Doxa climatique : des savants et des universitaires ruent dans les brancards
Dans la foulée de la Greta-hystérie – qui a réussi à irriter notre « Champion de la Terre » Macron –, la réunion du GIEC puis le congrès de l’ONU sur le climat sont venus enfoncer le clou du catastrophisme ambiant quant à l’avenir de notre planète. Et les médias à la solde n’ont de cesse de relater ces événements pour faire passer les messages alarmistes sur ce qui nous attend en 2100.
Dans ce concert de certitudes apocalyptiques unanimement relayées, il est quelques prises de positions qui ne manquent pas d’intérêt comme celle de Christiane Taubira, par exemple, qui a donné son avis sur France Inter à propos du phénomène Greta Thunberg. Pour elle : « Si les jeunes y sont plus sensibles [à l’écologie], c’est parce que c’est l’urgence, c’est parce que c’est facile aussi à appréhender. Mais l’écologie contient ses pièges ; y compris ses pièges très réactionnaires ; y compris ses pièges très exclusivistes ; y compris ses pièges “limite” eugénistes. L’écologie contient tout ça ! Donc, il y a tous les germes, les germes les plus stimulants, mais les germes les plus inquiétants aussi, dans l’écologie. » Un avis pour le moins circonspect voire critique.
Dans le même temps, mais certes beaucoup moins médiatisés, plus de 500 scientifiques et professionnels de treize pays différents, exerçant dans différents domaines des sciences de la Terre, ont lancé une pétition à l’initiative du géophysicien Guus Berkhout, professeur émérite à l’université de La Haye, aux Pays-Bas « There is no climate emergency » (Il n’y a pas d’urgence climatique). Celle-ci a été adressée, sous forme de lettre, à António Guterres, secrétaire général des Nations unies, et à Patricia Espinosa Cantellano, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Le propos, en substance, dénonce les concepts de « crise climatique » et d’« urgence ».
Dans le détail, le texte du collectif de scientifiques explique :
• que nous sommes bien loin de comprendre le changement climatique ;
• que des facteurs naturels, bien plus qu’anthropiques, provoquent du réchauffement ;
• que la planète se réchauffe à un rythme inférieur de moitié à ce qui a été initialement prévu ;
• que ce réchauffement n’a pas provoqué une augmentation des catastrophes naturelles ;
• que les politiques climatiques s’appuient sur des modèles inadéquats ;
• que le pestiféré CO2 est l’aliment des plantes et le fondement de toute vie sur Terre, etc.
Il conclut en disant que l’action politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques.
Bien entendu, les médias ont passé l’événement sous silence ou alors, comme Le HuffPost, se sont employés à dénigrer les signataires de la pétition en essayant de les faire passer pour des suppôts de l’industrie du pétrole ou du gaz. Car, ceux qui s’opposent à la doxa alarmiste ne peuvent qu’être vendus à l’industrie pétrolière ! Ces diffuseurs d”« infox » seraient mieux inspirés de se préoccuper des arrière-pensées politiques des promoteurs de l’alarmisme. Ceux qui, notamment, se cachent derrière Greta Thunberg et dont les intérêts s’entremêlent avec ceux de la grande finance (voir mon article du 24 septembre : « Greta Thunberg associée à ceux qu’elle fustige »).
Le totalitarisme vert et sa tyrannique transition énergétique nous sont imposés sans alternative et nous devons nous y soumettre de gré ou de force. Il s’agit d’une véritable dictature avec son idéologie (la planète en danger), sa propagande (les rapports du GIEC), son bouc-émissaire (le CO2). Et tous ceux qui tentent d’émettre un avis discordant sont mis au ban de la société. Marc Le Menn rapporte, dans un article récent, les confidence de Benoît Rittaud, président de l’Association des climato-réalistes, expliquant que « des chercheurs en poste n’osent pas signer [la pétition] par crainte de représailles contre les financements dont ils bénéficient pour leurs travaux ou par crainte de mise à l’écart par leurs supérieurs ou leurs collègues. » Sur son site Mythes, Mancies & Mathématiques, ce dernier le prouve en dévoilant une lettre de renoncement qu’il a reçue d’un ami climatologue :
Merci infiniment pour votre courriel. *** a eu raison de vous donner mon nom. Je partage très largement votre point de vue, même si certains points ne me conviennent pas parfaitement, mais cela reste mineur. Néanmoins, je me dois malheureusement de refuser de figurer sur votre liste, non pour des questions de désaccord, mais simplement pour une question de survie au sein de mon institution. En effet, mes principales sources de financement pour la recherche viennent du **** d’une part et de *** d’autre part. Du côté du ****, je suis certain qu’une telle prise de position serait vue d’un très mauvais œil. […]. Donc je vous laisse imaginer l’ambiance dans notre institution où [la présidence] a nommé, en charge de la durabilité […], un [responsable] groupie de ********. Enfin, il ne faut pas oublier que **** abrite une forte communauté de l’IPCC, le lobby *****, et le centre ******. L’ambiance est donc peu propice à des prises de position « réalistes ». C’est sans doute une attitude lâche, mais je ne tiens pas pour le moment à mettre en péril mon groupe de [chercheurs] (c’est fondamentalement à eux que je pense). Cette position traduit aussi malheureusement le climat de quasi-terrorisme intellectuel qui prévaut actuellement dans les milieux des sciences naturelles.
