Ukraine : les vérités qui dérangent

par | 13 mars 2022 | 7 Commentaires 

L’opération mili­taire russe en Ukraine fait l’ob­jet d’un déluge de bombes média­tiques de la part de la presse sub­ven­tion­née. Bien enten­du nous dénon­çons régu­liè­re­ment ces mani­pu­la­tions men­son­gères (lire par exemple Après le « Corona-Circus », voi­ci le « Coronavi-Russe » du 9 mars 2022).

La ruée vers l’est de l’OTAN

L’OTAN a cru bon de pro­fi­ter de l’ef­fon­dre­ment du Bloc sovié­tique pour récu­pé­rer dans son escar­celle plu­sieurs pays d’Europe cen­trale, et ce, en dépit d’en­ga­ge­ments for­mels dont plus per­sonne ne dis­con­vient : Comment l’Occident a pro­mis à l’URSS que l’OTAN ne s’étendrait pas à l’Est, par Roland Dumas, ex-ministre des affaires étran­gères.Otan carte 1949-2020

En pre­nant les Russes pour des imbé­ciles, l’OTAN a com­mis une erreur his­to­rique dont nous payons aujourd’­hui le prix fort. La guerre actuelle en Ukraine a bien été décla­rée par l’OTAN dès 1999.

Le Pouvoir ukrainien est issu d’un coup d’État

Et ce coup d’État fut fomen­té par les États-Unis. Nul ne le conteste à pré­sent. Lire par exemple : Le coup d’Etat ukrai­nien a bien été pilo­té par les Etats-Unis : la preuve, publié par… L’Obs ! Cette opé­ra­tion s’est dérou­lée avec l’ap­pui mar­qué de milices d’ins­pi­ra­tion nazie. C’est une décla­ra­tion de guerre à la Russie, mais éga­le­ment à l’Europe : « Fuck the EU ». L’Europe a mon­tré là sa sou­mis­sion totale aux des­seins les plus sombres des États-Unis.

Et ce n’est pas fini.

Le protocole de Minsk

Qui connaît ce trai­té ? Il fut pour­tant signé le 5 sep­tembre 2014, puis com­plé­té le 12 février 2015 par un nou­veau trai­té au for­mat dit « Normandie » (Hollande, Merkel, Porochenko, en grande pompe, avec des repré­sen­tants des rebelles), dit « Minsk II ».

Minsk 2015

De gauche à droite : Alexandre Loukachenko (pré­sident de la Biélorussie, capi­tale Minsk), Vladimir Poutine, François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko

Ces accords com­pre­naient treize points : en plus du ces­sez-le-feu, ils conve­naient du retrait des armes lourdes, d’amnistie pour les par­ti­ci­pants au conflit et de l’échange des pri­son­niers et otages. Les accords pré­voyaient éga­le­ment une réforme consti­tu­tion­nelle de l’Ukraine, ain­si que l’organisation d’élections dans les ter­ri­toires tenus par les sépa­ra­tistes. Ils posaient éga­le­ment comme prin­cipe le main­tien des ter­ri­toires auto­pro­cla­més auto­nomes de Louhansk et de Donetsk dans le giron de l’Ukraine.

Voici com­ment le Président Porochenko annon­çait qu’il res­pec­te­rait ces accords :

Non seule­ment le Président ukrai­nien pro­met­tait d’en­fer­mer les enfants du Donbass dans les caves, mais il envoyait l’a­via­tion bom­bar­der les popu­la­tions et des milices d’État d’ins­pi­ra­tion ouver­te­ment nazies assas­si­ner hommes, femmes, enfants, vieillards. Cette guerre fai­sait en quelques années plus de 10 000 morts, sans que les garants euro­péens de l’ac­cord de Minsk, notam­ment Hollande et Merkel, y trouvent à redire.
L’Europe de Bruxelles porte, par son inac­tion, une lourde part de res­pon­sa­bi­li­té dans ce géno­cide.

Les milices nazies

Milice nazie Ukraine Azov

La milice d’État ukrai­nienne, Azov, avec dra­peaux de l’OTAN et nazi.

D’après les infor­ma­tions trans­mises par l’Élysée à BFMTV, Emmanuel Macron a dit à Poutine qu’il « com­met­tait une grave erreur : l’Ukraine n’est pas un régime nazi, c’est un men­songe. » Mais les preuves de l’exis­tence de milices nazies en Ukraine sont innom­brables. Nice Provence Info en a appor­té la preuve dès le 25 février 2022 (lire Russie – Ukraine : oui, mais… ou encore Voici qui l’Occident finance et arme en Ukraine du 4 mars 2022). Alors que notre Président ose dire à Poutine qu’il ment. C’est inouï ! Macron est dans le déni le plus fou. Les Français ont com­pris qui men­tait dans cette affaire.

Et ce n’est pas fini !

Laboratoires bactériologiques secrets

L’existence d’une ving­taine de labo­ra­toires chi­miques secrets sous contrôle amé­ri­cain a été dénon­cée par les Russes, et bien enten­du com­plè­te­ment occul­tée par la presse oli­gar­chique occidentale.

