Disparition programmée de l’argent liquide
Nous vous avons souvent parlé ici de la future disparition du « cash », au profit d’une monnaie exclusivement numérique. Les choses se précisent… non sans une certaine précipitation.
D’une manière hypocrite, Christine Lagarde a annoncé dimanche dernier le lancement d’une soi-disant enquête d’opinion concernant l’émission d’un euro numérique.
Ainsi l’ancienne directrice générale du Fonds Monétaire Internationale (FMI) et actuelle présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé de ne pas attendre la fin des déconfinements pour lever le voile sur les projets de transformation du système financier de l’institution :
Cette démarche est fondée sur l’hypocrisie parce que la décision, comme nous l’avons écrit déjà plusieurs fois, est prise depuis longtemps. Cette enquête d’opinion ne servira en fait qu’à préciser la manière d’annoncer les choses. Si le public accepte cette monnaie électronique, pas de problème. Mais s’il la rejette, il faudra compter alors sur les médias pour, selon l’expression utilisée maintes fois, « faire de la pédagogie », c’est à dire un chantage à la peur de l’effondrement d’un système qui est effectivement condamné depuis 2008.
En réalité, ce projet est engagé depuis presqu’un an, quand Benoît Cœuré a été désigné à la tête de la banque centrale des banquiers centraux, la BRI (Banque des Règlements Internationaux).
La grosse différence serait que ce nouvel Euro numérique ne serait plus seulement une monnaie destinée aux seules banques, mais à l’ensemble des particuliers et des entreprises.
Autrement dit, c’est la banque centrale qui prendra le contrôle de l’inscription numérique de l’épargne des citoyens et qui gérera les transactions du quotidien au lieu de vos banques habituelles.
Dès lors, de sérieuses questions se posent : comment nos dépenses resteront-elles de l’ordre du privé ? Qui pourra le garantir ? Qui supervisera le crédit ? Qui pourra prêter à qui ? Et comment ? Qui remboursera quoi, à quel prix et sous quel délai ?
Sous prétexte de commodité, de « sécurité » des transactions (plus de piratage des cartes de crédit), le citoyen renoncera à détenir de l’argent sur son compte (certes, ce n’est plus depuis longtemps qu’une simple inscription numérique, mais elle reste transférable d’un établissement à un autre). Surtout, il n’aura plus la possibilité de convertir ses avoirs en cash en tirant des billets dans des distributeurs qui se font déjà de plus en plus rares.
On vous expliquera dans un premier temps que, de cette manière, toutes les transactions seront dématérialisées, et donc que la question de l’argent occulte ou sale s’en trouvera résolue. Plus de cash donc, et autrement dit plus de travail au noir, plus de trafics, ni de corruption, en principe !
Puis viendra le temps de la propagande : si vous détenez du cash et ne réalisez que peu de transactions « traçables », vous serez potentiellement suspect. On vous accusera de chercher à échapper à la surveillance d’un « système qui voit presque tout » et donc, qui se méfie de ce qu’il ne voit pas. Les artisans, commerçants (toutes ces professions revêches car elles ne sont pas entrées dans le moule globalisé du salariat globalisé), déjà bien éprouvés par les confinements se sentiront-ils visés ?
Mais ce qui rassure les autorités monétaires, ce sera l’impossibilité d’un retrait massif de votre épargne, ou pire de son exportation vers un paradis fiscal (cela sera réservé à une élite initiée ∴), solution à laquelle chaque Français peut penser pour éviter la confiscation de ses avoirs.
En revanche si vous êtes docile et compréhensif, on pourra vous récompenser par un « revenu universel » (déjà évoqué par Benoît Hamon lors des primaires socialistes de 2017). Ce revenu universel serait versé directement par la Banque Centrale pour finir d’asservir le peuple.
Un autre avantage pour la BCE c’est de pouvoir mesurer immédiatement quel usage est fait de cet « argent magique », de corriger le tir si d’aventure les flux ne prenaient pas la direction escomptée, et d’inciter le titulaire du compte à dépenser là où on lui dit de dépenser.
