inter­dire les plans à trois, on ne va pas inter­dire l’in­fi­dé­li­té, on ne va pas inter­dire le poly­amour ».
Ouf, nous voi­là rassurés !

Mardi 15 décembre 2020

Toujours dans ce même fameux texte, un amen­de­ment pour inter­dire le voi­le­ment des petites filles, pour­rait être dépo­sé. Les isla­mistes l’an­noncent (sans contra­dic­tion dans leurs rangs) : « Il faut les habi­tuer très tôt pour ne pas qu’elles se rebellent plus tard ». Notons que le Coran ne pres­crit pas le port du voile pour les femmes, et encore moins pour les petites filles. Il n’y a qu’une ving­taine d’an­nées que l’on voit autant de femmes voi­lées dans la rue, et il y en a de plus en plus. Aujourd’hui, les musul­mans sortent de la tanière et veulent affir­mer leur dif­fé­rence, se sen­tant forts de la démis­sion des auto­ri­tés depuis des années. Ainsi le voile des femmes d’a­bord, des petites filles ensuite. Non pas pour des rai­sons spi­ri­tuelles, mais par pro­sé­ly­tisme. N’oublions pas que l’Islam est une loi avant d’être une reli­gion.
Ce que se refusent à admettre les « col­la-bobos » de la France Insoumise aux Verts de EELV, comme vient de le décla­rer Yves Jadot, qui s’af­firme plei­ne­ment et sans com­plexe CONTRE cette inter­dic­tion de faire por­ter le voile aux fillettes (donc pour). C’est un nou­vel appel du pied d’une par­tie de la gauche à l’is­la­misme. Les « Verts » comme les « Insoumis » jouent sur les deux tableaux. Ils déclarent vou­loir lut­ter contre un « isla­misme radi­cal », fei­gnant de croire qu’il existe un « isla­misme modéré ».

Campagne publi­ci­taire de la marque de vête­ments Gap

Mercredi 16 décembre 2020

Rappel : le 21 avril 2018, les jeunes de Génération Identitaire avaient mon­té une opé­ra­tion mili­tante au col de l’Échelle, dans les Hautes-Alpes. Une cen­taine de jeunes gar­çons et filles, tous vêtus de la même dou­doune bleu clair, deux héli­co­ptères, un bleu et un rouge, une ban­de­role géante, maté­ria­li­saient une « fron­tière sym­bo­lique » dans la neige avec des grillages en plas­tique. Ce qui bien évi­dem­ment ne plut pas du tout à l’in­tel­li­gent­sia qui inten­ta un pro­cès au groupe, mal­gré tous les témoi­gnages qui affir­maient que la loi avait été par­fai­te­ment res­pec­tée. Même les migrants concer­nés recon­nais­saient que les jeunes les avaient trai­tés avec une grande sym­pa­thie. Mais rien n’y fit, trois membres de ce mou­ve­ment furent trai­nés devant les tri­bu­naux et en juillet 2019, une très lourde sen­tence tom­bait : six mois fermes, 2000 euros d’a­mende, ain­si que la pri­va­tion de leurs droits civiques, civils et de famille pen­dant cinq ans. En outre une amende de 75 000€ était infli­gée à l’as­so­cia­tion pour « acti­vi­tés exer­cées dans des condi­tions de nature à créer dans l’es­prit du public une confu­sion avec l’exer­cice d’une fonc­tion publique ». On ne leur repro­chait en effet que le fait d’a­voir vou­lu « copier » les forces de l’ordre, notam­ment par la tenue et les héli­co­ptères ! (se repor­ter à notre article du 30 août 2019 : Génération Identitaire : une peine pour cas­ser le mou­ve­ment).
Le pro­cès en appel se dérou­lait aujourd’­hui, l’as­so­cia­tion et les trois mili­tants ont tous été relaxés. C’est la seconde fois en quelques mois après la relaxe au sujet de l’af­faire de la mos­quée de Poitiers.
Damien Rieu, qui était membre à l’é­poque de Génération Identitaire, n’a pas caché sa joie : « Non je n’irai pas en pri­son pour avoir défen­du les fron­tières de mon pays comme nos ancêtres l’ont fait avant nous ! Oui nous avons été per­sé­cu­tés judi­ciai­re­ment et dif­fa­més depuis 8 ans. Cette nou­velle vic­toire appelle celles de demain ! En avant ! »

