Et si on s’occupait D’ABORD des fraudes sociales ?
Au moment où le gouvernement passe en force sur sa réforme des retraites mal fagotée, mal négociée, Charles Prats était auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur la fraude aux prestations sociales.
Qui est Charles Prats ?
Charles Prats intervient sur Médiapart qui nous le présente ainsi :Ex-magistrat de la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) au ministère du budget, ancien juge d’instruction, ancien inspecteur des douanes à la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). Toujours magistrat du siège (dans une cour d’appel), toujours membre du conseil scientifique du CSFRS (le conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique) et toujours attentif comme professionnel et comme citoyen à la lutte contre la fraude dans notre beau pays… A suivre sur Twitter @CharlesPrats
🟣⭕️12,4 millions de personnes nées à l’étranger ont des prestations sociales alors qu’elle ne sont que 8,2 millions selon l’INSEE… Finalement l’enjeu de #FraudeSociale sur les NIR c’est 30 milliards, pas 14‼️Je viens de donner les docs issus du Gvt à la commission d’enquête ⤵️ pic.twitter.com/DD4msyjJTg
— Charles Prats APM ☥ن 🎗 (@CharlesPrats) March 3, 2020
Le magistrat évoque une fraude sociale potentielle de 30 milliards d’euros et se montre plus alarmiste que jamais !
« L’administration fait-elle la politique de l’autruche ? » interrogeait donc Le Figaro de mercredi en reprenant la question posée à haute voix par le député Patrick Hetzel (LR), président de la commission d’enquête parlementaire sur la fraude aux prestations sociales, après l’audition de Charles Prats, la veille.
En effet, l’évaluation par le magistrat de cette fraude sociale fait apparaître une perte potentielle de l’ordre de 30 milliards d’euros ! On est très loin des estimations fantaisistes de la Sécurité sociale qui chiffre la fraude à quelques centaines de millions d’euros au maximum.
Les documents qui ont permis cette estimation largement à la hausse viennent du ministère des Solidarités et de la Santé portant sur le nombre de « NIR actifs », c’est-à-dire le nombre de comptes au format spécifique aux personnes nées à l’étranger capables de recevoir des prestations sociales (excluant les cartes désactivées). Cette administration dit recenser 12 392 865 personnes nés à l’étranger « disposant d’un droit ouvert à recevoir au moins une prestation sociale » (paru au Journal Officiel de la République). Or, c’est précisément là que Charles Prats relève des incohérences.
D’abord, pourquoi y aurait-il 12,4 millions de prestataires « NIR » alors que, selon l’Insee, il existerait en France 8,2 millions de personnes, immigrées ou non, nées à l’étranger. ? D’où vient cet écart ahurissant de 4,2 millions ? Car, même en déduisant les retraités vivant à l’étranger (1,1 million) et les régimes spécifiques à la Polynésie et à la Nouvelle-Calédonie, Charles Prats dénombre encore 2,4 millions de personnes nées à l’étranger en trop dans le système de la Sécurité sociale. Il déclare sans détour :
« Il existe des millions de zombies dans les fichiers de la sécurité sociale ! »
Ainsi, à partir du chiffre moyen de dépenses d’un NIR (11 800 euros par an), le magistrat a pu faire le calcul simple lui permettant de déclarer que la fraude potentielle pourrait atteindre « 30 milliards d’euros par an ».
Autre incohérences relevée par le magistrat : sur les 12,4 millions d’assurés nés à l’étranger, 86%, selon le ministère, auraient un droit ouvert aux prestations maladie, 43% seraient en situation de recevoir des prestations familiales et 33% auraient des droits à la retraite. Or, en comparant ces chiffres aux statistiques sur les bénéficiaires d’aides sociales en France, il parvient au résultat suivant : 42% des bénéficiaires d’allocations familiales seraient nés à l’étranger ! Ou encore qu’un retraité sur cinq, en France, serait né à l’étranger ! Totalement absurde.
