Et maintenant le pharma-dollar

3 octobre 2020 | Aucun com­men­taire

L’éditorialiste ita­lien Andrea Cecchi avance une ana­lyse per­ti­nente dans sa der­nière publi­ca­tion [source : Il Farma-dol­la­ro].
Nous sou­hai­tons la par­ta­ger ici [tra­duc­tion Massimo Luce].

Le pistol-dollar, le pétro-dollar et maintenant le pharma-dollar

Pistol-dollar

Résumons :

La pro­gres­sion des évé­ne­ments qui a conduit le monde glo­ba­li­sé à accep­ter le gel de l’é­co­no­mie à l’u­nis­son est le résul­tat d’une ten­ta­tive concer­tée pour ten­ter de désa­mor­cer la consé­quence impli­cite d’un sys­tème moné­taire ban­cal car il est fon­dé sur la dette, et suit une pro­gres­sion expo­nen­tielle insou­te­nable avec le temps.

L’économie est basée sur le com­merce entre les nations. Il y a un vieux dic­ton qui dit : « Si les mar­chan­dises ne bougent pas, les chars bou­ge­ront » ! N’oublions pas l’importance abso­lu­ment vitale du com­merce dans le fonc­tion­ne­ment paci­fique du monde entier.
La qua­si-tota­li­té du mon­tant total du com­merce mon­dial est expri­mée dans une devise libel­lée en dol­lar amé­ri­cain.
Le dol­lar amé­ri­cain est le mono­pole exclu­sif d’un seul titre pri­vé : la Réserve fédé­rale (en anglais : Federal Reserve System, sou­vent rac­cour­ci en Federal Reserve ou Fed).

Compte tenu de l’im­por­tance que repré­sente le com­merce pour chaque nation et ayant pris acte du fait qu’il est expri­mé pré­ci­sé­ment en dol­lars amé­ri­cains, il n’est pas ris­qué de dire que la Réserve fédé­rale est l’ins­ti­tu­tion la plus puis­sante au monde en tant que créa­teur mono­po­lis­tique de dol­lars « ad libitum ».

Et c’est jus­te­ment « ad libi­tum » que la Réserve fédé­rale, pro­fi­tant de son avan­tage, a impri­mé des dol­lars et en a inon­dé le monde depuis 1971 dès lors que la mon­naie n’était plus indexée à l’étalon-or.

La Réserve fédérale est une institution commerciale qui produit et vend des dollars

Elle encou­rage donc en per­ma­nence un mar­ché mon­dial qui ne fonc­tionne qu’avec cette mon­naie. Grâce à toutes les grandes entre­prises mon­dia­li­sées, la Réserve fédé­rale s’efforce de main­te­nir cette situa­tion. Elle s’appuie bien enten­du éga­le­ment sur des canaux de pro­pa­gande plus effi­caces encore que sont les grands médias qui créent le contexte idéo­lo­gique et poli­tique auquel le public adhère.
Alors, com­ment créer un besoin éter­nel et majeur pour un pro­duit que je fabrique de manière illi­mi­tée, sans ris­quer que le public le rejette et cherche une alternative ?

Partant de là, on com­prend mieux les phé­no­mènes absurdes obser­vés récem­ment car ils sont tous impu­tables à la néces­si­té pour la Réserve fédé­rale de main­te­nir fer­me­ment sa posi­tion extra­or­di­nai­re­ment pri­vi­lé­giée de contrôle de l’u­ni­té moné­taire de réfé­rence dans laquelle se moule le com­merce mon­dial, et sur­tout le com­merce du pétrole, indis­pen­sable à la sur­vie de toute l’hu­ma­ni­té dans le para­digme actuel.

Il est important ici de rappeler brièvement le fonctionnement du système des pétrodollars :

Nous avons tous enten­du par­ler de pétro­dol­lars, mais peut-être est-il temps d’en appro­fon­dir un peu le sens, car c’est pré­ci­sé­ment dans le méca­nisme de fonc­tion­ne­ment qui lie le dol­lar au pétrole que se joue l’a­ve­nir de l’é­co­no­mie planétaire.

