Ma bonne semaine de mauvaise foi (22 mars 2020)

Dimanche 15 mars 2020

C’est quand même un comble ! Le New York Post nous apprend que le groupe dji­ha­diste État isla­mique exhorte ses troupes à ne plus se rendre en Europe pour le dji­had à cause de la pan­dé­mie du coro­na­vi­rus. Après des années à exhor­ter ses ter­ro­ristes à atta­quer les grandes villes euro­péennes, Daesh leur conseille main­te­nant de se tenir à l’écart en rai­son de la pro­pa­ga­tion du Covid-19. Cependant, tous les dji­ha­distes malades qui sont déjà en Europe, doivent y res­ter, pro­ba­ble­ment pour infes­ter les « infi­dèles », selon une fat­wa (édit reli­gieux) publiée dans le bul­le­tin de pro­pa­gande Al-Naba. Les chefs reli­gieux estiment en effet que le « Coronavirus est un « châ­ti­ment de Dieu ». Grand bien leur fasse…Djihadistes - Daesh

Lundi 16 mars 2020

Malgré les réti­cences de tous les par­tis poli­tiques et de plus d’un Français sur deux (qui ne s’est pas pré­sen­té au bureau de vote), le pre­mier tour des élec­tions muni­ci­pales s’est bel et bien tenu hier. Les citoyens ont pré­fé­ré tour­ner le dos au devoir civique que repré­sente le vote, et ne pas prendre le risque d’é­lire le Covid-19 à leur domi­cile ! Il est tou­jours dif­fi­cile de savoir à qui a béné­fi­cié, ou au contraire qui a souf­fert de cette désaf­fec­tion sani­taire des urnes, car on peut logi­que­ment pen­ser qu’au­cun par­ti ne peut reven­di­quer un nombre d’é­lec­teurs cou­ra­geux plus impor­tant que son adver­saire !
Si le résul­tat glo­bal n’est pas fran­che­ment par­lant, et ne montre pas une ten­dance nette (les muni­ci­pales étant sou­vent un scru­tin de notables avec grosse prime au sor­tant), le score pour LREM est des plus ternes. Sur les dix ministres figu­rant sur une liste can­di­date aux élec­tions muni­ci­pales, cinq dis­po­saient d’une implan­ta­tion locale anté­rieure au macro­nisme et ont été élus dès le pre­mier tour, quatre sont en bal­lot­tage et un a été direc­te­ment éli­mi­né. Mais dans toutes les grandes villes, le résul­tat des macro­nistes fait vrai­ment pâle figure. Qu’on en juge :
• Paris : Agnès Buzyn 3e (18%)
• Lyon : Yann Cucherat 3e (15%)
• Marseille : Yvon Berland 6e (8%)
• Bordeaux : Thomas Cazenave 3e (13%)
• Montpellier : Patrick Vignal 8e (6%)
• Perpignan : Romain Grau 4e (13%)
• Reims : Gérard Chemla 5e (3%)
• Limoges : Monique Boulestin 4e (8%)
• Toulon : Cécile Muschotti 4e (7%)
• Rennes : Carole Gandon 3e (15%)
• Nantes : Valérie Oppelt 4e (13%)
• Arles : Monica Michel 5e (5%)
• Lille : Violette Spillebout 3e (18%)
• Metz : Richard Logier 4e (7%)
Pas de quoi pavoi­ser, La Raclée En Mars a bien eu lieu.Élections municipales - mars 2020

