Samain, Toussaint, Halloween
[Réédition de notre article du 30 octobre 2020]
Samain, Toussaint, Halloween : les fêtes du premier novembre
Samain est, au premier novembre, la fête irlandaise de loin la plus attestée ou, au moins, celle dont les mentions sont les plus fréquentes dans les récits mythologiques et épiques, celle qui a le plus intéressé et intrigué les érudits. C’est en effet le moment où les Hommes ont accès à l’Autre Monde parce que l’éternité du Sid (mot qui signifie « la paix », un monde parallèle au nôtre) pénètre le temps et en suspend le cours. Les messagères des dieux viennent aussi chercher les heureux mortels qu’elles ont élus parce que précisément, la suspension du temps annihile provisoirement toute différence entre l’Autre Monde et le monde des Hommes et fait tomber toutes les barrières. C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de Samain est celui du Sid brièvement confondu avec celui de l’humanité. Les hommes ont pendant quelques jours accès au monde des dieux sans verser dans l’outrance ou le sacrilège.
La place de Samain dans le calendrier
Il n’y a pas de problème calendaire à proprement parler mais ce sont quelques interprétations irlandaises des termes utilisés ça ou là pour désigner la fête qui doivent être mentionnées et élucidées afin d’éviter toute ambiguïté dans l’emploi des mots.
Pour les commentateurs irlandais, il existe trois définitions concurrentes de Samain :
1. « Cetsoman », premier mai, ou bien « Cetsamain », premier mouvement du temps d‘été.
2. « Samrad », été, sam en hébreu, sol en latin ; Samrad est donc la course accomplie par le soleil alors que sa chaleur et sa hauteur sont les plus agréables.
3. « Samfuin », affaiblissement de l’été, mort de l’été.
À consulter les irlandais médiévaux, on ne sortirait pas de ces interprétations étymologiques contestables. Il est évident que sam n’a rien de commun avec un quelconque mot hébreu, et que le suffixe ‑rad de samrad n’est pas le nom de la course. Mais il ne s’agit pas que d’étymologie : l’examen linguistique établit que trois notions convergent, selon la conception irlandaise de la fête dans le nom Samain. La première par étymologie réelle (une réunion), les deux autres par étymologie analogique (été) et symbolique (plaisir, repos).
C’est de cela dont il faut tenir compte, car l’unanimité des commentaires antiques démontre l’existence d’une base traditionnelle quant à la date de célébration.
La « Samnha » ou « jour de Samain » est encore le premier novembre en irlandais moderne. Samain est à la fois la fête des morts et le jour de la Toussaint, et il faut bien, bon gré mal gré, placer en novembre la fête irlandaise de novembre !
Sam désignant l’été, il reste définitivement acquis que, aux yeux des Irlandais d’autrefois, Samain était une agréable réunion, qui récapitulait ou résumait l’été. Ce n’est pas là bien entendu, tout ce en quoi se résume le symbolisme de la fête….
Peu importe aussi que, par suite d’un réglage calendaire différent du nôtre, le ou les jours de Samain ne tombent pas avec une régularité mathématique le premier novembre. Dépendant d’un calendrier luni-solaire, Samain ne pouvait pas être une fête fixe et un déplacement de la date ne détruit pas la division de l’année celtique en deux grandes saisons, été et hiver, correspondant au régime climatique de l’Europe nord-occidentale….
Autrement dit, pour qui connait un peu les textes celtiques, le problème de la date de Samain ne se pose pas. Il ne peut pas se poser : à Samain, il neige parfois…. comme on peut le lire dans différents textes des sagas irlandaises…
La fête de l’obligation
Samain est en premier une fête d’obligation dont la durée est clairement déterminée. L’expression « fête d’obligation » reste approximative quand elle est appliquée à une fête préchrétienne dont, au fond, l’essentiel nous échappe, mais elle est commode et signifiante pour en exprimer l’universalité contraignante. Une telle fête se célébrait dignement. Voici un extrait de « La naissance de Conchobar » (Dans la mythologie celtique irlandaise, Conchobar Mac Nessa (c’est-à-dire « Secours de chien » fils de Ness) est l’archétype de la royauté celtique : redistributeur des richesses, œuvrant pour la prospérité de son peuple et l’équilibre. De nombreuses guerres l’opposent aux autres royaumes d’Irlande.)