Les expor­ta­tions amé­ri­caines sont libel­lées en dol­lars. Or cette uni­té moné­taire est émise de manière débri­dée et obs­cure. Mais le reste du monde en a besoin car c’est la seule mon­naie avec laquelle vous pou­vez faire du commerce.

Si la Russie veut ache­ter quoi que ce soit à la Chine et vice ver­sa, les deux par­te­naires com­mer­ciaux doivent d’a­bord conver­tir leurs devises en dol­lars amé­ri­cains, même si les choses sont en train de changer.

Désormais cer­tains échanges sont libel­lés en euros, mais l’o­bli­ga­tion de payer les tran­sac­tions pétro­lières en dol­lars demeure. Tous les pays du monde ont besoin d’éner­gie et, mal­gré tout le bat­tage média­tique autour des éner­gies renou­ve­lables, la prin­ci­pale éner­gie reste tou­jours cette source fos­sile déri­vée du pétrole.
Sans pétrole, la vie humaine, telle que nous la connais­sons actuel­le­ment, ne serait pas pos­sible.
8 mil­liards de per­sonnes par­viennent à se nour­rir grâce à une agri­cul­ture indus­trielle pra­ti­quée avec une forte consom­ma­tion d’hy­dro­car­bures uti­li­sés à la fois comme car­bu­rant pour les machines et comme engrais, pes­ti­cides, etc.Pétrodollar

Tout pays du monde, pour acheter du pétrole, doit d’abord acheter des dollars américains

Ce sont les accords conclus avec l’OPEP et c’est l’é­tape obli­ga­toire qui main­tient l’en­semble du sys­tème. Voyons com­ment fonc­tionne le méca­nisme de paie­ment :
Le pétrole brut, une fois extrait, est mis sur le mar­ché à un prix expri­mé en dol­lars le baril. Ce mar­ché est extrê­me­ment car­tel­li­sé autour de struc­tures oli­go­po­lis­tiques. L’une des noms les plus influentes est cer­tai­ne­ment la Standard Oil-Exxon Mobile de la famille Rockefeller. La même famille contrôle éga­le­ment les grandes banques amé­ri­caines qui sont les plus gros action­naires de la Réserve fédé­rale, qui est aus­si un cartel !

Le pétrole ven­du par les com­pa­gnies pétro­lières est payé en dépo­sant des dol­lars sur les comptes cou­rants déte­nus auprès des banques appar­te­nant aux mêmes familles, ou bien ces dol­lars se retrouvent dans les réserves de change des banques cen­trales de divers pays. Dans tous les cas, les bons du Trésor amé­ri­cains sont presque tou­jours ache­tés avec ces dol­lars, contri­buant ain­si à main­te­nir les taux d’in­té­rêt de la dette publique amé­ri­caine à un niveau bas.

Le pays expor­ta­teurs de pétrole brut se contentent de rece­voir le cou­pon que le Trésor amé­ri­cain paie sur sa dette repré­sen­tée par les bons du Trésor.

Les États-Unis fabriquent donc des mil­liards de bits élec­tro­niques libel­lés en dol­lars sans fon­de­ment réel (autre que la supré­ma­tie mili­taire), et d’autres pays les acceptent parce qu’ils savent qu’ils peuvent les échan­ger contre d’autres biens ou ser­vices dans le monde ou les dépen­ser en impor­tant de ces mêmes États-Unis.

De cette manière, la dette publique aug­mente, mais les taux res­tent bas garan­tis­sant des éco­no­mies sur les inté­rêts à payer.

