L’Éducation nationale enseigne la confusion
L’Éducation nationale enseigne à nos jeunes enfants que les loups sont plus gentils que les agneaux
Les programmes scolaires souhaitent aborder la distinction entre les animaux sauvages et les animaux domestiques. Pourquoi pas ?
Mais pour les doctrinaires manipulateurs (lire Le conditionnement doit commencer dès l’école du 14 septembre 2020) qui rédigent les programmes, le loup est devenu domestique. Plus doux qu’un agneau qu’il faut caresser :
Vous avez bien lu : le loup attend de sentir la chaleur d’une main sur son poil grisonnant ! Les illuminés qui ont écrit ces lignes se sont-ils jamais aventurés à caresser un loup ? Mais ils invitent les petits enfants à le faire.
Le loup est délibérément présenté comme une victime de la méchanceté humaine. Il est emprisonné dans un chenil sordide :
Lui qui est si gentil puisqu’il est végétarien !
Quels sont les objectifs visés par les responsables des programmes en inculquant délibérément cette confusion ?
D’autant que cette confusion s’inculque à tous les étages, notamment son sexe que l’on peut choisir soi-même :
Dans le même temps la confusion est de mise en calcul et en orthographe (avec l’écriture inclusive). Les élèves ne savent plus lire ni écrire comme toutes les études le montrent. Mais ce n’est pas grave, ils auront tout de même le bac après 15 ans de conditionnement.
Cette confusion inculquée méthodiquement dès le plus jeune âge a un objectif : briser les repères culturels traditionnels pour fabriquer des citoyens du monde dociles et imbéciles, sans genre, sans patrie, sans discernement. Plus tard on leur dira : « Il faut porter le masque », alors ils porteront le masque.
Georges Gourdin
A Rédaction Nice Provence :
Et pourquoi l’éducation nationale ne pourrait pas faire chanter Je suis un loup sympa aux enfants après leur avoir rabaché faussement le contraire pendant des siècles ? Il faut vraiment se tortiller les neurones, Monsieur de la rédaction, pour y voir le mal.
En plus, vous voulez absolument avoir raison et vous ergotez lamentablement. Les arguments de Jacknobody restent cependant bien plus pertinents que les votres. Dans ce cas d’espèce, ce n’est pas l’éducation nationale qui s’enfonce, c’est vous, cher Monsieur.
Le loup, comme tout animal sauvage, mérite le respect, quoi qu’on en dise. L’éducation a l’écologie passe aussi par-là, si l’on veut préserver la biodiversité.
Rappelons que le nounours des tout-petits, n’est pas non plus un animal tout a fait inoffensif, allez demander aux éleveurs pyrénéens qui veulent son eradication.…
Et puis, n’oublions pas que les moutons ont peur du loup, mais qu’à la fin, ce sont les bergers qui les mangent !
Vous faites des raccourcis hasardeux. Si je déplore (j’abhorre même) comme vous la confusion des genres que l’on veut mettre dans la tête des enfants dès le plus jeune âge, la démythification du loup méchant et sanguinaire est au contraire une bonne chose.
Dès la maternelle et même la crèche, un enfant a déjà une représentation du loup bien ancrée dans son esprit : un animal méchant, qui aime la chair humaine et particulièrement celle des petits enfants. Normal, au coeur de notre culture, notre littérature, notre langue, tout amène à penser que le loup est un animal cruel et sanguinaire. À commencer par « Le petit chaperon rouge » mais aussi « Pierre et le loup », « Les trois petits cochons », « La chèvre de Monsieur Seguin », « Les fables de La Fontaine »… Dans la littérature, le cinéma, la poésie (« Les loups », de Verlaine), la chanson (« Qui a peur du grand méchant loup ? »), le symbole a toujours été exploité à des fins intéressées, par l’Eglise notamment, depuis la nuit des temps.
Des spécialistes de la psychologie se sont intéressé au sujet et n’hésitent pas à qualifier de psychose cette peur organisée.
Si, aujourd’hui, on cherche à casser ce mythe, il faut s’en féliciter et non condamner.
Réponse à Jack de la part de l’auteur de l’article :
Bonjour et merci de votre attention,
Je ne vois pas de problème à la réhabilitation du loup. Pourquoi pas ? Bien que ce ne soit pas une priorité, me semble-t-il. Je pense que la protection des abeilles, par exemple, est bien plus importante.
Le problème, c’est qu’on apprend aux enfants que le loup est un animal domestique, végétarien qui plus est, qui attend qu’on le caresse.
Voilà pourquoi il y a CONFUSION.
Ma parole, vous n’avez pas lu le livre ! L’histoire ne parle pas d’un loup mais d’un chien !!! Il est dans une fourrière et attend d’être adopté. Lui aussi aimerait bien des câlins. Hélas, il a « tout d’un loup » (d’où le titre) et personne n’en veut.
Vous ne voyez que ce que vous voulez voir et vous affirmez des contre-vérités. Ce conte aborde le thème de la différence et de la mise à l’écart qui en découle mais, à partir de considérations partisanes, vous dévoyez le texte pour faire des amalgames et vous répandre en propos déplacés.
Vous êtes consternant !
Merci de pas censurer cette mise au point.
Je ne souhaite pas me disputer avec vous sur la place publique. Je réponds ici car notre échange peut éclairer nos lecteurs et nos lectrices.
J’ai donc relu le texte et, effectivement, l’animal emprisonné à la fourrière n’est pas explicitement un loup. Il « a tout d’un loup », c’est donc que ce n’en est pas un. Dont acte. Mais le texte ne dit pas non plus que c’est un chien. Pourquoi ?
On dira que c’est un chien-loup. Animal réputé pour son intelligence et son agressivité et qui doit être très sévèrement dressé pour être domestiqué. Tous les ans des dizaines d’enfants sont défigurés par le chien de la maison. Parfois certains sont dévorés.
L’Éducation nationale s’efforce — alors qu’elle a bien mieux à faire — de faire passer les loups pour de gentils animaux auprès des jeunes élèves. Dans quel but ? Dans quel but raconte-t-elle des histoires de « loups végétariens » (carnivores = méchants, végétariens = gentils).
L’Éducation nationale organise des fêtes au cours desquelles les élèves chantent : Je suis un loup, un loup sympa.
https://youtu.be/C‑hEz45YXac
Je redis qu’il y a bien mieux à apprendre, notamment que loup est un substantif masculin singulier.
Mais je me répète, j’écris tout cela sans la moindre animosité à votre égard.
🙂