Brocéliande ? Est-ce que cela a un sens pour nous autres, Provençaux ? Brocéliande, c’est le noooord, les forêts épaisses, les brumes écrasantes, le ciel qui nous tombe sur la tête.
Pourtant Brocéliande interpelle notre mémoire collective. Pourquoi ?
C’est ce que se propose de nous expliquer Marie Monvoisin lors de son intervention au colloque de l’Institut Iliade, ce samedi 25 avril, dont le thème cette année est : l’univers esthétique des Européens. Elle nous explique : « Culturellement, selon Valéry, Braudel et d’autres, l’Europe constitue l’ensemble des régions qui ont subi l’influence de la philosophie grecque, du droit romain et de la spiritualité chrétienne ».
Un mythe au cœur de l’actualité : « Brocéliande est un haut-lieu singulier qui nous permet de renouer avec la magie, l’essence du monde de la Forêt, pour nous hommes des villes où l’on porte le masque au milieu du verre et de l’acier. »
En consacrant ce samedi 25 avril, son deuxième colloque (et le premier sous son nom) à « l’univers esthétique des Européens », l’Institut Iliade entend affirmer la singularité et la richesse de notre patrimoine commun. Pour y puiser la source et les ressources d’une affirmation sereine, mais déterminée, de notre identité européenne, aujourd’hui menacée par des civilisations autres.
Avec les interventions d’Alain de Benoist (« L’art européen, un art de la représentation »), Slobodan Despot (« L’art européen et le sentiment de la Nature »), Christopher Gérard (« La beauté et le sacré »), Jean-François Gautier (« La polyphonie du monde »), Javier Portella (« La dissidence par la beauté ») et des présentations de hauts lieux européens (Duarte Branquinho, Adiano Scianca, Philip Stein, Marie Monvoisin).