Le Choc en Retour

24 aoĂ»t 2020 | 4 Commentaires 

Alain NicolaĂŻ - Le livre des sept sceaux

Alain Nicolaï est l’au­teur de Le Livre des Sept Sceaux (Le Retour à l’Évidence). Il a publié dans nos colonnes Décomposition 322 (3 + 2 + 2 = 7) (en date du 16 juillet 2020).

Aujourd’hui il nous pro­pose un texte :

Le Choc en Retour

ou la décom­po­si­tion de la mondialisation

En mĂ©ta­phy­sique, un chat est un chat

« Qui connaĂ®t les noms, connaĂ®t les choses. Â» Cratyle, Platon, cita­tion de la page 8 du Livre des Sept Sceaux ‑Le Retour Ă  l’Évidence.

« Rien n’est plus dan­ge­reux que la confu­sion des concepts. En par­ti­cu­lier de ceux qui visent Ă  dĂ©si­gner ce Ă  quoi on s’op­pose. En gĂ©né­ral, une telle confu­sion est un prĂ©a­lable au dĂ©sordre des esprits et Ă  la vio­lence des actes. Â» Jacques Attali, Le Soir du 6 avril 2018.

Veuillez cli­quer sur cha­cun des titres ci-des­sous pour déve­lop­per la rubrique correspondante.

Première sĂ©quence : la mĂ©taphysique

Remarque : Vous avez peur de ne pas com­prendre, ras­su­rez-vous, vous allez vite comprendre

MĂ©taphysique, Ă©ty­mo­lo­gie (XIIIe siècle) : mot savant emprun­tĂ© au latin sco­las­tique meta­phy­si­ca, tirĂ© des pre­miers mots du trai­tĂ© de mĂ©ta­phy­sique d’Aristote, mĂ©ta ta phu­si­ka « après les choses de la nature Â», qui fait suite Ă  son trai­tĂ© sur la nature. Le sens de « rĂ©flexion phi­lo­so­phique qui va au-delĂ  de la nature et qui cherche Ă  rendre compte par une thĂ©o­rie gĂ©né­rale des prin­cipes fon­da­men­taux de l’être Â» appa­rait dès l’origine [source : Dictionnaire Ă©ty­mo­lo­gique et his­to­rique de la langue fran­çaise, Baumgartner et MĂ©nard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 495].

MĂ©taphysique : ana­lyse sys­té­ma­tique de la rĂ©a­li­tĂ© afin de connaĂ®tre sa nature pro­fonde. Sa mĂ©thode est basĂ©e sur l’algèbre de Boole :
0 – 1 = Fermé – Ouvert = Non – Oui = Faux – Vrai.
L’algèbre de Boole est la base de la logique com­bi­na­toire et de la logique séquen­tielle. Elle est la base ses sys­tèmes informatisés.

MĂ©taphysique : son point de dĂ©part et d’arrivĂ©e est la connais­sance abso­lue par la mise sous les yeux des lec­teurs des choses signi­fi­ca­tives, des faits significatifs…

La seule mĂ©ta­phy­sique valable est donc celle qui apporte des preuves irré­fu­tables qui peuvent ĂŞtre vĂ©ri­fiĂ©es par tous les sujets de ce monde. Elle met sous les yeux du public ce que tout un cha­cun doit savoir. Elle explique la rĂ©a­li­tĂ© et dĂ©voile ce qui est cachĂ©, mais elle prend en compte la rĂ©flexion de Ludwig Wittgenstein : « Ce dont on ne peut par­ler, il faut le taire. Â» (Tractacus logi­co-phi­lo­so­phi­cus, Ludwig Wittgenstein Tel Gallimard, Paris, 1961, page 107).

Deuxième sĂ©quence : la dĂ©mocratie

Remarque : N’oubliez jamais que le citoyen dĂ©tient un Ă©norme pou­voir qu’il faut savoir uti­li­ser Ă  bon escient.

DĂ©mocratie, Ă©ty­mo­lo­gie (XIVe siècle), du grec dĂ©mo­kra­tia « gou­ver­ne­ment exer­cĂ© par le peuple Â» [Dictionnaire Ă©ty­mo­lo­gique et his­to­rique de la langue fran­çaise, Emmanuèle Baumgartner et Philippe MĂ©nard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 230].

Troisième sĂ©quence : la rĂ©publique

Remarque : Au point de vue de la socié­tĂ©, avec la paix, la rĂ©pu­blique est un de nos biens le plus prĂ©cieux.

RĂ©publique, Ă©ty­mo­lo­gie (XVIe siècle), emprun­tĂ© au latin res publi­ca « la chose publique, l’État, l’administration de l’État Â», est d’abord employĂ©e au sens de « Ă‰tat, com­mu­nau­tĂ©, socié­tĂ© orga­ni­sĂ©e Â» puis se spé­cia­lise Ă  par­tir du XVII s au sens de « Ă‰tat dont la forme de gou­ver­ne­ment est fon­dĂ©e sur la sou­ve­rai­ne­tĂ© des citoyens. [Dictionnaire Ă©ty­mo­lo­gique et his­to­rique de la langue fran­çaise, Emmanuèle Baumgartner et Philippe MĂ©nard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 682].