Jeudi 17 décembre 2020

Ainsi donc Macron est posi­tif à la Covid-19 ! Certaines mau­vaises langues insi­nue­ront que c’est bien la pre­mière fois que de la posi­ti­vi­té res­sort depuis mai 2017, mais au-delà de ces méchan­ce­tés pas si méchantes, il faut bien avouer que cette his­toire de posi­ti­vi­té nous amène à nous poser quelques ques­tions.
On nous exhorte à lon­gueur de jour­née à por­ter un masque dans tous les lieux publics, même à l’ex­té­rieur. On en arrive même à voir des ran­don­neurs mas­qués ! Depuis peu, on nous intime même de le por­ter à la mai­son !
Nul doute que tous ces braves gens qui nous imposent leurs conseils sont les pre­miers à les appli­quer, comme l’a très bien dit Gérard Larcher sur son per­choir du Sénat à pro­pos de Jean Castex. Du reste on ne voit jamais la clique de l’Élysée sans masque, où que ce soit. Alors ?
Première ques­tion : le masque a t‑il donc vrai­ment une uti­li­té ?
Ce masque que le Président porte en per­ma­nence en pré­sence des jour­na­listes, lui arrive t‑il de l’en­le­ver dans l’in­ti­mi­té de son appar­te­ment doré ? On le sup­pose, comme le font tous les Français.
Mais alors, deuxième ques­tion : com­ment se fait-il que son épouse ne soit pas posi­tive ? On est donc pro­té­gé si on ne porte pas le masque ? Là encore, on ne sous-enten­dra rien.
Le Président aurait peut être contrac­té le virus lors d’un repas à l’Élysée mer­cre­di soir, réunis­sant 9 per­sonnes autour de lui. Là les jour­na­listes n’é­taient pas pré­sents, et la seule image de ce repas et de l’emplacement des convives, on la doit à une info­gra­phie.
Troisième ques­tion : pour­quoi, lors­qu’il n’y a pas de jour­na­listes, les condi­tions impo­sées aux Français (pas plus de six à table, masque obli­ga­toire et couvre-feu à par­tir de 20h) ne sont-elles pas res­pec­tées ? De sur­croît aux dix pré­sents il faut bien ajou­ter au moins autant de lou­fiats…
Nous allons voir com­bien de temps le Président, mis en « qua­ran­taine » va mettre pour se retrou­ver sur pieds après l’a­gres­sion du virus le plus dan­ge­reux du siècle.
D’où ma qua­trième ques­tion légi­time pour tous les Français qui craignent ce virus : com­ment Macron va t‑il être soi­gné ? Fera t‑il, comme d’autres l’on fait avant lui (notam­ment Christian Estrtosi), appel au Pr Raoult, puisque la mala­die est trai­tée à son tout début ? Là encore, le petit peuple doit savoir puis­qu’il court le même risque tous les jours. Si on sait soi­gner un Président, on doit savoir soi­gner un citoyen.
L’Élysée peut envoyer les réponses au jour­nal, nous vous tien­drons au courant.