Mais c’était Conchobar lui-même qui prenait la direction des repas à la fête de Samain, à cause de la grande affluence. L’assemblée dont il avait à s’occuper à cette fête était forcément nombreuse, car tout homme d’Ulster qui ne venait pas la nuit de Samain à Emain, la capitale, perdait aussitôt l’esprit ; le matin même on creusait sa fosse, et, sur la tombe, se dressait la pierre funèbre. Conchobar avait donc beaucoup à faire. L’usage était que les trois jours avant Samain et les trois jours après Samain, les Ulates (habitants d’Ulster) étaient réunis et mangeaient dans le palais de Conchobar.
Mais c’était Conchobar lui-même qui prenait la direction des repas à la fête de Samain, à cause de la grande affluence. L’assemblée dont il avait à s’occuper à cette fête était forcément nombreuse, car tout homme d’Ulster qui ne venait pas la nuit de Samain à Emain, la capitale, perdait aussitôt l’esprit ; le matin même on creusait sa fosse, et, sur la tombe, se dressait la pierre funèbre. Conchobar avait donc beaucoup à faire. L’usage était que les trois jours avant Samain et les trois jours après Samain, les Ulates (habitants d’Ulster) étaient réunis et mangeaient dans le palais de Conchobar.
Trois jours avant et trois jours après et le jour même de la fête, font sept jours, une semaine exactement, un peu comme les congés scolaires il y a quelques années…. Mais on voit là que la fête n’a rien de lugubre. Et les prescriptions alimentaires décrites dans les sagas, ressembleraient passablement aux très profanes débauches de victuailles que les européens actuels consacrent, quand ils en ont le temps et l’envie, aux fêtes de fin d’année, Noël et le Nouvel An !!!!
Le seul point noir est la punition mortelle qui frappe les absents et classe la festivité entière au chapitre de la religion. Un festin dont on ne peut se dispenser sans encourir la peine de la folie et de mort est un festin rituel. Les textes connus ne donneront que des bribes de ces rites, mais l’obligation en est la marque première.
Samain et la « troisième fonction »
Compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui de la structure de la société celtique après les travaux, entre autres, de Dumézil, il ne faut pas s’attendre à ce que la « troisième fonction », productrice et artisanale, tienne la plus grande place dans la fête du premier novembre. De toute manière, Samain n’est manifestement pas une fête agricole ! À côté de l’ouverture du Sid, ce qu’on a surtout vu à Samain, c’est une forme d’offrande…
Mais les distinctions et les hiérarchies sociales des trois fonctions sacerdotale, militaire, et productrice ou artisanale, ne tournent nullement en « lutte des classes ». Bien au contraire, il faut renoncer définitivement à l’idée que la mythologie celtique, et par conséquent l’organisation profonde des fêtes seraient des reflets historiques de la conquête celtique en Europe occidentale. La hiérarchie du roi, du druide, du guerrier et du plébéien se traduit matériellement par des différences de rang et de qualité des plats servis au festin…. Quant à la tendance des textes à ne faire état que des personnages de ce que nous nommons aujourd’hui l’aristocratie, c’est celle de toutes les épopées et toutes les légendes, depuis Homère jusqu’au Moyen Age. C’est la même tendance, de toutes les histoires « officielles » de toutes les époques, lesquelles n’ont jamais considéré le « peuple » que comme une entité anonyme et quantitative. Les Celtes n’ont été à cet égard, ni pires ni meilleurs que la plupart des autres ethnies indo-européennes….