Il en dĂ©coule impé­ra­ti­ve­ment que le PrĂ©sident d’une vĂ©ri­table RĂ©publique doit ĂŞtre au ser­vice de ses concitoyens. 

La devise de la RĂ©publique fran­çaise « LibertĂ© –ÉgalitĂ© – FraternitĂ© Â» a pour ori­gine la RĂ©volution fran­çaise. Elle donne le modèle de ce qu’est une vĂ©ri­table rĂ©pu­blique dans l’absolu. Cette devise a Ă©tĂ© reprise sous diverses formes Ă  tra­vers le monde.

Il est bien évident que pour l’humanité son approche ne peut-être que relative.

Ă€ ce jour, toutes les rĂ©pu­bliques se rap­prochent plus ou moins de cet idĂ©al, mais mal­heu­reu­se­ment nom­breuses sont les rĂ©pu­bliques bana­nières, celles-ci ne sont que des leurres pour les gogos.

Quatrième sĂ©quence : le Nouvel Ordre Mondial

Remarque : Ne vous voi­lez pas la face, pen­dant que vous dor­mez, d’autres tra­vaillent Ă  votre perte.

Le nou­veau gou­ver­ne­ment du Monde [Georges Corm, La Découverte /​Poche, Paris, 2013].

Georges Corm - Le nouveau gouvernement du mondePrĂ©sentation de l’éditeur : « Une ana­lyse mor­dante des sources intel­lec­tuelles du pou­voir mon­dia­li­sĂ© et du nĂ©o­li­bé­ra­lisme “mys­tique” qui a enva­hi les cours de mil­lions d’é­tu­diants en Ă©co­no­mie et ges­tion, futurs cadres mili­tants de ce pou­voir et de leur capa­ci­tĂ© Ă  blo­quer les chan­ge­ments.
Alors que la crise de 2007–2009 a rĂ©vé­lĂ© Ă  tous les mĂ©faits de la mon­dia­li­sa­tion et de la spé­cu­la­tion finan­cière, rien ne change, mal­grĂ© les dĂ©non­cia­tions qui se mul­ti­plient de tous bords. Pour com­prendre les racines de cette iner­tie mor­ti­fère des dĂ©ci­deurs Ă©co­no­miques et poli­tiques mon­diaux, l’au­teur explore dans ce livre les mĂ©ca­nismes per­met­tant la repro­duc­tion de cette “civi­li­sa­tion des affaires en dĂ©clin” (Robert Heilbroner). Il ana­lyse notam­ment les sources intel­lec­tuelles de ce pou­voir mon­dia­li­sĂ© : le nĂ©o­li­bé­ra­lisme se nour­rit d’un idĂ©a­lisme sim­pliste qui rap­pelle l’es­prit doc­tri­naire du socia­lisme “scien­ti­fique”. Cette Ă©co­no­mie-fic­tion nĂ©o­li­bé­rale dĂ©calque inver­sĂ© de l’é­co­no­mie-fic­tion mar­xiste, a enva­hi les cours de mil­lions d’é­tu­diants, futurs cadres du pou­voir mon­dia­li­sĂ©. S’appuyant notam­ment sur son expé­rience de consul­tant inter­na­tio­nal, Georges Corm pro­pose une cri­tique mor­dante de la struc­ture et du fonc­tion­ne­ment de ce pou­voir et de ses hori­zons cultu­rels.
Il plaide ici pour une “démon­dia­li­sa­tion” rai­son­née des esprits et des sys­tèmes éco­no­miques dans un monde ouvert, pour une éco­no­mie soli­daire et humaine par le réta­blis­se­ment des cohé­rences spa­tiales, la fin des dog­ma­tismes et la réha­bi­li­ta­tion des valeurs d’é­thique et d’é­qui­té dans l’en­sei­gne­ment de l’é­co­no­mie
. Â»

Cette pré­sen­ta­tion fait prendre conscience de l’étendue du pro­blème étant don­né que, de nos jours, l’argent est la valeur suprême. Les élites au Pouvoir n’ont pas de mal à drai­ner les meilleurs de nos étu­diants qui ne sont pas au cou­rant de leur but final occulté.

Le Nouvel Ordre Mondial est en sub­stance la prise du Pouvoir au niveau mon­dial par cer­tains finan­ciers, par cer­tains capi­ta­listes, par cer­tains riches, par cer­tains tech­no­crates qui se sont enten­du en dehors de tous les prin­cipes démo­cra­tiques – en dehors de tous sys­tèmes démo­cra­tiques – pour prendre le Pouvoir défi­ni­ti­ve­ment sur cette pla­nète(1). Pour ce faire, ils uti­lisent les canaux des médias domi­nants qu’ils ont ache­tés ou infil­trés pour mani­pu­ler et sur­tout endor­mir les masses.

(1) Leur but final sous-jacent est sim­ple­ment de se sub­sti­tuer aux États et aux Républiques.

Cinquième sĂ©quence : la mafia

Remarque : Un des pires enne­mis des rĂ©publiques.

