L’une de nos lectrices nous a fait parvenir un bref résumé de la conférence d’Aude Mirkovic du 21 mai, que nous annoncions dans nos colonnes et à laquelle elle a assisté.
Aude Mirkovic a montré avec beaucoup de clarté et ferveur l’injustice qu’entraînerait une telle ouverture en privant délibérément un enfant de sa lignée paternelle, provoquant un manque (qui, s’il n’est pas insurmontable, n’est jamais anodin pour l’enfant )- là où l’adoption ou l’accouchement sous X répare ou répond à une situation de crise.
Si j’ai bien compris , la PMA pour toutes, est non seulement contraire aux conventions des Droits de l’enfant qui impose le droit pour tout enfant de connaître son ascendance et de la faire reconnaître juridiquement (texte le plus ratifié par l’ONU en 1989) mais de surcroît ce serait une porte ouverte à la marchandisation des corps (le manque de gamètes obligeant à rémunérer les donneurs) et multiplierait les risques de consanguinité (déjà réels : 17 donneurs pour 500 enfants aujourd’hui !)
Enfin, si on ouvre aux couples de femmes, en faisant sauter le verrou de l’infertilité, (raison médicale qui justifie le recours à cette technique), on peut s’attendre à voir tous les couples y avoir recours car légalement ils y auraient droit ; il n’y aurait donc plus de limites comme le montre certains cas aux États-Unis ou en Espagne. Les personnes âgées, les conjoints endeuillés et tous ceux qui défendraient un projet particulier (une fille à tout prix, l’évitement de tel ou tel défaut héréditaire) pourraient recourir à cette technique !
À ce rythme, autant légaliser l’eugénisme et se préparer au monde merveilleux décrit dans le film Bienvenue à Gattaca !
Franchement, ça ne fait pas envie.
La nature a certes des défauts mais en général on fait rarement mieux qu’elle. Si dans sa loi impérieuse, la nature prévoit un homme et une femme pour concevoir, c’est sans doute qu’elle a de bonnes raisons !
Nous remercions notre lectrice de cette transcription.
Le laxisme dans tous les domaines, ce n’est pas la liberté et cela n’y ressemble même pas !
Aux yeux de la nature, l’Homme c’est seulement un couple, formé par deux principes, l’un mâle et l’autre femelle.
Cet Homme là (2 moitiés) est chargé de propager l’espèce, à l’instar de tous les autres organismes sexués de toutes les espèces vivant sur terre.
Si, par des moyens techniques on peut remédier à des dysfonctionnement des systèmes reproducteurs, c’est tant mieux !
Mais il ne faut pas inverser les rôles et arguer de ce fait que n’importe qui (mâle ou femelle) a le « droit » d’obtenir un enfant comme si c’était une « marchandise légitimement désirable » alors que la nature nous assigne le DEVOIR d’élever avec amour et le mieux possible le ou les individus qui nous remplaceront !
« Il n’y a point de liberté sans lois, ni où quelqu’un est au-dessus des lois : dans l’état même de nature, l’Homme n’est libre qu’à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. » J.J. Rousseau