Ou alors, le Grand Remplacement n’est pas un leurre
Ce Grand Remplacement que l’on nous interdit même de nommer, est en fait très avancé ! D’où les soupçons de Charles Prats de comptes surnuméraires supportant une fraude à grande échelle.
Contactée par Le Figaro, la direction de la Sécurité sociale renvoie à son communiqué du 13 février faisant état de seulement 609 000 cartes Vitale en surnombre soulignant que « Cela ne signifie pas qu’il y a des fraudes ou de la consommation de soins avec ces cartes Vitale ». Ben voyons ! Cet argument ne tient pas, bien sûr, et Charles Prats le démonte sans difficulté : « Quand on est dans la branche famille, c’est qu’on touche tous les mois ! Même chose pour la branche vieillesse avec le versement d’une retraite ». D’où il ressort sans ambage que :
la Sécurité sociale protège les fraudeurs !
Encore une fois, c’est le citoyen autochtone, bête et discipliné, celui qui paye ses impôts et ses charges sociales, qui est le dindon de la farce. Il doit subir la surenchère des taxes et des cotisations sans sourciller et, surtout, sans demander des comptes à l’État qui, à l’évidence, ne met pas tous les moyens à sa disposition pour faire cesser une fraude organisée très pénalisante pour son budget. Pourquoi ?
Tandis que le gouvernement passe en force avec le 49.3 sur sa reforme des retraites, pourquoi ne cherche-t-il pas ici les milliards qui lui font défaut ?
Français, à vos bulletins de vote !
Charles André
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Ajoutez les ponctions – CSG notamment sur les toutes petites retraites – et autres « babioles » et l’on comprend mieux la grande colère des Français, oui avec un grand F !
Par ailleurs, une étude d’une université anglaise (elles sont plutôt bonnes) – Portsmouth – expliquait que de 3 à 10% des prestations – sur un total de 450 milliards d’euros – étaient indues ?
Donc les chiffres, par rapport à cette étude, sont assez justes et… scandaleux et donc indignes par rapport à son injustice criante au vu de celles et ceux qui travaillent, eux… !
Ajoutons, par ailleurs, qu’il faudra beaucoup plus qu’une élection pour changer la donne !
En effet, si nous constatons ce gravissime constat aujourd’hui, c’est qu’il ne date pas d’hier… et lesdits « politiques » y sont impliqués jusqu’au cou…
… Et, comme l’a dit l’un d’entre eux, « ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye »… Les bras vous en tombent… ! Et comme le présent est pire, « élire » deviendra désormais un véritable casse-tête dans un proche avenir…
À moins d’être complètement borné, on est bien obligé de reconnaître que tous les gouvernements depuis au moins 50 ans — droite et gauche confondues — apportent plus de crédits (dans tous les sens du terme) aux immigrés qu’aux Français de souche qui ont travaillé toute leur vie.
C’est une volonté politique qui est orchestrée méthodiquement et sournoisement par les forces mondialistes qui tirent les ficelles, se jouent des élus fantoches et qui ont neutralisé le vote protestataire.
Et il y en a encore qui en redemandent : « Welcome refugees », « L’immigration, une chance pour la France », etc. Et comble de la connerie, ce sont ces mêmes qui défendent d’arrache-pied leurs retraites !
Un algérien a été condamné l’an dernier pour avoir détourné plus de 30 000 euros d’allocation adulte handicapé à l’aide d’un numéro d’identification obtenu sur la base d’une identité irakienne grâce à’un faux extrait d’acte de naissance !
Celui-là s’est fait épingler mais c’est l’arbre qui cache la forêt.
Lutter contre la fraude aux prestations sociales serait « stigmatiser » une certaine catégorie de citoyens… Alors, on préfère laisser courir les déficits. C’est ça la République !!!
Une famille a escroqué 55 mutuelles et 41 caisses de Sécu pour 675.000 euros, envoyant une partie au Maroc