Mafia (XIXe siècle), mot ita­lien dĂ©si­gnant une socié­tĂ© secrète, issue du sici­lien, mafia, « har­diesse, van­tar­dise Â», d’origine obs­cure. Dictionnaire Ă©ty­mo­lo­gique et his­to­rique de la langue fran­çaise, Emmanuèle Baumgartner et Philippe MĂ©nard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 463.

DĂ©finition de la mafia : En Italie, la loi Rognoni-La Torre, pro­mul­guĂ©e en 1982 pour dĂ©fi­nir l’association mafieuse dans sa spé­ci­fi­ci­tĂ© (article 416bis du code pĂ©nal), est une exten­sion de l’article 416 dĂ©fi­nis­sant l’association cri­mi­nelle. Le lĂ©gis­la­teur pos­tule que ce qui carac­té­rise l’association mafieuse par rap­port Ă  la simple asso­cia­tion cri­mi­nelle sont ses mĂ©thodes et, notam­ment, trois d’entre elles : l’intimidation, l’omerta et la sou­mis­sion. Dès lors, est dĂ©si­gnĂ© comme « mafieux Â» tout indi­vi­du qui tire pro­fit du pou­voir d’intimidation Ă©ma­nant du capi­tal de vio­lence ins­crit dans son asso­cia­tion – quand bien mĂŞme cette vio­lence n’est pas exer­cĂ©e de façon sys­té­ma­tique –, qui pro­tège son orga­ni­sa­tion par son silence et vit dans un rap­port de sou­mis­sion vis-Ă -vis de cette ins­ti­tu­tion se super­po­sant Ă  l’État.

La mafia comme dĂ©lit

La crĂ©a­tion, en 1982, du « dĂ©lit d’association mafieuse Â» rĂ©pond Ă  la nĂ©ces­si­tĂ© de fixer un phé­no­mène social ambi­gu, objet d’une approche tan­tĂ´t cultu­ra­liste (la mafia comme façon d’être, expres­sion arché­ty­pale de l’être sici­lien), tan­tĂ´t cri­mi­no­lo­gique (la mafia comme asso­cia­tion de mal­fai­teurs sans rap­ports per­ma­nents entre eux). Or nous avons vu com­ment la dif­fi­cul­tĂ© de prou­ver le carac­tère durable du lien mafieux et de dĂ©mon­trer la conscience des asso­ciĂ©s quant au pro­jet cri­mi­nel de leur asso­cia­tion ren­dait caduques les ten­ta­tives judi­ciaires d’imputer aux mafieux un dĂ©lit asso­cia­tif, tel que pré­vu par le Code PĂ©nal. La loi Rognoni-La Torre, pro­mul­guĂ©e en 1982 pour dĂ©fi­nir l’association mafieuse dans sa spé­ci­fi­ci­tĂ© (article 416bis du Code PĂ©nal), est une exten­sion de l’article 416 dĂ©fi­nis­sant l’association cri­mi­nelle. Le lĂ©gis­la­teur pos­tule que ce qui carac­té­rise l’association mafieuse par rap­port Ă  la simple asso­cia­tion cri­mi­nelle sont ses mĂ©thodes et, notam­ment, trois d’entre elles : l’intimidation, l’omerta et la sou­mis­sion. Dès lors, est dĂ©si­gnĂ© comme « mafieux Â» tout indi­vi­du qui tire pro­fit du pou­voir d’intimidation Ă©ma­nant du capi­tal de vio­lence ins­crit dans son asso­cia­tion – quand bien mĂŞme cette vio­lence n’est pas exer­cĂ©e de façon sys­té­ma­tique –, qui pro­tège son orga­ni­sa­tion par son silence et vit dans un rap­port de sou­mis­sion vis-Ă -vis de cette ins­ti­tu­tion se super­po­sant Ă  l’État.

Juger la mafia - Deborah Puccio-DenJuger la mafia, Deborah Puccio-Den (cli­quer sur l’i­mage pour accé­der au docu­ment en ligne)

À ces délits, nous ajou­tons la corruption.

Le Nouvel Ordre Mondial est donc une bien une mafia, qui en dehors de tous les prin­cipes répu­bli­cains et de tous les prin­cipes démo­cra­tiques veut se sub­sti­tuer aux États pour mettre en place un gou­ver­ne­ment mon­dial aux mains d’une élite autoproclamée.

« Nous sommes recon­nais­sants au Washington Post, au New York Times, au maga­zine Time, et aux autres grandes publi­ca­tions dont les direc­teurs ont assis­tĂ© Ă  nos rĂ©unions et res­pec­tĂ© leurs pro­messes de dis­cré­tion depuis presque qua­rante ans. Il aurait Ă©tĂ© pour nous impos­sible de dĂ©ve­lop­per notre pro­jet pour le monde si nous avions Ă©tĂ© expo­sĂ©s aux lumières de la publi­ci­tĂ© durant ces annĂ©es. Mais le monde est aujourd’­hui plus sophis­ti­quĂ© et pré­pa­rĂ© Ă  l’en­trĂ©e dans un gou­ver­ne­ment mon­dial. La sou­ve­rai­ne­tĂ© supra­na­tio­nale d’une Ă©lite intel­lec­tuelle et de ban­quiers mon­diaux est assu­ré­ment pré­fé­rable Ă  l’au­to­dé­ter­mi­na­tion natio­nale des siècles pas­sĂ©s. Â» David Rockefeller [Discours Ă  la Commission TrilatĂ©rale en juin 1991 Ă  Baden Baden, dans Matrix of Power : How the World Has Been Controlled by Powerful Men Without Your Knowledge, paru en 2000]

