Fraude électorale : une institution aux USA
Donald Trump est tout ce qu’on voudra : narcissique, prétentieux, grande gueule, fanfaron, méprisant, inculte (quoique), fantasque, imprévisible, menteur…
Mais qui, au États Unis, pourrait prétendre être assez parfait pour lui jeter la moindre pierre ?
Ses facéties, concernant essentiellement sa communication et non ses capacités de gestion, sont-elles raison suffisante pour lui valoir le traitement infligé en cette phase finale de l’élection présidentielle ? Car, chose inouie, jeudi dernier 5 novembre on a vu les chaînes de télévision lui clouer le bec en pleine allocution à l’adresse au peuple américain. Du jamais vu en démocratie. Imaginerait-on cela en France : un président humilié publiquement ?
President Trump just spoke at the White House, as key states continue to count votes.
— The News with Shepard Smith (@thenewsoncnbc) November 6, 2020
Shep has the facts : “What the President of the United States is saying, in large part, is absolutely untrue.” #Election2020 https://t.co/E6DBt6OodD pic.twitter.com/HVa87qUCzB
Le fameux « quatrième pouvoir » montre ainsi sa force et sa capacité de nuisance. Il se prend – et s’affiche ouvertement – comme le premier pouvoir aux États Unis. Trump, dénonçant la fraude électorale massive en train de le priver d’une victoire probable, se voit ainsi écarté du pouvoir par un putsh médiatique.
La puissance des magnats de l’information liée au pouvoir économique et financier a plus d’autorité qu’un détenteur de mandat alloué par la volonté populaire
Sans risquer de paraître pro-Trump, on peut considérer que la méthode est contestable.
Venons-en, maintenant au fond du propos présidentiel, celui qui a tant fâché les médias pro-Biden : la fraude électorale. Il ne s’agit en aucun cas d’une chimère trumpienne. Elle existe bel et bien et depuis fort longtemps aux États Unis. Elle est la conséquence du système électoral archaïque en usage chez nos cousins du nouveau monde. Le candidat démocrate Joe Biden s’en est même vanté en déclarant : « Nous avons mis en place l’organisation de fraude électorale la plus grande et la plus inclusive de l’histoire de la politique américaine ». Arrogance ? Lapsus révélateur ? Grosse gaffe ? En tout cas, cela a fait l’effet d’une bombe dans le camp Républicain et provoqué l’ire du président. Car les antécédents ne manquent pas en matière de fraude électorale :
• en 1960, les Démocrates bourraient les urnes pour faire élire Kennedy contre Nixon ;
• en 2000, les Républicains faisaient recompter les votes en Floride pour faire battre Al Gore et élire George Bush Jr : • En 2020, il semblerait que ce soit Trump qui en fasse les frais. Chacun son tour. Mais les Démocrates ont historiquement une longue expérience en ce domaine.
Pour commencer, soulignons qu’une ONG indépendante, la Public Interest Legal Foundation, a dénombré 349 773 morts sur les listes électorales dans 42 États ! Ce qui n’est pas rien. À cela s’ajoutent les inscriptions en double ou les faux résidents. Tous les moyens sont bons si l’on en croit les confessions d’un soutien acharné de Bernie Sanders qui, déçu par la défaite de son poulain à la primaire démocrate, s’est épanché dans les colonnes du New York Post. Celui-ci, sous couvert de l’anonymat en raison des risques encourus, affirme avoir, à de nombreuses reprises, truqué des élections fédérales, essentiellement dans le New Jersey où il réside. Dans l’élection en cours, la bonne manœuvre pour les Démocrates, c’est d’avoir exploité la crise du coronavirus et la psychose qu’elle a installée dans la population pour appeler au vote à distance qui se déroule par anticipation. Au moment où Trump se trouvait en plein désamour pour sa gestion hasardeuse de la crise, c’était bien joué.
Or, aux État Unis, le vote à distance prend deux formes :
1) par procuration ce qui nécessite une demande de l’électeur (plébiscité par Trump) ;
2) par correspondance où il suffit de renvoyer un formulaire dans une enveloppe spécifique pré-distribuée (méthode encouragée par Biden). C’est là, affirme le repenti, que la fraude « est plus une règle qu’une exception ». Et d’expliquer, par le détail, le mode d’emploi :
• Première technique : utiliser l’enveloppe d’un votant peu soupçonneux, pour y mettre un bulletin démocrate. Il s’agit de faire du porte à porte, en se faisant passer pour une association de service public, afin de convaincre les électeurs de laisser poster leur courrier à leur place. Une mission « beaucoup plus facile qu’on ne le pense », affirme-t-il. Ensuite, l’enveloppe est ouverte à la vapeur et on y glisse le « bon » bulletin en falsifiant la signature. Par souci du détail, les enveloppes sont même disséminées dans toutes les boîtes postales de la ville.
• Deuxième technique : utiliser les facteurs engagés politiquement qui acceptent de détourner voire détruire les enveloppes des électeurs ouvertement déclarés Républicains (ce qui renvoie à l’histoire rocambolesque de lots de courriers électoraux retrouvés après le vote, lors d’élections locales à New York, en 2017).
• Troisième technique : manipuler les personnes fragiles dans les maisons de retraite « où l’infirmière est en fait un opérateur rémunéré. Et elle va pièce par pièce voir les personnes âgées, qui souhaitent voter pour se sentir utiles ». Il suffit alors de remplir le bulletin pour elles et de leur faire signer ce que l’on veut…
• Dernière technique : voter à la place d’un citoyen notoirement abstentionniste car, chose inimaginable, certains États ne demandent pas de pièce d’identité pour être autorisé à voter. Les fameux Swing-States sont de ceux-là. Parmi ces bizarreries, notons qu’au Texas, on peut voter avec un permis de port d’armes, mais pas avec une carte d’étudiant !
La grande perdante, dans cette triste mascarade, c’est assurément la démocratie américaine qui ne sortira pas grandie de cette élection présidentielle improbable.
Charles André
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Pour moi, un spécialiste des mensonges et des contre-vérités, complété d’un gamin capricieux et fardé, ne peut être crédible quand il perd, de crier à l’escroquerie.
Qu’a t’il fait quand il a été élu ? Rien, maintenant c’est malsain de jouer au golf en méprisant ses supporters.
Non, mais vous rêvez. Vous habitez où ? Ne pas voir la fraude électorale aux USA, il faut être aveugle ou démocrate. Les menteurs sont eux. C’est Biden qui n’a rien fait pendant 47 ans, sinon des finances à son profit. Trump en 4 ans en a fait bien plus. La marionnette, c’est Biden. Ouvrez les yeux et ne vous noyez pas dans l’idêologie.
Vous regardez trop la télé ! Jetez la, vous y verrez plus clair !