La monnaie — qui s’est découplée de l’or depuis 1971 — se fabriquera et s’évaporera au gré des manipulations informatiques. Le rêve des alchimistes (notre illustration à la une) de transformer le plomb en or se réalise enfin. Mieux que ça : même plus besoin de plomb !
Les gouvernements n’auront plus qu’à orienter l’action des médias dans le sens souhaité. Ceux-ci n’existant plus que grâce aux subventions d’État et à la publicité des groupes globalisés, sauront pousser les titulaires de comptes dans les bonnes directions, (ce qui se fait déjà, je vous le concède) ou au contraire, leur interdire l’usage de leur argent pour des causes n’allant pas dans le sens voulu. On pourra aussi imaginer des « punitions », par exemple pour un refus d’une vaccination obligatoire (suivez mon regard), il ne reste qu’à imaginer quelle forme elles prendront.
Les dettes pesant sur les générations futures, qui s’alourdissent chaque mois, sont déjà colossales. Elles ne sont déjà plus remboursables depuis longtemps, et la crise de cette année n’a fait qu’amplifier le désastre avec tous les emprunts souscrits pour soutenir une économie qu’on s’est efforcée de détruire. Cette « monnaie dette » sera donc progressivement transformée en « unités » de monnaie « banque centrale », vous aurez le choix entre les prendre ou les laisser. Mais on vous rappellera discrètement qu’en d’autres temps, un pays appelé la Grèce avait failli en mourir et qu’il ne fallait surtout pas l’imiter !
Bien sûr, tout cela est difficile à croire aujourd’hui si l’on n’est pas un peu « éveillé » et dégagé de l’emprise idéologique des médias Main Stream. On va dire que l’on exagère, que c’est impossible, que c’est de la science fiction, que vous êtes « complotiste » et donc « antisémite » (lire Nice-Matin nous interdit de réfléchir du 30 mars 2020). Mais si on vous avait dit il y a juste un an, qu’il vous faudrait une attestation écrite pour sortir faire pisser le chien, vous auriez dit quoi ?
Avec la peur, les gens sont prêts à tout accepter. Voilà pourquoi nos dirigeants malhonnêtes en usent et en abusent.
Patrice LEMAÎTRE
Personnellement je suis contre que le cash disparaisse. Il peut y avoir les 2. Mais je me sens beaucoup plus en sécurité de savoir que l’on peut retirer l’argent de sa banque si il y a une grosse crise à venir. Bref ! L’argent liquide doit exister pour le respect de la vie privée aussi.
Nous devons refuser le « tout numérique » sur lequel nous ne pourrons pas avoir la main.
Il n’est pas question de nous imposer un service qui est payant.
En effet, aujourd’hui on vous pousse à détenir une carte de paiement au prétexte « que c’est pratique » !!!
La carte bancaire est payante pour tous ceux qui en possèdent une et les commerçants versent aux banques un pourcentage sur chaque transaction (vente de marchandise ou service) : double peine. On paye 2 fois un service que l’on nous impose.
Mon devoir n’est pas de remplir les caisses des banques mais celui de profiter au mieux du fruit de mon travail.
C’est sans compter le chômage qui va en découdre par la fermeture des agences bancaires et autres services qui permettent encore aujourd’hui d’avoir des rapports avec des « humains ». J.D. Nice
Jamais de l argent numérique, du liquide un billet c est bien mieux et au moins ils n auront à gérer, connaître ce que nous avons sur nos comptes ! Un référendum sur le sujet et ne pas une fois de plus nous imposer ce que souhaitent les soit disant hautes intelligences. Pas de disparition d argent liquide des agences bancaires ou l on peut avoir un Contact humain par de l I.A.
bonjour
un referendum oui mais il doit y avoir au moins 90% de votants pas 30% comme dernièrement
après il ne faut pas s étonner que la vaseline se vende bien