Les États-Unis n’ont pu tenir long­temps face à la mul­ti­pli­ci­té des preuves et finissent par recon­naître la réa­li­té de ces labo­ra­toires secrets. Alors que Kiev et… l’AFP — trou­blante conni­vence — nient tou­jours leur exis­tence, les États-Unis ne peuvent plus les igno­rer face aux preuves appor­tées par Moscou : Les États-Unis confirment l’existence de labo­ra­toires bio­lo­giques en Ukraine, la Russie exige des réponses.Victoria Nuland - Laboratoires américains Ukraine

Le comble, dans cette affaire, c’est que Washington s’in­quiète que les pro­duits de ces labo­ra­toires ne tombent dans les mains des Russes, recon­nais­sant ain­si impli­ci­te­ment leur haute toxicité.

Le trafic de nourrissons

L’Ukraine, ber­ceau de la culture russe est deve­nue, sous l’in­fluence de Bruxelles et de Washington, le ber­ceau des bébés reven­dus au mar­ché noir.

L’Ukraine : berceau du Nouvel Ordre Mondial ?

Nous trou­vons en Ukraine et en plus abou­ti, tous les ingré­dients du Nouvel Ordre Mondial :
• coup d’État fomen­té par la CIA et l’Open Society de Georges Soros,
• mise un place d’un Président marion­nette, adepte de mœurs sexuelles per­verses et de la culture woke,
• culture du men­songe et de la mani­pu­la­tion,
• cor­rup­tion à tous les niveaux de la socié­té, jus­qu’au som­met de l’État,
• ordre assu­ré par des milices d’État fana­ti­sées et ultra-vio­lentes,
• anéan­tis­se­ment de la Russie.
Cela ne vous dit rien ? Mais ce n’est pas fini :
• mépris des conven­tions inter­na­tio­nales,
• sou­mis­sion totale aux États-Unis qui tiennent en fait les rênes du Pouvoir,
• mar­chan­di­sa­tion des êtres humains.

L’Ukraine était deve­nue le labo­ra­toire de ce que l’o­li­gar­chie pré­pare pour le monde. On com­prend pour­quoi elle veut abattre Poutine et la puis­sance russe qui s’y oppose.

La guerre en Ukraine s’ap­pa­rente à une guerre contre un monde dont les Peuples de la pla­nète ne veulent pas. Existait-il une autre solu­tion, sinon d’ac­cep­ter de perdre son âme ?

Georges Gourdin

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Georges Gourdin


Addendum : un docu­men­taire com­plet sur l’Ukraine est pro­po­sé en ligne par le site russe Besogon TV sur sa chaîne YouTube :

7 Commentaires 

  1. Bonjour Georges, mer­ci du partage,

    ci joint une inter­view de Erwan Castel par Guy Bouliane nous appre­nant un vote à l’ONU pour la lutte contre le nazisme : s’y opposent l’Ukraine et le Canada, s’abs­tiennent tous les pays euro­péens fai­sant par­tie de l’OTAN mafieux.
    Liens sélec­tion­nés :
    https://youtu.be/nXzP98NR5cQ?t=7769
    https://guyboulianne.com/2022/03/12/assistez-a-une-entrevue-en-direct-de-donetsk-avec-le-tireur-delite-erwan-castel-volontaire-dans-la-brigade-internationale-piatnashka/
    ain­si qu’une inter­view de Christine par Marc Moustakanis dénon­çant la mafia mon­dia­liste dont l’an­nonce d’Attali en 1987 de réduire la popu­la­tion mon­diale de 80% par un vac­cin, ain­si que l’assassinat des per­sonnes gênantes :
    https://www.youtube.com/watch?v=DTFP9ccTXFg

    Bien à vous
    Jacques Dufies

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  2. L’Atlantique contre l’Oural
    par Général (2s) Michel FRANCESCHI

    La fra­tri­cide guerre en Ukraine est une mons­truo­si­té géos­tra­té­gique.
    Des nos­tal­giques de la guerre froide du temps de l’Union Soviétique ont accu­mu­lé les pro­vo­ca­tions contre l’ours russe jusqu’à le rendre furieux. L’implantation de mis­siles en Pologne et Roumanie rap­pelle à contre­sens la pitoyable ten­ta­tive de Khrouchtchev d’installer des ogives nucléaires à Cuba en 1962. Ressenti comme un défi, le pro­jet d’intégration de l’Ukraine à l’OTAN appa­raît comme une sco­rie d’un temps heu­reu­se­ment révolu.

    Il faut une fois pour toutes se débar­ras­ser des idéo­lo­gies et s’en tenir aux réa­li­tés. Le conflit entre l’Ukraine et la Russie pro­cède fon­da­men­ta­le­ment du tra­cé de la fron­tière entre les deux pays après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991 et la nais­sance de répu­bliques indé­pen­dantes, dont l’Ukraine. La fron­tière natu­relle entre les deux pays est le fleuve Dniestr, à l’est duquel vivent les popu­la­tions rus­so­philes et rus­so­phones du Donbass, riche bas­sin indus­triel. Lors du tra­cé de la fron­tière, a pré­va­lu la géné­reuse inten­tion de l’englober dans la nou­velle répu­blique d’Ukraine pour équi­li­brer son éco­no­mie, mais avec la pro­messe for­melle de ne point oppri­mer son particularisme.