« Certains croient mĂŞme que nous fai­sons par­tie d’une cabale secrète agis­sant contre les grands inté­rĂŞts des États-Unis et ils repré­sentent ma famille et moi comme des “inter­na­tio­na­listes” ; ils vont jusqu’à pré­tendre que nous conspi­rons avec d’autres capi­ta­listes dans le monde pour construire une struc­ture poli­tique et Ă©co­no­mique mon­diale plus inté­grĂ©e – un seul monde, si vous vou­lez. Si c’est ce dont on m’accuse, je plaide cou­pable et j’en suis fier. Â» David Rockefeller [MĂ©moires, Éditions de Fallois, Paris, 2006, page 475]

« Nous sommes Ă  la veille d’une trans­for­ma­tion glo­bale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une bonne crise majeure, et les nations vont accep­ter le Nouvel Ordre Mondial. Â» David Rockefeller [« All We Need is the Right Crisis and the People Will Accept the New World Order. Â» – David Rockefeller, 1994, DĂ®ner aux Nations Unies]

Sixième sĂ©quence : la science

Remarque : La science nous per­met de connaĂ®tre la rĂ©alitĂ©.

Science (XIe siècle) emprun­tĂ© au latin scien­tia « connais­sance, savoir, connais­sance thĂ©o­rique Â», dĂ©ri­vĂ© du par­ti­cipe pré­sent sciens, scien­tis « qui sait, ins­truit, habile Â», de scire « savoir Â», d’abord employĂ© au sens de « connais­sance, savoir Â», et de « savoir-faire, apti­tude acquise dans un domaine par­ti­cu­lier Â» et Ă  par­tir du XIIIe siècle, au sens du fran­çais moderne « corps de connais­sances ayant un objet, une mĂ©thode propre, domaine orga­ni­sĂ© du savoir Â». Dictionnaire Ă©ty­mo­lo­gique et his­to­rique de la langue fran­çaise, Baumgartner et MĂ©nard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 719.

ÉpistĂ©mologie : science, dĂ©signe stric­te­ment toute connais­sance ration­nelle obte­nue, soit par dĂ©mons­tra­tion, soit par obser­va­tion (objec­tive) et vĂ©ri­fi­ca­tion expé­ri­men­tale, Vocabulaire de la phi­lo­so­phie et des sciences humaines, L. M. Morfaux, Armand Colin, Paris, 1980, page 324.

Septième sĂ©quence : la preuve scientifique

Remarque : DĂ©masquons irré­fu­ta­ble­ment les dif­fu­seurs de fausses informations.

Preuve, de prou­ver. Prouver (XIIe siècle), du latin pro­bare « Ă©prou­ver, prou­ver, approu­ver Â» dĂ©ri­vĂ© du latin pro­bus, « de bonne qua­li­tĂ©, hon­nĂŞte, ver­tueux Â». Probus don­ne­ra le mot de probe employĂ© en fran­çais au sens moral de « intègre, hon­nĂŞte Â». Dictionnaire Ă©ty­mo­lo­gique et his­to­rique de la langue fran­çaise, Baumgartner et MĂ©nard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 630 et 634.

Connaissance et preuve vont de pair.

En ce qui concerne la crise du Covid-19, des deux der­nières séquences il en découle qu’il est impé­ra­tif de l’analyser dans toutes ses phases comme l’a fait en France le pro­fes­seur Christian Perronne(1) c’est-à-dire de com­prendre objec­ti­ve­ment la chaîne des causes et des effets qui l’a engen­drée. Il est essen­tiel de démas­quer les dif­fu­seurs de fausses informations.

(1) Christian Perronne - Y-a-t-il une erreur qu'il n'ont pas commiseLe Pr. Perronne balance sur « les magouilles et les attaques dĂ©gueu­lasses contre Raoult Â»
Christian Perronne est un méde­cin et pro­fes­seur des uni­ver­si­tés-pra­ti­cien hos­pi­ta­lier fran­çais, spé­cia­li­sé dans le domaine des patho­lo­gies tro­pi­cales et des mala­dies infec­tieuses émer­gentes, et ancien pré­sident de la com­mis­sion spé­cia­li­sée Maladies trans­mis­sibles du Haut Conseil de la san­té publique [source Wikipedia].

Huitième sĂ©quence : George Soros et la sociĂ©tĂ© ouverte

L’origine doc­tri­nale de l’Open Society de George Soros.

PrĂ©sentation de George Soros : « Pour le grand public ; il est d’abord l’incarnation de ces puis­sants et inquié­tants “mar­chĂ©s finan­ciers”, maĂ®tres du monde moderne. Soros est la face visible et tou­jours mys­té­rieuse de la mon­dia­li­sa­tion qui est en train de nous ava­ler, et du trente-cin­quième Ă©tage de son immeuble de Manhattan, Ă  New-York, domi­nant les allĂ©s ver­doyantes de Central Park, la salle des mar­chĂ©s du Quantum Fund a en effet des allures de cabine de pilo­tage inter­pla­né­taire. Â» PrĂ©face du livre de George Soros, Le dĂ©fi de l’argent, Plon, 1996, page 7.

