Pulse aux Arènes de Fréjus : nous y étions !

Comme annon­cé dans nos colonnes, Pulse Tribute Pink Floyd a don­né ce 3 août son concert dans les antiques arènes de Fréjus.Pulse Tribute Pink Floyd Fréjus août 2016Dès 20 heures, les spec­ta­teurs ont enva­hi les gra­dins et la piste sablée des gla­dia­teurs. Le public, nom­breux, découvre les onze musi­ciens niçois. C’est un record d’au­dience pour le groupe.

La nuit tom­bée, le concert com­mence très fort avec Shine on your cra­zy dia­mond super­be­ment éclai­ré des lasers et d’un écran géant.

Pendant près de trois heures, le groupe enchaîne ces musiques deve­nues, à l’i­mage de ces arènes, mythiques. Petit à petit, les spec­ta­teurs des­cendent des gra­dins pour se rap­pro­cher au plus près de la scène. L’interprétation est impec­cable. On en prend plein les yeux et les oreilles.

Il est dom­mage tou­te­fois que le son vienne se fra­cas­ser sur le béton des gra­dins. Toutes ces notes déliées se perdent trop en réso­nance. Si le décor exté­rieur des Arènes est res­té antique, on ne peut que déplo­rer la moder­ni­sa­tion ana­chro­nique de l’in­té­rieur. Une arène de béton gris, sur­mon­té d’une cou­ronne de tôles ondu­lées don­nant à l’en­semble l’im­pres­sion d’un chan­tier non fini. Cette requa­li­fi­ca­tion par la muni­ci­pa­li­té pré­cé­dente d’Élie Brun est une catas­trophe architecturale.

On finit par l’ou­blier, empor­tés que nous sommes tous par ce spec­tacle total sous la voûte céleste qui vient com­plé­ter le décor. C’est tout sim­ple­ment magique et on en redemande.

Souhaitons à Pulse que ce suc­cès les ins­pire pour une « tour­née des arènes », de Cimiez à Nîmes. On y sera aussi.

Michel Lebon