Les taverniers se rebiffent
Et si la révolte venait des bistrots ?
L’opinion publique se façonne de moins en moins devant le petit écran ou les journaux subventionnés et convenus. Les Français comprennent peu à peu que les « grands médias » ne sont que les petits relais des pouvoirs financiers supra-nationaux. De tout temps, les tavernes, les auberges, les bistrots, les troquets, les quinguettes, les gargotes sont des lieux de vie et d’échange (notre illustration ci-dessus : La visite de Pierre Laforest, ci-dessous enluminure du Moyen-Âge).
C’est pourquoi ces lieux d’échange furent toujours craints des pouvoirs établis. Et c’est pourquoi le pouvoir dominant actuel s’efforce de briser tout échange, toute convivialité par un masque qui n’a rien de sanitaire (au contraire il est nocif, pour Macron aussi).
Les Français comprennent peu à peu que ce masque n’a pas de vocation sanitaire mais politique.
C’est une muselière bien plus qu’un masque
L’objectif du gouvernement est de nous conduire peu à peu, étape par étape, de manière imperceptible croit-il, au port du masque toujours et partout. Alors il commence par rendre le masque obligatoire ici ou là, de telle heure à telle heure, puis les territoires et les plages horaires s’étendent.
Cette montée en puissance de la soumission totale passe par les bars et les restaurants que le gouvernement compte bien museler aussi. Alors il décide — sur quels critères ? — de les fermer le soir à partir de 22 heures.
Et là ça coince !
Les taverniers se rebiffent. Non pas de manière éparse et donc maîtrisable et manœuvrable, mais en bloc. Ils rejettent ce dernier diktat gouvernemental. Bien conscients du poids électoral, direct et indirect de cette profession, les élus de terrain, tous favorables au masque jusqu’à présent, suivent le mouvement et soutiennent les bistrotiers. Pas question de s’en faire des ennemis électoraux. Même le gentil et bien nommé président de Région, Muselier, se rebiffe, c’est dire. Mais Muselier, comme son pote le macroniste maire de Nice, Estrosi, ménagent la chèvre et le chou. Ce dernier ne demande pas l’abrogation de la mesure, mais « la prolongation du dispositif de chômage partiel pour les établissements concernés par ces mesures ». On peut tout faire avec l’argent public ! C’est ainsi qu’ils fonctionnent. Ils ne veulent pas briser les chaînes qui accablent le peuple, ils souhaitent en alléger le poids. C’est tout !
Le maire de Villeneuve-Loubet, Lionnel Luca, est plus clair : « À Villeneuve-Loubet, on entre en résistance. » Il attaque les décisions préfectorales relatives au port du masque sur sa commune et obtient gain de cause. Et il ajoute que la mairie de Villeneuve-Loubet « s’opposera par tous les moyens mis à sa disposition, à toute mesure arbitraire qui remettrait en cause la libre entreprise de la profession ».
La profession a beau jeu de relever les innombrables incohérences de la mesure qui les touche : Le virus se réveillerait-il à 22 heures ? Dans les restaurants ? Dans certaines villes ?
Nos dirigeants ont oublié qu’ils touchent également le porte-feuille des « patrons ». Pas celui des grands patrons, des patrons de bars (ci-dessus). C’est une évidence que nos politiciens n’avaient pas saisie : Si ces petits patrons ferment, ils ne font plus de chiffre d’affaires ! Ils ne peuvent plus payer leur loyer, leur personnel, leurs impôts. Et ce n’est pas les rustines du chômage partiel qui compenseront cette descente aux enfers. Pendant ce temps-là, les fonctionnaires — et donc tous les politiciens — continuent d’être payés. Sur la dette certes, mais nul parmi eux n’envisage de ne pas se payer après 22 heures et pendant le confinement.
Se sentant sûrs d’eux, nos politiciens ont sous-estimé la capacité de mobilisation de cette profession et se heurtent à un front de résistance qui s’enracine au plus profond de la société française.
Le plan d’asservissement des peuples pourrait achopper sur nos bars de quartiers
Ce serait une bonne nouvelle.
Georges Gourdin
Ce serait drôle si ce satané virus ne traînait pas autour de nous.…..