Ma bonne semaine de mauvaise foi (24 mai 2020)
Dimanche 20 mai 2020
Chronique du Kali Yuga
L’Église romaine n’en finit plus de chuter dans les abîmes de la stupidité et de la trahison envers les quelques fidèles qui la suivent.
Après le Pape qui appelle au jeûne un jour pendant le ramadan,
après ce prélat brittanique qui célèbre le ramadan chez lui,
voilà que le diocèse d’Évreux vient de déchoir l’abbé Michel qui s’est fait connaître du grand public en participant à des manifestations du mouvement de protestation, souvent vêtu d’un gilet jaune ! Le prêtre a été informé de son renvoi de l’état clérical le vendredi 15 mai, c’est la mesure la plus lourde que puisse prendre la hiérarchie romaine à l’encontre d’un de ses ministres de culte.
On passe sur la pédophilie, sur l’islamophilie, mais sur l’opposition à Macron, c’est NON ! Il est vrai que le serviteur de Dieu y était allé un peu fort en apparaissant sur une vidéo où on le voyait chanter d’une manière bien suggestive : « Emmanuel Macron, oh tête de con, on vient te chercher chez toi ! »
Lundi 18 mai 2020
Sophie Boissard, vous connaissez ? Probablement pas !
C’est une haute fonctionnaire française, membre du Conseil d’État.
Après divers postes très élevés dans des organismes comme AREVA ou la SNCF, le 26 janvier 2016, elle devient directrice générale du groupe Korian.
100e niveau de salaire français, Sophie Boissard gagne 1 200 000 euros par an soit 100 000 euros par mois pour diriger les Ehpad, celles où les résidents étaient privés de tout et où, en 2017, les résidents mangeaient pour moins de 5 euros par jour. Il paraît que ça a baissé depuis, car c’était encore trop cher.
Le 5 décembre 2019, le conseil d’administration de Korian a décidé à l’unanimité de renouveler par anticipation son mandat à compter du 1er janvier 2020 pour une durée de 5 ans, saluant « la transformation du gestionnaire de maisons de retraite médicalisées engagée depuis 4 ans ».
En 2020 justement, aux dires de la dame elle-même, à la date du 10 avril, 346 résidents sont décédés dans les Ehpad Korian, dont 36 dans celle de Mougins.
Doit-on remercier à notre tour la dame pour sa bienveillance et son humanité ?
Mardi 19 mai 2020
La règle des 100 km (pas plus ou je tire!), directement issue du roman de George Orwell, 1984, comme je l’ai montré la semaine dernière, a de plus en plus de mal à « passer » chez les Français, qui ne comprennent vraiment pas la raison de cette distance. Déjà que le coloriage des départements n’a plus bougé depuis le 6 mai, alors que la situation dans nombre d’entre eux a largement évolué, on ne saisit pas bien cette mesure d’enfermement dans un cercle virtuel tracé à l’encre rouge sur tous les simulateurs qui ont fleuri sur internet.
Aussi, ce n’est pas un crime que de comprendre que cette limite puisse être dépassée par nos compatriotes pour raison personnelle. L’appréciation de la valeur de cette raison est à la charge de l’administration, ou plus exactement du gendarme ou du policier qui vient nous contrôler. Mais que sait-il, lui, le représentant de la loi, de la justesse de la raison ? Les juristes auraient, je pense, beaucoup à dire à ce sujet.
Toujours est-il que beaucoup de Français se sont exonérés de ces règles et ont allègrement franchi la limite interdite.
Ce qui n’est pas du goût de certains autochtones, voyant dans cette bravade, un comportement inadmissible, sinon dangereux. C’est ainsi qu’en Bretagne, terre celte d’habitude mieux inspirée, des tags ont été peints sur la façade d’une résidente de Esquibien, au bord de la départementale qui mène d’Audierne à la pointe du Raz. Le message est très clair :
Parions que ces crétins sont les mêmes qui accueillent à cor et cri d’autres visiteurs, aux cris de « Welcome Refugees » !
Mercredi 20 mai 2020
En vue de « l’Après », le philosophe « populaire » à la mode Michel Onfray lance en souscription un nouveau magazine, plus exactement, « mook » nouveau mot du jargon de l’édition. Il s’agit d’un objet éditorial hybride, à mi-chemin entre le magazine et le livre (book), et qui s’appellera « Front Populaire ».
Forte de déjà près de 20 000 souscripteurs, l’entreprise semble bien engagée pour séduire les souverainistes de tous poils, de gauche comme de droite, tentative déjà testée plusieurs fois (Chevènement par exemple), avec le succès que l’on sait.
Mais ce qui ne se résume pour l’instant qu’à un vœu pieux a fait bondir « Le Monde », le journal de la Banque Lazard et de la Fondation Bill Gates (qui l’a subventionné de 4 millions de dollars).
