Canicule : 700 000 morts !
À l’heure où l’on va attaquer la deuxième tiers de ce mois d’août 2020, à l’heure où le Covid peine à intéresser les Français en vacances, les médias nous resservent la canicule, sujet récurrent depuis quelques années.
Les 40° dépassés dans un grand nombre de villes, des nuits qualifiées de « tropicales » (les journalistes sont-ils jamais allés sous les tropiques ?), des conseils pour boire, s’hydrater, rester à l’ombre, ne pas s’agiter, la litanie des gestes recommandés à des vacanciers ignares de tout cela, ça devient le lot de tous les étés, on s’y habitue.
Bien entendu, avec tout le reste, n’oublions pas le geste de servitude aux gourous du GIEC, il faut que les Français culpabilisent, qu’ils se rendent compte que c’est à cause de leur voiture diesel, de leurs feux de cheminée (surtout l’été), bientôt de leur respiration sans masque, que le taux de CO2 de l’atmosphère nous inflige cette hausse des températures depuis quelques décennies… À la fin de l’été, M. Jérôme Salomon viendra nous donner le décompte des trépassés du thermomètre et pointera un doigt accusateur contre l’homo-pollubilis habituel.
Oui, mais…
Savez-vous qu’en 1718–1719, la sécheresse (donc les grosses chaleurs…) a causé la mort de 700 000 personnes, et 500 000 en 1636 ? Le Français pollueur d’aujourd’hui est un petit joueur.
En lisant le livre de Le Roy Ladurie « Histoire du climat depuis l’an mil », on en apprend de belles, et il serait bon que les « experts » du GIEC en fasse la lecture. À moins de 10 €, c’est un investissement convenable.
Ce livre paru en 1967, à une époque où l’écologie politique (pas la vraie) n’existait pas encore vraiment, remet les pendules à l’heure en matière de réchauffement. Il apporte la preuve que ce réchauffement, toujours taxé d’anthropique par des pseudos-scientifiques intégristes, est bien naturel, cyclique et inexorable.
Je ne saurais conseiller la lecture de ce petit bouquin à tous ceux qui croient que ces jours de canicule ne sont que la punition des hommes du XXe siècle pour leur action sur la planète (je parle du climat), ils verront que les hommes du millénaire précédent, qui ne polluaient pas, ont subi des catastophes climatiques bien supérieures aux « nuits tropicales » dont nous parlent les journalistes depuis leurs bureaux climatisés.
Voici quelques exemples de ces étés vraiment caniculaires
En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied.
En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable.
En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur.
En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.
En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440 la chaleur fut excessive.
En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.
En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.
En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.
En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.
En 1676 des canicules à nouveau.
Les mêmes évènements se reproduisirent au XVIIIe siècle.
En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives.
Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.
En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes.
En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie.
En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives
En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.
En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.
En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.
En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.
En 1835 la Seine était presque à sec.
En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés.
Patrice LEMAÎTRE
Il y avait longtemps que je n’avais lu un article climato négationnistes d’un niveau aussi stupide et simpliste, plutôt que de s’essayer à la science ce pigiste ferait mieux de se spécialiser dans les brèves de comptoir du café du commerce
La réalité est double :
a) de nos jours, un pet de travers nous angoisse comme pas possible tant nous nous sommes installés dans le confort, l’hygiène et la sécurité. On ne veut plus rien supporter : ni le chaud, ni le froid, ni le petit bobo, ni la moindre petite violence de la vie.
b) les très grosses chaleurs et sécheresses ont TOUJOURS existé ; la cause est l’ensoleillement variant dans le temps ; un soleil taché de brun-rouge (comme en ce moment) chauffe plus qu’un soleil sans taches ; or, ces taches apparaissent et disparaissent cycliquement.
L’anthropisme n’est au pire responsable et seulement dans certaines zones très industrialisées, que de 10 à 20% du réchauffement. L’antarctique se réchauffe-t-il ? Non. Aujourd’hui, l’Homme est si prétentieux qu’il veut tout comprendre en une seule vie.
Il faut comprendre les choses sur le temps long.
Il faut arrêter de ne pas lire correctement ce qui est marqué : 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet. pour eux c était une température de fou qui a duré 3 jours sur l’année. Aujourd’hui nous sommes dans les 40°. 35° pour nous en aout par exemple c’est normal. Vous devez comprendre que le corps s’est adapté, que nous sommes habillés plus léger, qu’il y a des clim, etc… Moi je vois une différence de 5° entre le 19° siècle et nous. Nous n’avons pas les températures pour le 12 et la suite, sécheresse et rivière que l’on peut traverser à pieds ne veux pas dire chaleur exercice mais pas de pluie. Il peut arriver qu’exceptionnellement il n’y a pas de pluie mais ce n’est pas pour ça que nous sommes a 40°, de plus les récoltes ils n’avaient pas de pompe pour arroser au 12, 13 etc… Les exemples donnés ne sont pas forcement bons si nous n’avons pas plus d’éléments que ça. Je pense perso que les température sont cycliques mais le penser et dire que c’est ça, sont deux choses différentes, sans pouvoir le prouver ça reste juste je pense = rien. Je ne suis pas convaincu par cette démonstration. Le corps humain s’est adapté. C’est tout et donc quand il parle de grandes chaleurs sans donner de températures pour moi ça ne veut rien dire.
Cordialement
Je pense aussi que c’est cyclique, depuis des milliers d’années, mais les plantes, les animaux, les premiers hommes se sont adaptés dans le temps.… La vie s’est adaptée !!! Mais ce qui est catastrophique, ce que nous vivons actuellement, c’est la rapidité du changement, dû aussi à l’activité humaine effrénée !!!
J’ai lu Le Roy Ladurie et je confirme que nos petites canicules hexagonales ne sont rien au regard du passé.
Ce que nos alarmistes radicaux oublient de dire, c’est que, pendant notre petite canicule estivale de cette année, les pays nordiques, l’Australie et l’Amérique du Sud ont connu des records de froid. Cela confirme que les alarmistes se polarisent sur le chaud et se gardent bien de parler du froid. Leur tactique est simple et débile : chaud=climat et froid=météo.