Mardi 17 mars 2020

Une muti­ne­rie s’est dérou­lée durant plu­sieurs heures dans la mai­son d’arrêt de Grasse (Alpes-Maritimes) ce mar­di.
Suite à l’annonce de l’arrêt des par­loirs dans la pri­son engen­drée par l’épidémie de coro­na­vi­rus, une soixan­taine de déte­nus a enva­hi un bâti­ment de la pri­son de Grasse vers 10h30. Alors qu’ils se trou­vaient en pro­me­nade, les pri­son­niers ont frac­tu­ré les portes et se sont engouf­frés dans les cou­loirs de la mai­son d’arrêt. L’ERIS 13 (Équipe régio­nale d’interversion et de sécu­ri­té) a tout de suite été appe­lée pour rame­ner l’ordre.
Une cen­taine de déte­nus « ont allu­mé des petits feux et jeté des pierres sur les sur­veillants. Quatre tirs de som­ma­tion ont été réa­li­sés », d’a­près Philippe Abime, délé­gué du syn­di­cat FO péni­ten­tiaire du dépar­te­ment.
La muti­ne­rie s’est ter­mi­née vers 14h30. Les poli­ciers, les gen­darmes ain­si que les hommes des ERIS et du RAID ont fina­le­ment maî­tri­sé la situa­tion sans qu’il n’y ait aucun bles­sé.
L’ admi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire a annon­cé que l’en­semble des par­loirs dans les pri­sons fran­çaises seront sus­pen­dus jusqu’au 31 mars.Macron - Belloubet

Mercredi 18 mars 2020

Rappelez-vous : c’é­tait le 2 sep­tembre 2015, le petit corps sans vie d’Aylan avait été retrou­vé par des gen­darmes turcs sur une plage de Bodrum, dans la pro­vince de Mugla, dans l’ouest de la Turquie. Les images de ce drame, reprises par tous les médias de la pla­nète, avaient ému l’ensemble de l’opinion publique mon­diale. La ministre de la jus­tice de l’é­poque, Christiane Taubira y était allée d’un élan poé­tique lacri­mal. La culpa­bi­li­sa­tion de l’Occident avait atteint des som­mets. Pourtant, la police turque recher­chait les cou­pables par­mi… ses propres habi­tants. Ceux-ci ont fina­le­ment été retrou­vés à Adana, dans le sud de la Turquie.
Ils ont été pré­sen­tés au tri­bu­nal ven­dre­di der­nier et jugés via le sys­tème de vidéo­con­fé­rence judi­ciaire turc SEGBIS, car leur pro­cès se pour­sui­vait à Bodrum. Les 3 pré­ve­nus ont été recon­nus cou­pables de tra­fic d’êtres humains et d’homicides et ont éco­pé cha­cun d’une peine de pri­son de 125 ans.Propagande_Aylan_syrien_noye

Jeudi 19 mars 2020

Une vic­time inat­ten­due de ce sata­né virus, c’est… le canon de Nice !
Ce canon qui marque l’heure de midi depuis plus d’un siècle s’est effec­ti­ve­ment tu depuis hier mer­cre­di 18 mars, a indi­qué la mai­rie, qui sou­haite « ne main­te­nir que les ser­vices prio­ri­taires » durant la crise sani­taire entraî­née par le coro­na­vi­rus.
La tra­di­tion de ce coup de canon méri­dien remonte aux années 1860. Un lord écos­sais, Sir Thomas Coventry, sou­cieux de faire reve­nir son épouse à l’heure pour déjeu­ner la rap­pe­lait à l’ordre de cette manière. Après son départ, les Niçois pro­tes­tèrent et deman­dèrent que le rituel per­dure, condui­sant la mai­rie à per­pé­tuer par arrê­té le « coup de canon de midi ». Aujourd’hui, le bruit n’est plus pro­duit par un canon minia­ture mais grâce à un mar­ron d’air de calibre 75. Il s’agit d’un arti­fice ou gros pétard qui est conçu pour faire beau­coup de bruit et uni­que­ment du bruit. Le coup de canon n’a­vait jamais ces­sé sauf le 14 juillet depuis l’at­ten­tat musul­man qui a fait 86 morts sur la Promenade des Anglais en 2016.Nice - Coup de canon de midi