Pour en revenir à Samain, l’ordonnance de la fête, telle qu’on peut la cerner à travers les sagas irlandaises, suit pas à pas un rituel bien net :
• Au niveau le plus bas, le peuple rend hommage à ses idoles avant d’aller prendre sa petite part du festin et assister aux jeux.
• Au niveau de la classe guerrière, a lieu l’essentiel des banquets, festins et beuveries, c’est à dire la partie la plus visible de la fête.
• Au niveau sacerdotal, on allume le feu et pratique les sacrifices. Puis, on préside aux assemblées légales auxquelles prennent part le roi et les nobles.
Tout ce que nous venons de voir nous permet d’affirmer que Samain est bien une fête totale, mobilisant les vivants de la terre, aussi bien que les heureux habitants de l’autre monde (le sid), réclamant le concours de toutes les classes sociales, et dans laquelle la répartition fonctionnelle tripartie de la plus ancienne société indo-européenne a été conservée. Les traces qui nous restent des cérémonies, tous les souvenirs de Samain font penser à une fête intelligemment équilibrée. Samain n’est pas seulement une rencontre de l’humain et du divin, c’est aussi l’affirmation, élevée à la hauteur d’un principe immuable, de la supériorité du divin sur l’humain. C’est certainement en vertu de ce principe non écrit, mais qu’on peut déduire, que l’histoire celtique se transpose constamment en mythes de l’Autre Monde, que la Samain médiévale, puisque cette fête va perdurer très longtemps en Irlande, respecte encore les normes fonctionnelles qui régissaient la société des Dieux…
De Samain à la Toussaint
De la fête des morts à Halloween
Encore célébrée dans le monde, la Samain n’est autre que la fête aujourd’hui connue sous le nom d’Halloween. Remontant à 500 avant J.C., cet événement majeur dans la vie des Celtes représentait en vérité un enjeu spirituel fort où les vivants, entraient en communication avec les morts le temps d’une nuit… Bien moins commercial qu’aujourd’hui, cet événement était pris très au sérieux par la population celte, et constituait un moment majeur dans sa vie quotidienne.
Chez les Celtes l’année était ponctuée de 4 étapes majeures :
• Imbolc fêtait le printemps,
• Beltaine l’été,
• Lugnasad l’automne et
• Samain annonçait l’hiver.
L’époque de la Samain annonçait la fin des récoltes, l’arrivée du froid et la fameuse nuit où le Dieu de la Mort permettrait aux morts de vivre le temps de quelques heures aux côtés des vivants.
Samain n’est ni plus ni moins le jour de l’an celte même si celui-ci ne sera jamais vraiment fixe. On le situe entre le 25 octobre et le 20 novembre ce qui correspond au 6ème jour de la lune montante. Cette nuit là, un immense banquet est organisé, et chacun se doit d’être présent sous peine de mort. Des feux sont allumés et des sacrifices de chevaux (Irlande) ou de taureaux (Gaule) sont pratiqués. Si l’on se penche sur la grande épopée des Celtes, on constatera que nombre d’événements ont eu lieu un jour ou une nuit de Samain : la guérison de Cûchulainn, la victoire des Tuatha à la bataille de Mag Tured. (voir les sagas irlandaises)
La Samain était un cérémonial nocturne
Chaque foyer se devait d’éteindre le feu de la maison, et se plonger dans l’obscurité. Cette acte permettait de prendre conscience de l’état de mort : sans la lumière, la vie est impossible. Cette prise de conscience permettait d’apprivoiser la Mort, et d’entrer en contact avec les Anciens (hommes ayant déjà passé l’Au-Delà), afin de demander conseil, bienveillance et sagesse. Par la suite, les membres du villages se réunissaient dans le noir sur la place du village, place où les druides allumaient alors un nouveau feu. Ce feu sacré, symbolisait un recommencement, le début de la vie, de l’année celtique, et la victoire contre la mort.
Ce n’était que par la suite, que les druides allumaient d’autres feux autour du village, sur les collines, afin de protéger les habitations de toute menace maléfique. Ensuite, chaque villageois prenait quelques braises du feu sacré, et repartaient dans leur foyer pour faire repartir leur feu.