George Soros - Défi argent - livre George Soros - Défi argent - Philosophe raté

Dans ce livre, George Soros nous explique doc­te­ment que son grand ins­pi­ra­teur est le « phi­lo­sophe Â» Karl Popper auteur de l’inĂ©narrable livre La socié­tĂ© ouverte et ses enne­mis (Éditions du Seuil, Paris 1979). Cet auteur, ayant Ă©tu­diĂ© les nuages et leur for­ma­tion, a eu une rĂ©vé­la­tion : les nuages n’ont pas de fron­tières. Nuages dans le ciel bleu

De cette obser­va­tion ful­gu­rante, il tire la consé­quence que la libre cir­cu­la­tion des biens et des per­sonnes, c’est-à-dire la socié­té ouverte à tous les vents, est le Bien, et que la socié­té fer­mée — à l’image du bloc sovié­tique — est le Mal absolu.

Karl Popper - La société ouverte et ses ennemis (1) Karl Popper - La société ouverte et ses ennemis (2)
Karl Popper - La connaissance objective Quatrième de cou­ver­ture de La connais­sance objec­tive par l’é­di­teur :
Voici un livre de phi­lo­so­phie Ă  la fois clas­sique et dĂ©con­cer­tant. On y traite de la liber­tĂ© et du dĂ©ter­mi­nisme Ă  l’aide de nuages et de bulles de savon. On y construit une thĂ©o­rie du lan­gage Ă  l’aide de miel et de toiles d’a­rai­gnĂ©es. Fort de cin­quante ans de dis­cus­sions avec phy­si­ciens, bio­lo­gistes et logi­ciens, Popper renou­velle l’ap­proche des ques­tions les plus tra­di­tion­nelles de la phi­lo­so­phie avec pour fil conduc­teur de pro­grès de la science, repla­cĂ© dans le cadre plus gĂ©né­ral d’une phi­lo­so­phie de l’é­mer­gence du nou­veau. Rassemblant des textes rĂ©di­gĂ©s pour la plu­part entre 1965 et 1971, La connais­sance objec­tive est l’ou­vrage le plus repré­sen­ta­tif de la « der­nière manière Â» de Popper. Il y rĂ©vèle toutes les impli­ca­tions mĂ©ta­phy­siques de son ratio­na­lisme cri­tique et s’y risque Ă  des conjec­tures auda­cieuses. Indispensable pour connaĂ®tre les inflexions que prend alors la pen­sĂ©e de Popper, ce livre l’est aus­si pour com­prendre les dĂ©bats de l’é­pis­té­mo­lo­gie contemporaine.
Commentaires :
Théorie pour le moins nébu­leuse sur laquelle est fon­dée la doc­trine de George Soros.
Il est dif­fi­cile de faire plus fumeux.

Dans son livre auto­bio­gra­phique, George Soros nous explique Ă©ga­le­ment com­ment est nĂ©e sa rĂ©pu­ta­tion : « En Grande Bretagne, cer­tains me reprochent d’avoir fait chu­ter la livre en 1992, d’autres m’en fĂ©li­citent. Ils ont tous tort, car lorsque j’ai jouĂ© la dĂ©va­lua­tion de la mon­naie bri­tan­nique et des sommes consi­dé­rables, je ne me pré­oc­cu­pais pas de l’intĂ©rĂŞt public. Je me suis conten­tĂ© de spé­cu­ler en res­pec­tant les règles pour le seul pro­fit de mon fond d’investissement, de mes action­naires et de moi-mĂŞme. D’ailleurs, si l’on se com­porte autre­ment, il est impos­sible de gĂ©rer un tel fond, et per­sonne ne vous confi­ra son argent ! » (pages 26 et 27). Page 26 on apprend tou­jours : « Après 1989, l’effondrement des sys­tèmes de l’Est n’a pas conduit Ă  l’établissement de vĂ©ri­tables socié­tĂ©s ouvertes, du moins dans la plu­part des pays ex-com­mu­nistes, ou triomphent des rĂ©gimes auto­ri­taires et natio­na­listes. J’avais rĂŞvĂ© que la rĂ©vo­lu­tion de 1989 ouvri­rait la voie Ă  une socié­tĂ© ouverte uni­ver­selle, comme celle de 1789 avait posĂ© les bases de l’Etat moderne. Rien de tel ne s’est pro­duit. Â» Par la suite il raconte la vie de sa famille et sa car­rière. Un temps, il vou­lait deve­nir phi­lo­sophe : « Vers 1962, j’ai Ă©crit un trai­tĂ© phi­lo­so­phique, The Burden of Consciencious – Le poids de la Conscience – … » qu’il pré­sente Ă  son men­tor Karl Popper, (page 49). On com­prend bien vite cepen­dant que sa grande obses­sion est la rĂ©a­li­sa­tion de la socié­tĂ© ouverte. Pour cela il crĂ©e dès 1979 l’Open Society Foundation qui est un rĂ©seau de fon­da­tions qui dĂ©verse des mil­lions (jus­qu’à des mil­liards) dans de nom­breux pays pour l’aider Ă  atteindre son but, c’est-Ă -dire, en clair : l’avènement du règne dĂ©fi­ni­tif de la finance (bien que dans son ouvrage il en cri­tique cer­tains aspects) et du Nouvel Ordre Mondial.

