Les 3 Noël (1 sur 3)
En cette période de festivités hivernales, j’aimerais revenir un peu sur la fête de Noël, et sans m’y attarder trop, en regarder de plus près les significations et les déclinaisons.
Tout d’abord, interrogeons nous sur l’étymologie du mot. Que signifie ce mot « Noël » ?
Presque toutes les sources vous diront que le mot vient de « nativité ». Soit. Si on en regarde la traduction chez nos proches voisins, en Espagne « Navidad », en Italien « Natalizie » ou « Natale », on peut comprendre cette origine. Chez les Anglais,« Christmas » signifie « Messe du Christ », chez les Allemands, « Weihnachten » est la « Nuit sacrée », et en grec, « Christougenna » signifie « Naissance du Christ ». Mais le mot français Noël n’entre pas dans ces moules, semble t‑il. Surtout que les circonvolutions suivies par certains étymologistes pour expliquer la transformation de Nael en Noël, ou l’apparition du tréma ne sont pas vraiment convaincantes… Je pencherais plutôt pour l’étymologie grecque avec les mots « néos » qui signifie nouveau et « hélios » qui désigne le soleil. No-ël serait alors le Nouveau soleil.
Cette explication faite, cela me permet d’ouvrir le premier chapitre que j’intitulerais : « Noël religieux ».
De quelque côté qu’on le prenne, Noël est bien avant tout une fête religieuse. Mais là encore, son origine ne fait pas l’unanimité. La date du 25 décembre en donne peut‑être une explication. L’anniversaire de la naissance du Christ n’a jamais été fêté pendant l’Antiquité, pour une simple raison, personne n’en connait la date exacte, ni pour l’année, et encore moins, on s’en doute, pour le mois et le jour.
Ce que l’on sait, c’est que cette date fut fixée pour des raisons symboliques au 25 décembre, afin de fixer sa circoncision (le 8e jour) au 1er jour de l’an 1 ! L’idée en revient en l’an 532 au moine Denys le Petit qui plaça l’annonciation le 25 mars et la naissance de Jésus neuf mois plus tard, le 25 décembre de l’année 753 de Rome. Ces dates servant toujours aujourd’hui de base au calendrier de l’église catholique.
Mais si on y regarde encore de plus près, on s’aperçoit que cette date n’a pas été choisie au hasard. Le 25 décembre est la période où pratiquement tous les peuples fêtaient le retour du soleil invaincu, autrement dit le solstice, la fête païenne par excellence. C’est l’époque également, où à Rome se déroulaient les Saturnales, fête en l’honneur du dieu Saturne, comme son nom l’indique, et pendant lesquelles on organisait des grands repas et on s’échangeait des cadeaux, les barrières sociales disparaissant lors de cette période. Les maisons étaient décorées avec des végétaux, notamment du houx et du gui.
À cette époque également, en particulier au sein des légions romaines, une religion faisait beaucoup d’adeptes : le culte de Mithra, d’origine perse, très ancien (6e siècle avant notre ère mais comportant un héritage zoroastrien, mazdéen remontant au 3e millénaire avant notre ère).
Les adorateurs de Mithra reconnaissaient un dieu unique manifesté par la lumière des astres, surtout le soleil, ennemi des démons et de la nuit. Le 25 décembre constituait la fête principale des adeptes de ce culte qui commémorait alors la naissance du dieu Mithra dans une grotte (ou simplement sous une roche), né d’une vierge, entouré de pasteurs. L’empire romain a ensuite repris cette tradition religieuse en célébrant le 25 décembre la naissance du « Sol invictus », le « Soleil invaincu » renaissant sous la forme d’un enfant nouveau-né. Le culte mithraïque étant très lié à l’observation céleste, la tradition de l’étoile guidant les rois mages, éléments importants de la tradition religieuse perse, « venant offrir de l’encens au cas où ç’aurait été un dieu, de l’or au cas où ç’aurait été un roi terrestre, de la myrrhe au cas où ç’aurait été un médecin » (témoignage de Marco Polo) en est également issue.