Vous pouvez cependant contacter mon collègue et ami *******. Il sera bientôt à la retraite et est actif dans le domaine ******* et du climat. Ses positions sont connues et il lui sera sans doute plus facile de signer cette déclaration.
Car il faut savoir que les universités sont pressurées pour diffuser la bonne parole aux étudiants. Un projet de loi a carrément été déposé dans ce sens visant à éduquer les étudiants de toutes les filières d’enseignement supérieur à la disruption climatique ! Ce qui leur a déjà été matraqué durant tout leur cursus scolaire depuis le primaire ne suffit pas : il faut le leur répéter encore et encore ! Fort heureusement, les présidents des universités se sont insurgés et ont publié une tribune dans l’Obs dénonçant une tentative de mise sous tutelle de l’enseignement supérieur : « Dans quel pays démocratique les programmes universitaires sont-ils dictés par la loi ? Si les universités ont une mission de service public à assumer, la loi leur assure l’autonomie et la liberté académique de déterminer la meilleure façon de l’assurer, notamment en définissant le contenu de ses programmes d’enseignement. »
Voila où en est notre pays dans le domaine de l’environnement et du débat. Aucune remise en question de la doxa alarmiste ne peut y être admise et tous les moyens dignes des régimes les plus totalitaires sont employés pour l’imposer coûte que coûte.
Charles André
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Nier le changement climatique et ses effets est un scandale. Avec tous les rapports de disponible d’une palanquée de climatologues, venir pondre qu’il n’y a pas de problème climatique est du même acabit que de scander à tout va que la chloroquine est le remède miracle contre la CoVid.
Bien évidemment, la Terre n’aura aucun mal à se sortir de la montée fulgurante des températures. Elle restera une roche de 13000km de diamètre, peu importe sa température en surface. Si vous basez donc votre argumentation sur ça, c’est juste que vous n’avez pas compris les conséquences du changement climatique. Car il va mettre à mal la biodiversité, y compris NOTRE présence. L’Homme a, par le passé, profité de changements climatiques pour concevoir l’agriculture et se développer. Mais ces changements de sont étalés durant plusieurs millénaires. Aujourd’hui, on inflige au vivant un changement identique en 100 ans. Entre 30 et 60 fois plus rapide. Donc non, le vivant n’aura pas le temps de s’adapter. Nous, peut-être pas non plus. Si vous ne comprenez donc pas pourquoi on cherche à trouver des solutions pour être le plus en équilibre avec la « nature », c’est peut-être aussi parce que vous n’avez aucune envie de comprendre. Oui, il y a peut-être encore des climato-sceptique. Mais ils sont loin d’être des climatologues, car la profession est unanimement d’accord pour dire que le changement climatique s’annonce rude.
Pour votre culture, lisez les livres de Laurent Testot, Jean-Marc Jancovici ou même le rapport Meadows, car les trajectoires actuelles suivent plutôt bien le modèle énoncé par ce rapport.
le géophysicien Guus Berkhout, il est sensé rechercher quoi a votre avis ?
aller, on se sort les doigts et on va au bout de ses sources. la plupart des noms mentionnés dans cette pétition ne savais pas ce qu’ils signait et d’autre ne sont même pas climatologue, voire scientifique autant vous dire qu’ils sont hors sujet.
et cette histoire date de plusieurs mois.….…..bref.…
Le GIEC, il est sensé rechercher quoi à votre avis ?
Allez, on se sort les doigts et on va au bout de ses sources. La plupart des noms mentionnés dans ces rapports savaient parfaitement ce qu’ils signaient et d’autres ne sont même pas climatologues, voire scientifiques. Autant vous dire qu’ils sont hors sujet.
Et cette histoire date de plusieurs décennies.….…..bref.…
Cher MURPS je veux bien une réponse.
Que cherche le GIEC ? Qu’on t ils à gagner ? Je suis curieux de le savoir.
Merci de ne pas m’insulter et de me répondre normalement.
Le climat est une vaste fumisterie.
Ils vont tordre la jeunesse ! Ils seront derrière le grand gourou de Greta ou autre et ils seront les esclaves de ce climat. Levez les yeux au ciel ! Celui-ci n’est plus bleu et bizarrement les avions font beaucoup de traînées…
En complément de cet excellent article :
Il n’y a pas d’urgence climatique