Son livre, en fait, consiste en une inter­view de Soros par une per­sonne anonyme.

À la ques­tion (page 178),
« Je ne com­prends tou­jours pas com­ment la conscience de votre propre failli­bi­li­tĂ© mène Ă  votre idĂ©e de socié­tĂ© ouverte comme piliers des valeurs uni­ver­selles Â»
Soros rĂ©pond : « Ce n’est pas Ă©vident. Je peux expo­ser mon point de vue, qui me semble par­ti­cu­liè­re­ment convain­cant, mais cela ne signi­fie pas que les autres vont le par­ta­ger. Je dois recon­naĂ®tre que d’une cer­taine façon je suis quelqu’un d’exceptionnel. Je ne parle pas de l’intelligence mais de l’argent. Peu de per­sonnes en pos­sèdent plus qu’elles n’en ont besoin. ĂŠtre de celles-ci me place dans une situa­tion Ă  part, comme si j’étais exemp­tĂ© des lois de la gra­vi­tĂ©. Je peux me per­mettre de vivre selon ma fan­tai­sie, et ma fan­tai­sie c’est de pro­mou­voir l’idĂ©e de la socié­tĂ© ouverte. Mais lĂ , je suis confron­tĂ© Ă  ma propre failli­bi­li­tĂ© (sic) – contrainte Ă  laquelle je ne peux Ă©chap­per. Â»
Avec une telle réponse, il n’est pas éton­nant que ce cha­pitre s’intitule Le phi­lo­sophe raté.

Conclusion : le Nouvel Ordre Mondial, le pire des virus

Pour que tout soit bien clair dans votre esprit.

Les par­ti­sans du Nouvel Ordre Mondial veulent lais­ser le peuple dans l’ignorance pour mieux le domi­ner. De nos jours la socié­tĂ© du spec­tacle se double d’une socié­tĂ© de la consom­ma­tion pour que le peuple Ă©vite de pen­ser aux causes mul­tiples de son asser­vis­se­ment. Ces acteurs du Nouvel Ordre Mondial dĂ©tiennent les mĂ©dias : « Les riches achètent les mĂ©dias pour don­ner de l’information bien choi­sie aux pauvres Â» (Bourdieu). Ce qui veut dire, en clair, que des infor­ma­tions capi­tales sont volon­tai­re­ment occul­tĂ©es et que les par­ti­sans du Nouvel Ordre Mondial mani­pulent hon­teu­se­ment les citoyens en les pre­nant pour des imbĂ©ciles.

L’asservissement des États et des républiques est un des buts des antidémocrates du Nouvel Ordre Mondial.

Le Forum Économique Mondial appelle Ă  une « grande remise Ă  zĂ©ro Â» du Système, The Great Reset(1), Ă  la suite de la crise pro­tĂ©i­forme du Covid-19. Forum Économique Mondial - George Soros

D’une pan­dé­mie, beau­coup moins impor­tante que l’épidĂ©mie de grippe de 1968–1969, les mĂ©dias ont fait un monstre qui jus­ti­fie tous les coups bas. Il faut bien com­prendre que l’épidĂ©mie de grippe de 68 – 69, qui est pas­sĂ©e qua­si­ment inaper­çue Ă  l’époque, aurait fait, d’après une Ă©tude publiĂ©e en 2007, plus de 30 000 morts en France. ReportĂ©e Ă  la dĂ©mo­gra­phie actuelle, l’estimation des dĂ©cès est qu’elle aurait pro­vo­quĂ© de nos jours entre 70 000 et 100 000 morts ! (Grippe de Hong Kong : la pan­dé­mie oubliĂ©e | LCP Le Mag – 26/​06/​2020)

Le confi­ne­ment et le port du masque obli­ga­toire ne sont qu’un avant-goĂ»t de ce qui vous attend dans le monde d’après concoc­tĂ© dans notre dos. Pourquoi un vac­cin alors que de très nom­breux scien­ti­fiques disent que ce virus mute(2) ? MĂŞme George Soros l’a pro­cla­mĂ© dans la presse(3). Pourquoi vou­loir dĂ©ve­lop­per les puces RFID ? Pourquoi Bill Gates finance-t-il la tech­no­lo­gie des vac­cins avec des implants de micro­puces d’Intellectual Ventures ?

Enfin, pour­quoi le Forum Économique Mondial (Forum de Davos) se per­met-il d’annoncer uni­la­té­ra­le­ment sur son site son pro­jet mon­dial pour la pla­nète (son monde d’après) et The Great Reset, si ce n’est parce qu’il pense avoir pris dĂ©fi­ni­ti­ve­ment le des­sus sur le Peuple, la dĂ©mo­cra­tie, les rĂ©pu­bliques et les États ; dĂ©mon­trant ain­si irré­fu­ta­ble­ment le mĂ©pris colos­sal du peuple par ces Ă©lites autoproclamĂ©es.