Le journal s’est fendu d’un article de la plume de Lucie Soullier et d’Abel Mestre reprochant au philosophe de devenir « la coqueluche de l’extrême droite », rien que ça ! Et le quotidien collabo de dénoncer pêle-mêle des noms de personnalités ayant apporté leur soutien à l’initiative. Comme lors des heures les plus sombres de notre Histoire. Bien entendu, fidèle à sa déontologie bien particulière, le délateur public ne relève que les noms qui lui déplaisent et qui sont donc forcément catalogués extrémistes ou complotistes. Pourtant si on regarde sur le site https://frontpopulaire.fr, on s’aperçoit vite que les personnes se sont simplement abonnées à la future revue. Et si l’on est honnête, on conçoit qu’un abonnement ne veut pas dire systématiquement un soutien. Le Monde n’a t‑il que des soutiens de sa vision des choses parmi ses abonnés ? J’en doute. Le Monde, c’est la honte.
Jeudi 21 mai 2020
Nous avons appris hier, qu’Yves Lévy, l’époux d’Agnès Buzin, ancienne ministre de la santé, a été éjecté de son siège au Conseil d’État sur demande de la ministre de la Justice. L’homme controversé que nous avons plusieurs fois cité dans nos colonnes, à propos de Wuhan, mais aussi au sujet de sa qualité de président de l’Inserm, ennemi du Pr Raoult, a donc quitté ses fonctions de conseiller d’État extraordinaire.
Il n’a pas souhaité expliquer les raisons de son départ.
Nous avions rappelé que la nomination d’Yves Lévy, au Conseil d’État le 10 octobre 2018, avait suscité une vive polémique. Certains parlaient même de conflits d’intérêt étant donné que sa mission était liée à l’emploi, aux droits des femmes mais aussi à la santé au moment où sa femme était ministre de la santé.
Il est vrai que le nom des deux époux a fréquemment été cité dans la controverse qui s’est créée au sujet du Pr Raoult et de sa chloroquine, Agnès Buzyn ayant fait classer le médicament parmi les « vénéneux ». Les méthodes de soin du Pr ont été pleinement sabotées par les deux époux, mettant en place un « essai clinique » Discovery le 28 mars 2020, dont les résultats devaient arriver « dans les 15 jours ». On attend toujours les résultats.
Vendredi 22 mai 2020
D’autres chiffres, moins publiés par les grands médias, nous montrent que la France est le pays le plus touché par la récession parmi les pays européens.
Quand on examine avec un peu d’attention la manière dont le gouvernement a géré cette crise sanitaire, on ne peut en effet guère s’étonner. Des pans entiers de notre économie ont été sacrifiés sans scrupule.
L’heure est bientôt venue où il faudra faire le bilan de tout cela, pour savoir s’il fallait bien mettre l’économie française à plat, menacer des millions de gens de chômage, fermer des milliers de commerces et petites entreprises.
Pourquoi la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie s’en sortent beaucoup mieux que nous, alors que ce sont des pays que l’on critique très souvent au niveau des instances européennes ?
Il faudra aussi se demander si une telle privation de libertés, jamais vue depuis la seconde guerre mondiale, a eu un impact psychologique autre qu’instiller un sentiment de peur généralisée, ancré sans doute pour plusieurs années chez les Français. Certains espéraient un changement des comportements… deux semaines de déconfinement, et on voit bien qu’à part la peur, rien ne change !
Il est encore tôt pour savoir si le confinement strict et obligatoire auquel nous avons été soumis, aura eu un réel effet bénéfique, ou si ce marasme aurait pu être évité d’une autre manière par un autre gouvernement sachant gouverner…
Samedi 23 mai 2020
Distribuer des masques aux habitants de sa commune est devenu chose courante dans beaucoup de municipalités grandes ou petites. S’appuyant souvent sur le bénévolat de couturières ou d’étudiants adeptes de l’impression en 3D, cette pratique ne pouvait que déplaire aux intérêts avides du business mondial dont notre gouvernement est le relais pour ce qui reste de la France. L’État a donc mis des bâtons dans les roues de ces bonnes volontés en les obligeant à se soumettre à une norme administrative pour laquelle il faut payer bien sûr ! La procédure d’homologation auprès de l’Afnor coûte au bas mot 1 200 euros. « Ce qu’on faisait, c’était un coup de main solidaire, pour dépanner les gens, et on n’avait pas la vocation de devenir une entreprise », se lamente l’une des bénévoles qui arrête.
Dans le même temps, la France ferme les yeux sur les masques qui sont importés massivement et hâtivement de Chine.
La solidarité devient donc illégale dès que le gouvernement essaie de reprendre la main. Le pays s’en sortait pourtant très bien sans lui !
Le comble, c’est lorsque l’on nous demande de nous apitoyer sur des « masques alternatifs » issus d”« une manufacture solidaire » et d”« un effort collectif, généreux et coordonné » dont « nous pouvons être fiers », alors que ces masques viennent de Chine !
Non, nous ne sommes pas fiers de nos élus qui se foutent éhontément de notre gueule ! Mais tant qu’on ne dit rien, il auraient bien tort de se gêner.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE
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