    Mais l’enfer étant pavé de bonnes inten­tions, cette pro­messe ne fut pas tenue, et en 2014 une guerre civile s’ensuivit dans le Donbass. Le pré­sident Hollande jeta de l’huile sur le feu en annu­lant un contrat de vente à la Russie de deux navires de guerre. Le Donbass reven­di­qua son indé­pen­dance et en appe­la à la Russie pro­tec­trice. Réunis à Minsk en 2014, les diplo­mates ukrai­niens, russes, alle­mands et fran­çais, trou­vèrent un accord de paix, sage et équi­li­bré. Décevant ses pro­té­gés, Poutine, pour cal­mer le jeu, évi­ta de défendre leur indé­pen­dance, à la condi­tion expresse de la recon­nais­sance de la légi­time auto­no­mie du Donbass. Mais de troubles inter­fé­rences, étran­gères aux pays signa­taires, firent immé­dia­te­ment capo­ter l’arrangement, remet­tant le feu aux poudres. Puis vinrent s’ajouter les pro­vo­ca­tions évo­quées plus haut, relan­çant et enve­ni­mant la guerre civile dans le Donbass. Au bout de huit années d’affrontements meur­triers, les indé­pen­dan­tistes furent sur le point de suc­com­ber en février der­nier. Des colonnes de réfu­giés dont on n’a pas par­lé com­men­çaient à défer­ler en Russie. Poussé à bout, le tsar russe vit alors rouge. Poutine recon­nut bru­ta­le­ment l’indépendance du Donbass et, à la demande offi­cielle de ses diri­geants, ouvrit les hos­ti­li­tés que l’on sait. Au vu de la modi­ci­té rela­tive des forces enga­gées, on peut pen­ser que son but de guerre se limite au Donbass et à ses pro­lon­ge­ments natu­rels, sauf déra­page tou­jours pos­sible si la rai­son ne pré­vaut pas.

    L’Ukraine se rend compte à pré­sent qu’elle sert de chair à canons aux idéo­logues qui lui ont appor­té la guerre et qui se dérobent à la défendre direc­te­ment. Ses inté­rêts bien com­pris lui dictent de se pas­ser de tous les inter­mé­diaires dou­teux pour une négo­cia­tion en tête à tête avec la Russie, sa cou­sine, en vue d’un retour aux sages accords de Minsk. On apprend le 10 mars que le pro­ces­sus est heu­reu­se­ment enclenché.

    La grande leçon à tirer de l’affaire est que la géos­tra­té­gie est incom­pa­tible avec l’idéologie. La folle guerre d’Ukraine est en fait une guerre civile occi­den­tale. Ethniquement, cultu­rel­le­ment et his­to­ri­que­ment, la Russie est consub­stan­tielle à l’Occident, face à l’autre grand bloc géo­po­li­tique
    d’Asie. Aujourd’hui, l’OTAN ne doit plus se conce­voir qu’à l’échelle de l’Occident. La faute la plus grave en géos­tra­té­gie est de se trom­per d’ennemi.

    Alors, allons de l’Atlantique à l’Oural et n’opposons plus l’Atlantique à l’Oural !

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  3. Quand je pense que nous envoyons des armes et de l’argent à l’Ukraine !
    L’Ukraine que nos diri­geants per­vers, cor­rom­pus, déca­dents veulent faire entrer au for­ceps dans leur « Europe ».
    Nous ne vou­lons pas de cette « Europe » sata­niste inféo­dée à la Cabale.

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    • Merci à NICE-PROVENCE de nous infor­mer et de nous dis­tan­cer des médias sub­ven­tion­nés par l’Etat MACRO‑n vas­sal des USA.
      Malheureusement, je pense qu’il sera réelu par un peuple assis­té et ignare.
      Espérons que la véri­té soit réta­blie au plus vite pour les vac­cins, le pass et l’Ukraine, afin de le des­ti­tuer et de le pas­ser en juge­ment avec ses complices.

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  4. Zelensky, Macron et j’y ajoute Obama : les forces occultes qui pré­sé­lec­tionnent et pro­meuvent nos diri­geants ont une pré­fé­rence pour les per­vers sexuels. C’est un fait.
    Ceux qui réflé­chissent un peu com­prennent pourquoi.

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  5. « La pre­mière de toutes les forces est l’o­pi­nion publique », a dit Simon Bolivar. C’est bien la rai­son pour laquelle ceux qui ont tout à redou­ter du fait que l’o­pi­nion publique soit trop bien infor­mée ont inté­rêt à faire en sorte que la pre­mière de toutes les forces qui pèsent sur elle soit le men­songe. Jean-François Revel

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