Leur « monde d’après Â» n’est qu’un gigan­tesque piège pour la popu­la­tion qui sera livrĂ©e pieds et poings liĂ©s au monde de la finance. Leur « monde d’après Â» marque, en fait, l’avènement du règne tota­li­taire de la finance, ce qui veut dire pour le Peuple : asser­vis­se­ment dĂ©finitif.

Face à de telles menaces, les vrais répu­bli­cains de tous les États ne peuvent pas res­ter inertes.
Face Ă  de telles menaces, dĂ©fen­dons notre rĂ©pu­blique !
Face Ă  de telles menaces, levons-nous !

Alain NicolaĂŻ

(1) The Great Reset ou Le temps de la Grande remise à zéro d’a­près le Forum Économique Mondial, dont George Soros est un membre émi­nent.
(2) Le SARS-CoV‑2 mute, et alors ? [source Le Temps du 24 juillet 2020]
(3) « Mais nous sommes face Ă  une cible mou­vante, du fait que le virus lui-mĂŞme Ă©vo­lue rapi­de­ment. La mise au point d’un vac­cin pren­dra beau­coup de temps. Â» [source L’Écho du 17 mai 2020]

[NDLR] : Notre illus­tra­tion Ă  la une : allé­go­rie rĂ©vo­lu­tion­naire mon­trant Voltaire et Rousseau sous l’œil de Dieu (1794)

4 Commentaires 

  1. MACRON repré­sen­tant le N.O.M, la gueuse, la RAIE PUBLIQUE, la BĂŞte figu­rant Ă  l’en­vers des pas­se­ports fran­çais, dĂ©ca­pi­tant de 1789 Ă  1792 plus de 350.000 fran­çais, MACRON giflĂ© au nom de « MONTJOIE ST DENIS Â», cri de guerre des roya­listes.
    BERGOGLIO, pape du N.O.M, le 23.07.2014 a volĂ© au secours de MACRON et HOLLANDE, aux affaires accu­sĂ©s par nous de ter­ro­risme. Avec l’an­nĂ©e 2014, annĂ©e DONNADIEU, 1.200e anni­ver­saire de la mort de CHARLEMAGNE et 800e anni­ver­saire de la nais­sance de DIEUDONNE, LOUIS IX dit SAINT LOUIS, le kid­nap­ping de mon frère Christian DURIEUX-DONNADIEU-DIEUDONNE en Italie en aoĂ»t 2014 extra­dĂ© en France et le 3 avril 2014, 3h du matin, 3 explo­sions d’un drone mili­taire, lors de manĹ“uvres mili­taires Ă  LA REUNION, oĂą le Malin 333 :
    HOLLANDE, VALLS et MACRON aux affaires, ont ratĂ© miracle de PIE XII de « NEUTRALISER Â» :
    VIVIEN II de CAROLI de ST-LOUIS, fait peur Ă  la mort avec son frère « CRIS-TIA-NO Â» Ă  qui FRANÇOIS devant moi et un garde suisse nous a don­nĂ© 2 ren­­dez-vous, nous posant 2 lapins, comme « Pape sans parole Â», dixit le garde suisse pré­sent Ă  l’interphone porte Ste Anne.
    Visionnez sur inter­net : « SAINT GILLES ATTAQUE AU DRONE, LA LOI DU SILENCE Â», omer­ta de BERGOGLIO concer­nant :
    « VIVIEN DURIEUX ‚BOUCAN ATTENTAT MANQUE Â», https://youtu.be/2tUlAP835sA?t=7, vidĂ©o rela­tant sur DIEGO GARCIA, le dĂ©tour­ne­ment du vol MH370 dont sont com­plices de ter­ro­risme, OBAMA, BIDEN, HOLLANDE, VALLS et MACRON, tous francs-maçons aux affaires men­tant Ă  M. Ghyslain WATTRELOS, sans nou­velles de sa femme et deux de leurs enfants, pas­sa­gers du MH370 dĂ©tour­nĂ© le 08.03.2014 par Jacob de ROTHSCHILD, selon accu­sa­tion du Premier Ministre de Malaisie.

    MACRON dans la ges­tion de la COVID19 a Ă©tĂ© infor­mĂ© que « l’Institut PASTEUR de PARIS est accu­sĂ© de CRIMES CONTRE L’HUMANITɠ» par le Pr Jean-Bernard FOURTILLAN, qui a Ă©crit Ă  TRUMP, Ă  MACRON et Ă  POUTINE concer­nant la COVID19, créé Ă  PARIS par PASTEUR FRANCE.