Vendredi 18 décembre 2020

Le pré­sident russe Vladimir Poutine a pré­sen­té sa confé­rence de presse annuelle hier, ce dont les médias sub­ven­tion­nés n’ont évi­dem­ment pas par­lé. Outre les affaires inté­rieures à la Russie, il a éga­le­ment abor­dé le pro­blème et l’é­chec des socié­tés mul­ti­cul­tu­relles en Europe aujourd’­hui et en a éta­bli un tableau assez réa­liste. Selon lui, nombre de par­ti­sans du mul­ti­cul­tu­ra­lisme ont dû admettre ce fias­co.
À un jour­na­liste qui lui deman­dait ce que la Russie devait faire pour évi­ter un scé­na­rio euro­péen tel qu’il s’est dérou­lé à cause de la publi­ca­tion des cari­ca­tures de Mahomet, Poutine a décla­ré que ceux qui offen­saient la loi devaient s’at­tendre à une réac­tion. Il a pour autant ajou­té que les grandes reli­gions s’op­po­saient en prin­cipe à la vio­lence. Mais pour ce qui est de la Russie en par­ti­cu­lier, le maître du Kremlin de Moscou a mon­tré les dif­fé­rences exis­tant entre le mul­ti­cul­tu­ra­lisme dans son pays et dans les autres pays euro­péens. « Dans ces der­niers, les membres de la com­mu­nau­té musul­mane sont géné­ra­le­ment des immi­grants ou des gens issus de l’im­mi­gra­tion, de deuxième ou troi­sième géné­ra­tion. » Il a ensuite ajou­té :« En Russie, les repré­sen­tants des diverses confes­sions habitent leur pays d’origine. Ils n’ont pas d’autre patrie ». Et de pour­suivre : « C’est là que réside la dif­fé­rence prin­ci­pale entre la façon dont coha­bitent les repré­sen­tants des diverses confes­sions en Russie et celle qu’on voit dans les pays euro­péens. C’est pour­quoi, en Europe, le pro­jet mul­ti­cul­tu­rel a échoué, ce que beau­coup de ses adeptes ont dû admettre ».
On se rap­pelle avec quelle effi­ca­ci­té Poutine avait conte­nu les Tchétchènes, en allant jus­qu’à bom­bar­der Grosny en 1999 , puis en octobre 2002 lors d’une prise d’o­tages dans un théâtre de Moscou.
La doc­trine à appli­quer est pour­tant simple : une terre, un peuple !

Samedi 19 décembre 2020

Nous entrons ce wee­kend en période de célé­bra­tion du sol­stice d’hi­ver. Mais cette année 2020, déjà excep­tion­nelle à plus d’un titre va se ter­mi­ner en apo­théose avec un phé­no­mène astro­no­mique extrê­me­ment rare, et j’es­père que les nuages qui masquent aujourd’­hui le ciel de la Côte d’Azur et de la Provence se dis­si­pe­ront rapi­de­ment pour que le phé­no­mène soit acces­sible de la plus belle manière.
Lundi 21 décembre se pro­dui­ra en effet un évé­ne­ment astro­no­mique excep­tion­nel de par sa pré­ci­sion : la grande conjonc­tion Jupiter Saturne avec un dixième de degré d’é­cart entre les deux pla­nètes, alors qu’­ha­bi­tuel­le­ment cette conjonc­tion qui se pro­duit tous les 20 ans les sépare à plus de un degré. La der­nière fois qu’un tel évé­ne­ment s’est pro­duit, c’é­tait en 1623.
Ce qui est éga­le­ment excep­tion­nel, c’est que cet évé­ne­ment coïn­ci­de­ra avec une pré­ci­sion aus­si extra­or­di­naire avec le sol­stice d’hi­ver, à 2h30 d’é­cart, soit une pré­ci­sion là aus­si d’un dixième de degré. Deux phé­no­mènes rares en même temps donc. Je laisse le soin à ceux qui savent lire dans les astres la signi­fi­ca­tion de tout ceci, je ne m’y ris­que­rai pas. Je rap­pelle tou­te­fois que, si vues d’i­ci, les deux pla­nètes seront très proches, en réa­li­té Jupiter sera à 886 mil­lions de kilo­mètres de la Terre, alors que Saturne sera 720 mil­lions de km plus loin encore…
Vous pou­vez les obser­ver tous les soirs, en regar­dant vers le sud ouest, avec un hori­zon bien déga­gé, vous ne devriez pas les man­quer. À vous ensuite de les suivre jus­qu’au jour fati­dique…
Sur la pho­to ci-des­sous, prise cette semaine du côté d’Agay, on dis­tingue bien les deux pla­nètes, à droite de la Lune. Elles sont encore un peu distantes.

Bonne semaine à tous et joyeux solstice !

Patrice LEMAÎTRE