Beaucoup de gens ne s’en rendent pas compte, mais les États-Unis ont un dés­équi­libre com­mer­cial d’en­vi­ron 620 mil­liards de dol­lars. Afin de com­pen­ser ce dés­équi­libre, plus d’un demi-mil­liard de dol­lars sortent des États-Unis par rap­port à ce qui est entré(1).

Les États-Unis fabriquent des dollars et les exportent en échange des produits dont le pays a besoin

La dynas­tie des Saoud d’Arabie saou­dite est l’un des plus grands expor­ta­teurs de pétrole au monde. Ces der­niers mois, nous avons remar­qué une cer­taine ner­vo­si­té de la part des Saoudiens à main­te­nir ce méca­nisme en place. Si les Saoudiens ou d’autres pays expor­ta­teurs de pétrole déci­daient de chan­ger les règles du mar­ché des pétro­dol­lars, les effets entraî­ne­raient un bou­le­ver­se­ment com­plet de l’é­co­no­mie américaine.

Mais il y a d’autres élé­ments de ten­sion qui s’a­joutent à ceux rela­tifs à l’Arabie saou­dite. Nous avons en fait affaire aux deux seules autres super­puis­sances pla­né­taires : la Chine et la Russie.
• Aujourd’hui, la Russie est le plus grand expor­ta­teur de pétrole au monde.
• Aujourd’hui, la Chine orien­tale est le plus grand impor­ta­teur de pétrole au monde.

Pourquoi la Chine et la Russie devraient-elles continuer à commercer entre elles via le dollar américain ?

La Chine l’a fait savoir en publiant la décla­ra­tion publique sui­vante par l’in­ter­mé­diaire de sa prin­ci­pale agence de presse : « Les moments pénibles où le des­tin du peuple est entre les mains d’une nation hypo­crite doivent prendre fin ».

La Chine est assise sur une mon­tagne de dol­lars grâce à son excé­dent commercial.

Les États-Unis diluent la valeur de ces dol­lars chaque mois en créant des cen­taines de mil­lions de nou­veaux dol­lars par jour grâce au pro­gramme appe­lé « Quantitative Easing »(2).

Pour l’ins­tant, le mono­pole des pétro­dol­lars main­tient ce sys­tème de paie­ments et les éco­no­mies inter­na­tio­nales dans un équi­libre très pré­caire. Pour gar­der tout cela sur pied, vous devez à tout prix main­te­nir éle­vée la demande mon­diale en dol­lars amé­ri­cains. Si la demande en trilliards de dol­lars ralen­tit ou com­mence à bais­ser, la Réserve fédé­rale doit agir sur les évé­ne­ments en créant un arti­fice pour res­tau­rer le flux de dol­lars dont elle a besoin.

Le meilleur client d’une banque est un État

La meilleure rai­son pour laquelle un État doit s’en­det­ter est de faire face à une situa­tion d’ur­gence. Si l’ur­gence ne sur­vient pas spon­ta­né­ment, il convient donc de la créer de manière artificielle.

Et voi­là que… miracle ! Un méchant virus sur­git. En réa­li­té : quelle aubaine !
Une nou­velle pièce vient donc s’a­jou­ter à celle pré­cé­dem­ment ana­ly­sée dans l’article « Le bon virus au bon moment ».
Très for­tui­te­ment tous les pays du monde se retrouvent, tous ensemble, à faire faire face à une urgence pour laquelle des cen­taines de mil­liards de dol­lars sont néces­saires, non seule­ment pour régler la situa­tion finan­cière, mais pour — cerise sur le gâteau — ache­ter des médi­ca­ments, des masques, des machines et des équi­pe­ments médi­caux et enfin des vac­cins, des mil­liards de vac­cins. Bref tout ce qui est pro­duit et com­mer­cia­li­sé en dol­lars américains.

Pour cette ana­lyse, je m’ap­puie sur l’ex­cellent rap­port de TP Wilkinson dans cet article : « Dante et l’enfer, le qua­trième cercle »(3).

