Coronavirus : lequel nous ment ?
Nous avons alerté très tôt nos lecteurs sur la manipulation complexe qui se trame derrière l’épidémie de coronavirus (lire Coronavirus : on ne nous dit pas tout du 8 février 2020). Non seulement on ne nous dit pas tout, mais on nous dit tout et son contraire !
D’un côté on nous dit que l’épidémie, partie de Chine, pays le plus peuplé de la Planète, se terminera en avril et de l’autre on nous dit qu’elle ne fait que commencer en France et pourrait durer 6 mois.
Dès le 11 février, toute la presse occidentale nous annonçait que « l’épidémie en Chine devrait se terminer en avril ». On peut le croire puisque c’est un expert du gouvernement chinois qui le dit (lire par exemple la très sérieuse Tribune du 11 février 2020).
Hier matin, 10 mars, le présentateur de Radio Classique (propriété du milliardaire Bernard Arnault) se réjouissait aux informations de 7 heures que les usines chinoises retrouvaient leur activité d’avant l’épidémie. Ouf !! La crise est derrière nous. Il lâcha ces mots : « L’économie va pouvoir reprendre un cours NORMAL ». Pour la radio de Bernard Arnault, le cours normal de l’économie — outre le fait qu’il y a acquis une fortune incommensurable en quelques années — c’est :
• un déficit commercial de 30 milliards avec la Chine (lire Et si on se passait de la Chine ?)
• des transferts de technologie suicidaires pour notre avenir
• une concurrence déloyale à plus d’un titre : entreprises d’État, normes sanitaires inexistantes, conditions de travail harassantes, etc.
• une dépendance qui met à mal notre souveraineté
• un mépris total de l’environnement
• des produits de mauvaise qualité, voire hors normes
Pour Radio Classique, c’est cela l’économie normale et il faut se réjouir qu’elle soit de retour après ce bref épisode grippal qui n’a fait que quelques centaines de morts en Chine et une petite trentaine en France (à l’heure où nous écrivons ces lignes).
Mais alors, si tout va bien en Chine, foyer de l’épidémie, pourquoi Emmanuel Macron nous annonce-t-il que des mesures aussi drastiques que celles que l’Italie (mise en quarantaine de l’ensemble du territoire) vient de prendre, ne sont pas exclues en France ?
De fait :
• tous les rassemblements de plus de 1000 personnes sont interdits (donc fini les manifestations des Gilets Jaunes et contre la réforme des retraites),
• d’importantes foires commerciales sont annulées,
• les matchs de foot se joueront à huis clos,
• les voyages scolaires à l’étranger sont annulés,
• certaines écoles sont fermées,
• les visites dans les maisons de retraite sont interdites pour les familles,
• encouragement du télétravail,
• d’innombrables entreprises tournent au ralenti et bénéficieront de reports pour le paiement de leurs charges sociales,
• et puis quoi encore ? La mise en quarantaine du pays, comme l’Italie ? puisque le Chef de l’État ne l’exclut pas.
Alors qui dit vrai ? Xi Jinping ou Emmanuel Macron ?
Georges Gourdin
Bonjour et merci pour ce super blog,
Je regarde souvent ici et trouve des articles très utiles.
Pour aider les autres lecteurs vous pouvez essayer ceci :
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Merci et bonne continuation.
Macron, bien sûr, se réjouit de cette situation qui lui permet de mettre toutes les contestations sous l’étouffoir. Ce virus est du pain béni pour lui : il va entretenir savamment la psychose et faire durer l’agitation qui tourne autour le plus longtemps possible.
Vous ne voyez pas que Macron est en train d’exploiter le Covid-19 pour se refaire une santé !
Ces dernières années, nous avons rogné sur les budgets qui concernent la préparation des crises sanitaires et la gestion des stocks stratégiques de matériel. Autant d’économies qui n’inquiètent personne, jusqu’à ce qu’une crise survienne ! C’est peut-être d’ailleurs pour cela que les autorités retardent le passage en phase 3 : nous sommes aujourd’hui incapables de fournir suffisamment de masques et de lunettes aux médecins généralistes qui se retrouveront en première ligne. Or, ce point est fondamental : si nous mettons en danger les soignants et les professionnels de santé, nous serons incapables de faire face à un afflux massif de malades.