    LibĂ©rons immé­dia­te­ment le Pr Jean-Bernard FOURTILLAN embas­tillĂ© Ă  la SantĂ© Ă  PARIS depuis le 15.04.2021, mena­cĂ© d’être inter­nĂ© en psy­chia­trie Ă  Ste Anne, patronne des fous et des archi­tectes. Visionnez le site : http://www.verite-covid19.fr
    « Nous les frères Louis de CAROLI , aiglons JAMAIS vas­saux Â», notre devise de Christian et Vivien II de SAINT CHARLEMAGNE de SAINT LOUIS, comme tous der­niers pri­­mo-des­­cen­­dants de LOUIS I de CAROLI, dont je suis le sosie, nous sommes domi­ci­liĂ©s Ă  PARIS chez notre avo­cate spé­cia­liste de ter­ro­risme d’État du N.O.M :
    Me Isabelle COUTANT-PEYRE :
    215 BD SAINT GERMAIN 75007 PARIS
    TĂ©lĂ©phone : 01 42 22 84 95 Courriel : coutant.peyre@gmail.com

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  2. Je vou­drais Ă©mettre un bĂ©mol sur la dĂ©fi­ni­tion de la RĂ©publique pré­sen­tĂ©e comme « notre bien le plus prĂ©cieux Â».

    Je crains qu’il n’y ait lĂ  une erreur d’ap­pré­cia­tion dans la mesure oĂą la RĂ©publique n’est qu’une forme struc­tu­relle de l’or­ga­ni­sa­tion des pou­voirs publics dans une nation. Mais cette erreur vient du fait qu’il manque une pré­ci­sion dans la dĂ©fi­ni­tion pré­cé­dente, Ă  savoir celle de la dĂ©mo­cra­tie : la dĂ©fi­ni­tion est bonne, mais elle n’a en rĂ©a­li­tĂ© jamais exis­tĂ© nulle part. Dans une cer­taine mesure, on peut dire qu’elle a un peu exis­tĂ© pen­dant deux siècles Ă  Athènes il y a ±2500 ans. En France, la rĂ©vo­lu­tion n’é­tait en aucun cas une rĂ©vo­lu­tion popu­laire mais d’une cer­taine manière la pre­mière rĂ©vo­lu­tion de cou­leur tĂ©lé­gui­dĂ©e par une bour­geoi­sie qui vou­lait prendre la place du roi. Mais la popu­la­tion n’a jamais eu le pou­voir de quoi que ce soit. On l’a bom­bar­dĂ© de « citoyens Â» mais en oubliant par exemple que dans une dĂ©mo­cra­tie, c’est le citoyen qui dĂ©fi­nit et vote les lois. AU lieu de cela, on nous a pon­du un oxy­more avec la « dĂ©mo­cra­tie repré­sen­ta­tive Â» et nous affir­mant que la grande conquĂŞte du citoyen est son droit de vote alors qu’en rĂ©a­li­tĂ© il ne vote pas mais Ă©lit celui qui va avoir le droit de vote.

    Quant Ă  la devise « LibertĂ© – ÉgalitĂ© – FraternitĂ© Â», ça vient des franc-maçons qui ont pilo­tĂ© la rĂ©vo­lu­tion fran­çaise. C’est de la dĂ©ma­go­gie, de la mani­pu­la­tion de gens peu ins­truits leur lais­sant croire Ă  la rĂ©a­li­tĂ© d’une for­mu­la­tion qui n’est en fin de compte que du vent pour cam­pagne Ă©lectorale.

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    • Les rĂ©vo­lu­tion­naires ont trans­fé­rĂ© la foi reli­gieuse dans le Roi, repré­sen­tant de Dieu, vers la foi reli­gieuse envers l’État, garant du bien commun.

      Et comme à che­val don­né on ne regarde pas les dents, en échange de ce ser­vice de bien com­mun offert par l’État et tom­bé du ciel, il a bien sur fal­lu aban­don­ner toute idée pos­sible de divi­sion des res­sources ter­restres, auquel tout homme égal à ses sem­blables y aurait droit théoriquement.

      Et pour se pré­ve­nir de toute contes­ta­tion pos­sible sur ce nou­vel état des choses, on a inven­té la démo­cra­tie repré­sen­ta­tive où les citoyens seraient pri­vés de tout exer­cice indi­vi­duel de leur pou­voir politique.

      Bien sĂ»r, on ne leur a pas deman­dĂ© leur avis : leur vie et celle de leur famille sera dĂ©sor­mais pla­cĂ©e entre les mains d’é­lus qui auront le pou­voir de dĂ©ci­der d’ab­so­lu­ment tout, que cela leur plaise ou non.

      C’est cela la nou­velle notion de liber­tĂ© humaine, selon les rĂ©vo­lu­tion­naires de 1789, et ensuite selon tous ceux qui ont conti­nuĂ© leur Ĺ“uvre.

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  3. Article bien struc­tu­rĂ© et très « pĂ©da­go­gique Â». Mais pour­quoi faire dĂ©mar­rer l’Histoire de France et du monde Ă  la rĂ©pu­blique fran­çaise ?
    N’y aurait-il rien eu avant ? Il y aura quel­que­chose après.
    C’est ce que nous montrent les Ă©vé­ne­ments actuels : nous vivons la fin d’un monde, mais d’un monde rĂ©pu­bli­cain.
    C’est bien notre forme de gou­ver­ne­ment rĂ©pu­bli­cain qui est mori­bond. Alors jetons le ! Tournons la page !
    Il y a eu d’autres choses avant la Révolution fran­çaise. Il y a même eu d’autres répu­bliques.
    La fin d’un monde n’est pas la fin du monde.

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