Dante - Divine comédie

Illsutration par Gustave Doré de la Divine comé­die de Dante

Cet article recons­ti­tue intel­li­gem­ment la chaîne de contrôle de l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique et il s’a­vère qu’elle aus­si est direc­te­ment contrô­lée par les mêmes dynas­ties du pétrole et des banques. L’auteur explique que l’OPEP du car­tel phar­ma­ceu­tique s’ap­pelle OMS, Organisation Mondiale de la Santé. L’euphémisme de « san­té publique » est uti­li­sé pour la mise en vente de pro­duits de fabri­ca­tion oli­go­po­lis­tique. Il est indé­niable que les fon­de­ments avé­rés de la san­té publique découlent de modes de vie et de tra­vail sains, de l’air pur, de la qua­li­té des ali­ments et de l’eau. Au lieu de cela, des pro­to­coles mon­diaux sont impo­sés dans les­quels la san­té ne peut être obte­nue que par l’a­chat d’im­menses quan­ti­tés de médicaments.

Le mot anglais pour médicament est « drogue »

Mais le com­merce de médi­ca­ments est légal tan­dis que le tra­fic de drogue ne l’est pas. Tous les médi­ca­ments sont des déri­vés opia­cés ou pétro­chi­miques et font par­tie inté­grante de la triade qui anime le capi­ta­lisme moderne : drogues, pétrole et armes. L’industrie pétro­lière est aux mains de deux groupes dynas­tiques ain­si que l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique, issue de la guerre de l’o­pium de l’empire anglo-amé­ri­cain où le com­merce et la drogue avaient besoin de la force per­sua­sive des armes.

Ainsi le masque por­té par­tout dans le monde vient au secours du dol­lar en réunis­sant sous cette muse­lière le mono­pole moné­taire de la Réserve fédé­rale, les échanges expri­més par les trois prin­ci­pales indus­tries : l’ar­me­ment, le pétrole et la drogue.

Vous ne pou­vez sor­tir d’une grosse dette que de 3 façons :
• la rem­bour­ser par la crois­sance éco­no­mique (mmmm … ???)
• en l’effaçant par une impor­tante infla­tion (méthode his­to­ri­que­ment la plus fré­quente)
• avec une bonne guerre (qui accom­pagne géné­ra­le­ment une forte inflation).

Alors posons-nous la ques­tion : la troi­sième guerre mon­diale a‑t-elle déjà com­men­cé ? Une guerre mon­diale contre un virus qui ne peut être vain­cu qu’en ache­tant des vac­cins et des médi­ca­ments qui seront payés en dollars ?

À la lumière de tout cela, en bref :
Le virus est une opé­ra­tion glo­bale concer­tée par les banques avec les grands centres de Pouvoir
• pour obte­nir cer­tains résul­tats éco­no­miques et de contrôle utiles à la mise en place de nou­veaux sys­tèmes moné­taires
• pour gérer les paie­ments en cas de catas­trophe finan­cière qui pour­raient être blo­qués par les ver­rous mis en place
• et pour main­te­nir une demande arti­fi­cielle de dol­lars amé­ri­cains néces­saire au main­tien de sa valeur et sa cré­di­bi­li­té à une époque d’ex­pan­sion moné­taire sans précédent.

La situa­tion actuelle conti­nue­ra encore et encore pen­dant plu­sieurs années et tant qu’il est pos­sible de la faire durer, comme dans le film « Operation Jupons »(4) où de jolies filles font avan­cer le sous-marin en émoi à l’aide d’un sou­tien-gorge. Donc par tous les moyens, aus­si ridi­cules ou incroyables soient-ils. Cela ne s’ar­rê­te­ra pas tant qu’ils n’au­ront pas fixé l’é­qui­libre de la bulle galac­tique du REPO(5) et des déri­vés et cela pren­dra du temps, car si elle éclate c’est pire (désen­det­te­ment).