Vendredi 20 mars 2020

Le ministre de l’Intérieur Castaner avait annon­cé la mise sur le ter­rain de 100.000 poli­ciers et gen­darmes pour contrô­ler l’application du confi­ne­ment for­cé des Français dès ce mar­di midi au nom de la lutte contre le coro­na­vi­rus.
Malgré ce déploie­ment poli­cier, les pre­miers pillages ont été signa­lés dans dif­fé­rentes loca­li­tés de France par­ti­cu­liè­re­ment dans les quar­tiers dési­gnés comme « sen­sibles »… Les images confirment que les auteurs ne partent pas de masques et sont rare­ment des indi­gènes civi­li­sés et sou­cieux de leurs com­pa­triotes…
Dans le même état d’es­prit, pom­piers et poli­ciers appe­lés pour un feu de pou­belles, ont été pris dans un guet-apens à Aulnay-sous-Bois dans le sec­teur du quar­tier des 3 000. La rue avait été plon­gée dans le noir, comme c’est le cas toutes les nuits, les comp­teurs élec­triques étant neu­tra­li­sés par des indi­vi­dus. C’est alors qu’une ving­taine de jeunes enca­pu­chon­nés se seraient mis à caillas­ser les sol­dats du feu. Les indi­vi­dus gar­dés à vue auraient tou­te­fois été relâ­chés car les faits seraient « insuf­fi­sam­ment carac­té­ri­sés », selon le laxiste par­quet de Bobigny. Ils pour­ront ain­si recom­men­cer.
Par ailleurs les réseaux sociaux regorgent de vidéos mon­trant des inci­vi­li­tés ou des indi­vi­dus refu­sant de se sou­mettre aux contrôles de police et, ce matin même, des bandes équi­pées de tenues anti-virales, de masques aux normes, sont pris en pho­to pour van­ter leurs petits tra­fics…
Pendant l’é­pi­dé­mie, la France a tou­jours autant de « chances » !

nfi­ne­ment, vous n’a­vez plus d’excuse !

Samedi 21 mars 2020

Un son­dage dif­fi­cile à croire : la cote de confiance d’Emmanuel Macron bon­di­rait de 13 points et fran­chi­rait pour la pre­mière fois la barre des 50% ! Celle d’Édouard Philippe gagne­rait 10 points, selon un son­dage Harris Interactive-Epoka publié ven­dre­di. Tout cela grâce à leur ges­tion de la crise du coro­na­vi­rus. Le chef de l’État pro­gres­se­rait dans toutes les tranches d’âge, de 10 points chez les 65 ans et plus à 17 points chez les moins de 35 ans. Il gagne­rait 17 points dans les caté­go­ries supé­rieures et 12 dans les caté­go­ries popu­laires.
Il ne faut pas se trom­per. Ce son­dage n’est bien sûr pas basé sur l’adhé­sion ou non à la poli­tique de d’Emmanuel macron, mais sur son com­por­te­ment actuel face à l’é­pi­dé­mie. Pourtant si j’en juge par les com­men­taires sur ce son­dage dans dif­fé­rents médias, c’est l’in­com­pré­hen­sion qui règne. Je n’ai pas vu un seul com­men­ta­teur approu­ver ces chiffres ! Tout le monde, et en pre­mier lieu le per­son­nel soi­gnant qui est en pre­mière ligne, lui reproche sa ges­tion cala­mi­teuse de la crise, y com­pris les méde­cins res­pon­sables des grandes déci­sions natio­nales ! Et je ne parle même pas de la polé­mique Agnès Buzyn pour laquelle une plainte devant la Haute Cour de la République a été dépo­sée. Excusez du peu.
J’aimerais que l’on me cite une per­sonne (pas Sybeth), qui me dise qu’elle est contente de l’ac­tion de Macron dans cette crise. J’attends les témoi­gnages dans vos com­men­taires…
Et puis, il n’y a qu’à regar­der plus haut les résul­tats des élec­tions muni­ci­pales qui datent de moins d’une semaine, c’est-à-dire à peu près à la date où l’on a son­dé les gens !Nicolas Jallot - Manipulation opinion
C’est bien la énième preuve que les son­dages nous mani­pulent, . Du reste ils ne servent qu’à ça.
Une presse d’in­for­ma­tion libre est de plus en plus néces­saire. Lisez Nice Provence Info. En confi­ne­ment, vous n’a­vez plus d’excuse !

Bonne semaine à tous, à dimanche pro­chain… et por­tez vous bien !

Patrice LEMAÎTRE