Fessenheim fermée : revoilà le charbon !
Jusqu’à ce que la France bascule dans le totalitarisme vert la conduisant aux pires absurdités et à la gabegie la plus scandaleuse, elle pourvoyait sans peine aux besoins d’électricité du pays et se payait même le luxe d’en exporter. Grâce à ses centrales nucléaires, vitrine de l’excellence française, elle produisait une électricité parmi les moins chères du monde… Et sans jamais le moindre accident, ni le moindre problème.
Seulement voilà : depuis 40 ans, en dépit du fonctionnement sans faille de son dispositif nucléaire, harcelée par la propagande écolo et le terrorisme vert, la France s’est lancée dans un gigantesque programme de subventions d’éoliennes et de capteurs photovoltaïques. Le point d’orgue de cet absurde changement de paradigme fut l’arrêt d’autorité des deux réacteurs de Fessenheim en Alsace. Une centrale qui fournissait pourtant 75% de l’électricité nécessaire à l’Alsace-Lorraine. Et Macron, le fier exécuteur des basses œuvres, ne s’est guère ému des 3 000 personnes mécaniquement privées d’emploi, directement ou indirectement, ainsi que du désert social créé là où se trouvait une petite ville heureuse et prospère.
Mais cette décision inique subit déjà les retours de bâton : au début de ce mois de septembre, malgré des températures nettement au-dessus des moyennes saisonnières, EDF a dû rallumer ses centrales à charbon ! En effet, notre système nucléaire bien rôdé profite des mois d’été, peu gourmands en consommation d’électricité, pour effectuer la maintenance des réacteurs qui deviennent improductifs à tour de rôle. Cela n’a jamais posé le moindre problème jusqu’à présent car nos centrales zéro-fumée-zéro-CO2 ont toujours pu palier le manque. Mais cette année, avec une centrale en moins, il a fallu faire l’appoint… en allumant des centrales thermiques ! Une situation jamais vue en dehors des vagues de froid en hiver. Complètement ubuesque ! C’est cela la prodigieuse transition énergétique !
Cette fumeuse transition, basée uniquement sur l’éolien et le photovoltaïque, se poursuit inexorablement bien que dénoncée par la Cour des Comptes dans son rapport de 2018, pour son coût faramineux et pour son bilan catastrophique. S’il va à son terme, ce programme coûtera la faramineuse somme de 121 milliards d’euros pris dans la poche des contribuables. Une dépense aussi aberrante qu’inutile.
Si encore cette transition vers les éoliennes et le photovoltaïque avait une action quelconque sur le réchauffement climatique – décrété d’origine anthropique – mais ce n’est pas le cas puisque notre production électrique essentiellement nucléaire était et reste entièrement décarbonée. Par contre, le forcing pour l’imposer permet aux industriels voraces aux méthodes douteuses, étrangers pour la plupart, de s’enrichir sur le dos des contribuables grâce aux œuvres des politiciens véreux, écolos ou pas. Et cet enrichissement est financé par des taxes spécifiques qu’on ne cesse d’appliquer sur la facture d’électricité des consommateurs. Les Khmers verts et leurs alliés d’extrême gauche favorisent en toute connaissance de cause ce « bizness » juteux où grouillent les entreprises à la moralité plus que douteuse. Tout cela en totale contradiction avec les arguments fallacieux de protection de l’environnement.
Car l’éolien et le photovoltaïque, contrairement à ce qu’on nous serine, ont des conséquences clairement négatives sur le plan écologique : la fabrication des matériels est tout sauf décarbonée, les implantations sont polluantes et, surtout, le recyclage est inexistant. Les pales d’éoliennes en fin de vie dont on ne sait que faire sont tout bonnement enfouies dans le sol. Des décharges « écologiques » parties pour durer des millénaires.
Enfouissement d’éoliennes déclassées à Casper, dans le Wyoming (États-Unis).
Le plus rocambolesque dans l’histoire, c’est qu’EDF, victime des réacteurs de Fessenheim faisant défaut, comptait naïvement sur les éoliennes pour faire la jonction durant la période de maintenance du mois de septembre. C’était le moins qu’on pouvait espérer compte tenu du prix faramineux qu’elles ont coûté aux Français. La preuve serait enfin faite de leur bien fondé. Hélas nos moulins à vent de pacotille, voulus par des politiciens serviles prosternés devant une idéologie imbécile, n’ont absolument pas fonctionné… Il n’y avait pas de vent ! Cocasse, non ?
Charles André
La dictature verte .…… et ce n’est que le début, que ce soit sur le plan économique ou politique.
Les incompétents sont au pouvoir !
De plus, n’oubliez pas que c’est une écologie « punitive » dont le contribuable fera les frais.
On pourrait aussi penser que le manque d’électricité entre le 21 août et le 28 septembre était imputable à la pénurie d’eau dans la Meuse, qui a nécessité l’arrêt des deux réacteurs de 1450 MW de Chooz (soit une perte de puissance plus importante que celle des deux réacteurs de 900 MW de Fessenheim) pendant toute cette période (https://www.lemondedelenergie.com/ardennes-redemarrage-centrale-nucleaire-chooz/2020/09/28/).
Ce problème risque fort d’être récurrent dans les prochaines années et justifie à lui seul de s’interroger sérieusement sur l’opportunité d’accéder à la demande insistante d’EDF de construire 6 autres EPR, fussent-ils des « small reactors ».
Quant à la fermeture de Fessenheim, je vous invite à vous intéresser au jeu de dupes dont elle a fait l’objet et dont le grand bénéficiaire est… EDF (cf. Le Canard Enchaîné du 9 octobre 2019, en page 5, intitulé “Miracle à Fessenheim”, signé Jean-Luc Porquet – https://resistanceinventerre.wordpress.com/2019/10/10/miracle-a-fessenheim/).
Il serait beaucoup plus décent et plus productif de cesser ces procès et ces insultes inutiles, de réfléchir à notre consommation et aux moyens que nous avons de nous montrer moins gourmands en énergie, et de privilégier les moins mauvaises solutions pour répondre à nos besoins.
Et d’arrêter de subventionner l’éolien. Faire des choix scientifiques et ne pas financer n’importe quoi, au détriment d’autres budgets utiles comme la santé, l’éducation ou la justice.
STOP aux subventions à l’éolien.