Sous la domination romaine, le Samain, fêté par les Gaulois, subit l’influence des célébrations en vigueur au mois d’octobre chez les conquérants pour fêter les morts : les feralia. Elles se passaient comme les nôtres en plein air. Les sanctuaires étaient fermés en effet pendant les feralia ; toute cérémonie était suspendue ; il semblait qu’il n’y eût plus d’autres dieux que les mânes des défunts présents sous terre. Aussi leurs tombes étaient-elles le rendez-vous de toute la population des campagnes et des villes. On les jonchait de fleurs et de couronnes ; on y joignait des épis, quelques grains de sel, du pain trempé dans du vin pur. Le reste de la journée s’écoulait en prières et en commémorations.
On voit que notre Fête des trépassés (qui elle, se déroule le 2 novembre et dont l’institution se fera plus tard, au XIe siècle) ressemble singulièrement aux feralia des Latins. Et, de même, nous leur avons emprunté la fête qui précède le jour des morts et que nous appelons La Toussaint. Dans l’ancienne Rome, cependant, cette fête, qui s’appelait les caristia, suivait le Jour des morts au lieu de le précéder.
À mesure que le christianisme triompha, les temples des idoles furent détruits en Orient, et en Occident fermés seulement ou convertis en temples chrétiens. En 607, à Rome, le pape Boniface IV fit ouvrir et purifier le Panthéon – temple que Marcus Agrippa, favori d’Auguste, avait fait bâtir et avait dédié à Jupiter Vengeur – le dédia sous le nom de la sainte Vierge et de tous les martyrs, et y fit transporter vingt-huit chariots d’ossements des mêmes martyrs, tirés des cimetières de la ville. Puis il ordonna que tous les ans, au jour de cette dédicace, le 13 mai, on fît à Rome une grande solennité en l’honneur de la Vierge et de tous ces glorieux témoins du Christ. Le bâtiment prit le nom de Sainte-Marie aux Martyrs, puis Notre-Dame de la Rotonde en raison de sa forme. Telle fut la première origine de la Fête de tous les Saints.
L’Église avait été portée à cette institution pour plusieurs raisons. Une des principales était d’honorer les saints n’ayant pas leur solennité particulière au cours de l’année, soit parce que leur sainteté ou même leur nom ne nous sont pas connus, soit parce que leur grand nombre empêche de leur rendre un culte distinct et séparé. En 731, le pape Grégoire III consacra une chapelle dans l’église de Saint-Pierre en l’honneur de tous les saints et déplaça la fête au 1er novembre. Mais c’est Grégoire IV qui, venu en France en 837, sous le règne de Louis le Débonnaire, inscrivit la Toussaint au calendrier liturgique universel. Fêtée le 1er novembre, elle se combinait ainsi avec l’antique Samain, fête païenne se déroulant la nuit du 31 octobre au 1er novembre qui prit dès lors le nom de all hallow’s eve (Halloween) signifiant veille de la Toussaint.
Le Jour des morts n’était, lui, pas encore établi. L’usage de racheter par les aumônes et les prières des vivants les peines des morts, de délivrer leurs âmes du purgatoire, s’introduisit au XIe siècle. L’opinion d’un purgatoire, ainsi que d’un enfer, est de la plus haute antiquité ; mais elle n’est nulle part si clairement exprimée que dans le VIe livre de l’Énéide de Virgile. Cette idée fut peu à peu sanctifiée dans le christianisme, et on la porta jusqu’à croire que l’on pouvait par des prières modérer les arrêts de la Providence, et obtenir de Dieu la grâce d’un mort condamné dans l’autre vie à des peines passagères.