Tout cela avec l’a­gen­da « vert » qui nous habi­tue­ra à être heu­reux d’a­voir moins, à consom­mer moins et à mou­rir plus tôt.

Au fur et à mesure que la bulle se dégonfle, l’ap­pau­vris­se­ment pro­gres­sif des classes moyennes du monde déve­lop­pé se fera par l’in­fla­tion, en par­ti­cu­lier dans le prix des pro­duits de pre­mière néces­si­té dont la rare­té sera éga­le­ment créée. Le manque ou la rare­té des biens de consom­ma­tion seront faci­le­ment attri­bués à la Covid-19 qui a inter­rom­pu la chaîne de pro­duc­tion et aux phé­no­mènes cli­ma­tiques dus à la pol­lu­tion et à la surpopulation.

Il sera donc facile d’im­po­ser n’im­porte quelle mesure au peuple qui s’est habi­tué à souf­frir pas­si­ve­ment, comme un chien appri­voi­sé. L’animal, après les pre­miers coups de bâton, com­prend et se sou­vient immé­dia­te­ment des sucre­ries pour aller se cou­cher, des sucre­ries pour faire les besoins et où se trouve le bol avec les croquettes.CP - Loup - confusion - Gentil loup

Il en sera de même pour l’homme de demain : confi­né au che­nil, mas­qué, vac­ci­né, condam­né à une amende, taxé, effrayé, appau­vri et docile. Utile seule­ment quand il s’as­sied tran­quille­ment dans un coin et tend obli­geam­ment son cou vers la gamelle.

Andrea Cecchi

(1) [NDLR] Nous ne com­pre­nons pas ce chiffre puisque, selon le Trésor amé­ri­cain, le défi­cit com­mer­cial fédé­ral s’établit en 2019 à 984 mil­liards de dol­lars. Il convien­drait donc de par­ler d’un trilliard de dol­lars fabri­qués par la Réserve fédé­rale sur la seule année 2019.

(2) [NDLR] Le Quantitative easing (par­fois appe­lé QE) — pro­grammes d’assouplissement quan­ti­ta­tif — est le fait, pour une banque cen­trale, d’a­che­ter des actifs (en géné­ral des titres) avec de la mon­naie qu’elle crée. Initiés par la Banque du Japon, ces pro­grammes ont ensuite été mis en œuvre au Royaume Uni, puis dans la zone euro. Ainsi plu­sieurs banques cen­trales, à l’instar de la Réserve fédé­rale, créent donc de la mon­naie de singe en ache­tant de la mon­naie de singe.

(3) [NDLR] Le qua­trième cercle dans la Comédie divine de Dante est celui des avares et pro­digues. La troupe des avares et celle des pro­digues forment cha­cune un demi-cercle. Enfermés cha­cun dans leurs excès, avares et pro­digues, se cognent et s’essoufflent. Leur déme­sure les condamne à ne pou­voir avan­cer ; l’énergie de leur tré­pi­da­tion ne pro­duit rien ; leur atti­tude est vaine.
Dans le même chant, Dante décline une concep­tion pro­vi­den­tielle de la for­tune : ses revers sont des chances puisqu’ils nous apprennent davan­tage la mesure (ligne 60)
« Ainsi voit-on sou­vent les hommes chan­ger d’état…(ligne 90)
Ainsi un peuple règne et un autre lan­guit
Suivant la déci­sion de cette intel­li­gence qui reste cachée comme ser­pent dans l’herbe. » [PhiloPhil]

(4) [NDLR] Opération jupons - FilmOpérations jupons est un film très mièvre qui raconte l’his­toire d’un sous-marin qui doit faire escale sur une île pour y recueillir cinq infir­mières-offi­ciers qui sèment le trouble dans l’équipage.

(5) [NDLR] Acronyme de « Sale and Repurchase Agreement ». Plus d’explications ici. Lire aus­si : REPO, le mar­ché finan­cier de tous les dangers

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