Contrairement au Christ, Mithra n’est pas l’image du dieu créateur de toutes choses. Il n’est que l’intercesseur envoyé parmi les hommes. D’après Zoroastre, sa naissance a été préalablement annoncée « Écoutez, que je vous révèle le mystère prodigieux concernant le Grand Roi qui doit venir dans le monde. En effet, à la fin des temps, un enfant sera conçu et formé avec tous ses membres dans le sein d’une vierge, sans que l’homme l’ait approché. Il sera pareil à un arbre à la belle ramure et chargé de fruits, se dressant sur un sol aride. Les habitants de cette terre s’opposeront à sa croissance et s’efforceront de le déraciner du sol, mais ils ne pourront point. Alors ils se saisiront de lui et le tueront sur le gibet. La terre et le ciel porteront le deuil de sa mort violente et toutes les familles des peuples pleureront. Il ouvrira la descente vers la profondeur de la terre, et de la profondeur il montera vers le haut. Alors, on le verra venir avec l’armée de la lumière, porté sur les blanches nuées ; car il sera l’enfant conçue de la Parole génératrice de toutes choses. »
On comprend mieux avec ces éléments le choix dans la date du 25 décembre
Il faut également préciser que les fêtes liées au solstice d’hiver ne sont pas une spécialité méditerranéenne, loin de là. Dans le monde germanique et scandinave en particulier, la fête de Noël correspond à l’ancienne fête de Yule. C’est le temps des veillées où l’on chante et où l’on raconte des histoires en festoyant.
Comme dans le reste de l’empire romain, la christianisation viendra petit à petit remplacer l’antique fête païenne et y intégrera d’autres symboles comme le gui : chez les Germains, Yule célébrait en effet la mort d’un arbre-dieu, le Roi de Houx, abattu par son semblable, le Roi de Chêne (le combat et sa fin étaient inversés lors du solstice d’été).
Dans la mythologie scandinave, Yule était le moment venu pour Odin de rendre visite à ses enfants terrestres. Accompagné d’autres dieux, il visitait ainsi chaque maison pour récompenser ceux qui avaient bien agi durant l’année, et laissait un présent dans leur chaussette… ou des cendres, pour ceux qui ne s’étaient pas bien comportés…
Ça ne vous rappelle pas quelqu’un… ?
Patrice LEMAÎTRE
Ou alors, comme l’a toujours affirmé ma mère, bretonnante, « Noël » vient du breton qui dit « néo éol » pour nouveau soleil… Pourquoi pas ?
Le mot NOËL est composé de deux abréviations utilisées par un pape pour implanter la religion chrétienne en utilisant des fêtes païennes
NO = nouvel
EL = Hélios, le H ne se prononçant pas
qui clairement veut dire nouveau soleil, le Christ représente le soleil pour la chrétienté, celui-ci va prendre le pas et VAINCRE la nuit (Satan = l’adversaire)
Jean Claude,
N’oubliez pas qu’après la mort de Jean (Révélation) vint l” « l’APOSTASIE » c’est à dire tout ce qui allait
corrompre les textes de base dans lesquels étaient inscrits les préceptes de Dieu et du Christ ainsi que les prophéties s’adressant à notre époque. Voir LUC 21 : 10 et 11 pour le Covid 19 et la crise économique qui s’en suit. Tout cela durant « les temps de la fin » : calculs d’après les prophéties de Daniel (1 Temp, Des Temps et un Demi Temps, depuis la prise de Jérusalem par Babylone, le Temps ayant valeur de mille ans pour Dieu (Génèse).
Les chrétiens qui n’ont pu rester fidèles ont fait des compromissions avec les Romains et ont adopté leurs dieux et leurs coutumes, c’est l’apostasie, tout est devenu corrompu. Puis le saint empire romain germanique a diffusé toute cette « forfaiture » religieuse.
Cela n’empêche pas le Christ devenu roi (« que ton royaume vienne… ») de laisser finir la grande « tribulation » dans laquelle nous venons d’entrer avant d’intervenir pour ce fameux « Armagueddon » (la vengeance de Dieu contre tous les hommes qui se sont faits les alliés du Diable = idem le déluge).
Il est donc temps d’ouvrir les yeux et de chercher à comprendre !
Bien à Vous.
Avant il y a L’APOCALYPSE (la révélation, la levée du voile) qui va montrer à tous les croyants ce que les adeptes satanistes ont fait, toutes les falsifications faites sur les textes religieux quels qu’ils soient et sur l’histoire de l’humanité pour assouvir les peuples pour que ceux-ci n atteignent pas la Lumière donnée au hommes et femmes, pas celui que l’on a relégué au rang de démon.
Beau morceau choisi de cultures comparées