De Vinci à Vince, l’histoire du parachutisme est étroitement liée à l’Histoire de France
Le 17 novembre 2020, le Français Vincent Reffet, alias Vince, a effectué son dernier saut à 36 ans
Il est décédé à la suite d” un accident de deltaplane motorisé à Dubaï. Parachutiste professionnel, 17 000 sauts, il a exploré toutes les disciplines de ce sport. Premier saut à 16 ans, équipe de France de parachutisme et puis une rafale d’exploits dans tous les domaines du saut dans le vide.
Relevons par exemple :
• le « base jump », saut à partir d’un point fixe : falaise, un gratte-ciel, etc.
• le « wingsuit », encore un mot anglais, comprenez « aile costume ». Ce mode de saut fut inauguré par le malheureux tailleur français Henry François Reichelt qui a ouvert la voie de cet habit en sautant de la Tour Eiffel. Il s’écrasa plus bas.
C’est avec le même type de costume que Vince « taylor » vole en formation avec la prestigieuse Patrouille de France.
Et encore :
Ou encore cet exploit inouï : Vince Reffet et Fred Fugen, tous deux savoyards, s’élancent d’un sommet alpin à plus de 4000 m et rejoignent un avion en plein vol !
Autre exploit sous d’autres cieux :
C’est le plus français des Italiens Léonard de Vinci qui imagina le parachute en 1485.
Il en a rêvé, le Français André Jacques Garnerin l’a fait en 1797 en sautant d’un ballon au-dessus du parc Monceau à Paris. Il a ouvert la voie du ciel.
Les Français ont toujours été les premiers dans ce domaine
L’équipe de France de parachutisme rafle tous les podiums des multiples championnats du monde. Seulement voilà, le parachutisme ne fait pas recette dans les médias. Ce n’est pas même une discipline olympique, car considéré comme un sport mécanique au même titre que la moto ou la course automobile. Pour leurs descentes, je ne sache pas que les skieurs remontent les pistes à peaux de phoque.
Le courage, l’engagement, la prise de risque, ça n’est plus vraiment dans l’air du temps dans cette société du confort facile. Pire, il y a même une connotation négative dans ce simple mot : para.
En effet, au-delà de cet aspect sportif, chacun sait que le parachutiste est emblématique des troupes d’assaut. Là-aussi, les Français sont les meilleurs du monde. Mais tout ce qui fait la fierté d’être français est rejeté par nos médias.
En passant par la portière, Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi, Qu’un jour il pourrait se faire Malgré toi, oui, malgré toi, la, la, la… Qu’après une chute libre Tu auras cessé de vivre, la, la, la… Entorché dans l’atmosphère Tu tomberas comme une pierre. |
Bref, ce Vincent Reffet n’aura pas la Légion d’honneur pourtant distribuée par paquets de dix aux footballeurs ou autres méritants de la République.
Erwan Bergot écrivait : « Le para ne va pas au ciel, il y retourne ».
Par Saint Michel, vive les paras !
Michel Lebon
Merci pour cette précision technique. Et désolé d’avoir « offensé » malgré moi le pratiquant de deltaplane en vol libre. Je ne vois pas en quoi cet article jette le discrédit sur le deltaplane.
Vince est bien décédé avec un prototype de deltaplane motorisé. Il a exploré TOUTES ces disciplines de l’air.
Ceci-dit, je doute que le grand public fasse la nuance entre tous ces engins, ULM, Jetman, paramoteur, etc.
Fake news, journaliste incompétent, je mettrai cela au crédit de votre susceptibilité pointilleuse.
Dommage que vous n’ayez pas retenu le sens de mon article qui ne se voulait pas être une fiche technique.
Dramatique accident… comme tout accident. Un aventurier (un explorateur) « très expérimenté » s’en est allé trop tôt en pratiquant sa dernière passion (une de ses nombreuses passions de l’air ).
Un bel article à la mémoire de Vincent et de ces exploits extraordinaires ?
Mais FAKE NEWS. Car il est dommage qu’un journaliste incompétent, jette le discrédit sur le DELTAPLANE.
Une activité magnifique qui s’est développée depuis les années 70. Une activité qui est la seule à procurer la sensation de voler véritablement comme un oiseau (avec le battement d’ailes en moins), de part ses performances (voler pendant des heures et des centaines de km) et la position du pilote (allongé sur le ventre), sans autre énergie que celles naturelles de l’atmosphère (thermique et dynamique). Une activité qui permet de décoller sur pente faible en quelques foulées et de se reposer au même endroit en fonction des énergies naturelles disponibles (thermique et dynamique) de l’atmosphère… comme les oiseaux.
Le DELTAPLANE a été rejoint par le parapente, en 1985, dans la fédération des activités de vols écologiques, la fédération de VOL LIBRE. Le parapente offre le même plaisir de voler sans autre énergie que celle de l’atmosphère avec aussi la sensation de voler comme un oiseau qui volerait assis ou allongé sur le dos, les pieds en avant.
Le journalisme sérieux a un devoir d’informer correctement et d’instruire la société, pas de jeter le discrédit sur certaines activités.
Le problème est le même quand des journalistes peu scrupuleux ou incompétents informent d’un accident de petit avion léger ou d’autogyre (tous les deux classés ULM) et illustrent avec une photo d’ULM Pendulaire (« LE » deltaplane à Moteur).
Ne confondez pas « JETMAN » et « Deltaplane à Moteur »
Et ce n’est pas avec le même type de costume que Vince « taylor » vole en formation avec la prestigieuse Patrouille de France. C’est avec une aile rigide en carbone de 2,4 m d’envergure munie de réacteurs. Rien à voir avec un deltaplane à moteur.
Mais nous sommes au siècle de l’illusion et de la tromperie facile…
J’ai beau relire l’article, je ne vois où le journaliste parle en mal du delta-plane ou du parapente.… Vous êtes súr de votre accusation ?