Le cardinal Pierre Damien (1007−1072) rapporte la légende liée à l’institution de la Fête des morts. Selon cette fable, un pèlerin revenant de Jérusalem fut jeté par la tempête dans une île voisine de la Sicile, où il fit rencontre d’un ermite qui passait là ses jours dans une austère pénitence, n’ayant pour habitation qu’une caverne. Ce saint reclus le reçut fort charitablement ; et ayant appris qu’il était français, il demanda des nouvelles de Cluny et de son abbé si célèbre, Odilon, avant de lui apprendre que l’île était habitée par des diables ; que son voisinage était tout couvert de flammes, dans lesquelles les diables plongeaient les âmes des trépassés ; que ces mêmes diables ne cessaient de crier et de hurler contre saint Odilon, abbé de Cluny, leur ennemi mortel.
Il dit ainsi : « Ici tout près j’ai vu souvent des flammes effroyables et des feux qui semblent être capables de dévorer tout ce pays : ils sortent des abîmes de la terre, élevant avec eux un million d’âmes, qui endurent des tourments insupportables et expient leurs péchés dans cet embrasement. Elles poussent des cris lamentables, au milieu desquels j’ai distingué les horribles hurlements des démons que j’ai vus, sous des figures affreuses, se plaindre avec rage de ce que plusieurs de ces âmes leur sont ravies avant le temps et sont conduites au ciel en triomphe, grâce aux prières, aux sacrifices et aux pénitences de tous les fidèles, et spécialement aux continuelles mortifications, aux sacrifices et aux prières de l’abbé de Cluny et de ses religieux, qui s’emploient dans cette œuvre de charité et de ferveur avec plus de zèle que tous les enfants de l’Église ».
Puis il exhorta fort le religieux, aussitôt qu’il serait arrivé en France, d’en donner avis à Odilon et de le prier de sa part de redoubler ses saints exercices. Ce rapport ayant été fait à Odilon, il établit que chaque année, le second jour de novembre, le lendemain de la fête de tous les saints, on ferait dans les monastères de son obédience la commémoration de tous les fidèles défunts. Ainsi fut initiée (1031) dans le couvent de Cluny la Fête des morts, que l’Eglise adopta et institua en 1048.
C’est ainsi qu’au cours du Moyen Age, la tradition du Samain s’effaça peu à peu en France au profit de la Toussaint et du Jour des morts, pour disparaître complètement et ne demeurer qu’en Irlande.
Halloween
Comme chacun sait, les Irlandais partis aux États-Unis avaient emmené avec eux la fête des morts rebaptisée Halloween (contraction de « All Hallow Even » , la veille –Even- de la fête de tous les saints –all hallows). C’est la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Elle intègre des éléments aussi divers que la citrouille, les sorcières, Jack O’Lantern, « Trick-or-Treat » (Donne-moi quelque chose ou je te jette un sort)… Elle est principalement enfantine et ne résiste pas si mal aux nombreuses tentatives d’appropriations marchandes. Les cadeaux se limitent en général à des bonbons. Halloween a aussi inspiré un grand nombre de films. Par nature bon enfant, Halloween est toutefois dépourvu de l’expression culturelle enracinée de Samain et de la profondeur affective et théologique de la Toussaint.
Les festivités d’Halloween durent leur implantation aux États-Unis à une maladie de la pomme de terre, qui poussa en 1846 nombre d’Irlandais à y émigrer. La tradition irlandaise consistait alors à creuser d’énormes citrouilles, pommes de terre ou navets, que l’on illumine à l’aide de bougies pour en faire des lanternes…. La légende de Jack O’Lantern raconte que Stingy Jack, un ivrogne notoire ne peut pas entrer au paradis, car il est avare et ne peut pas non plus aller en enfer, car il s’est moqué du diable ! Il n’a pas d’autre choix que celui de se promener avec sa lanterne tout autour du monde, jusqu’au jour du jugement dernier. Il fut contraint de faire un pacte avec le diable pour obtenir de lui des braises incandescentes qu’il introduisit dans un navet creusé pour éclairer son chemin.
Patrice Lemaître
Une « mise au point » bien documentée, claire et agréable à lire.
Très intéressant.
Merci