Confinement : les catholiques niçois veulent continuer d’aller à la messe
Nouveau rassemblement à Nice, ce dimanche 15 novembre, pour manifester contre le confinement
L’Association des Familles Catholiques des Alpes Maritimes (AFC06) appelait les Niçois à exprimer paisiblement la nécessité de maintenir la messe le dimanche. Malgré les rodomontades du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui déclarait encore quelques jours auparavant :
cette manifestation avait obtenu l’autorisation préfectorale.
Elle suivait d’un jour celle qui avait rassemblé la veille plus de trois mille Niçois (lire Confinement : les Niçois se rebiffent dans notre édition du 14 novembre 2020).
Ici sur le parvis de la basilique Notre-Dame de l’Assomption encore vibrante de la terrible attaque islamiste récente, pas de pancartes, pas de slogans, mais des prières.
Benoit de Belleroche, le jeune président de l’Association des Familiales Catholiques, prévenait : « On n’est pas là pour hurler des slogans. On est là pour prier. Prions notre seigneur pour qu’il éclaire le cœur et l’esprit de nos dirigeants » :
Les 300 personnes, en communion, dégageaient une ferveur que les passages des rames de tramway ne parvenaient pas à ébranler.
Benoit de Belleroche clôturait toutefois ce rassemblement par des paroles de combat en invoquant Saint Michel Archange :
« Saint Michel, ardent défenseur des combattants. Même si nous combattons pacifiquement, nous combattons pour la messe. »
Puisse saint Michel entendre ces paroles, même si nos dirigeants n’y prêtent pas l’oreille !
Massimo Luce
Complément de la rédaction :
Le caricaturiste Chard publie aujourd’hui même dans Présent cette excellent parodie :
Mais en réalité, c’est pire que ça : il ne s’agit même plus de laïcité mais de globalisation financière.
Les supermarchés restent ouverts mais les boutiques doivent fermer.
Les guichets de vente à l’emporté (communément appelés « Drives ») de toutes les enseignes de la Mal Bouffe restent ouverts mais les restaurants doivent fermer.
Les Starbucks continuent de vendre [source] leur jus mais les cafés et les bars restent fermés.
Les grands sites de vente en ligne sont ouverts mais toutes les librairies et les boutiques de produits « non essentiels » sont fermées. Comble de l’absurdité : dans les hypermarchés, ouverts, les rayons dits « non essentiels » sont bloqués par des barrières !
Tout se passe donc comme si l’objectif profond de ce confinement était en fait la promotion des grands groupes financiers globalisés.
Il s’agit bien de l’extinction programmée des artisans et des commerçants au profit des salariés de grands groupes, tout comme la France a connu ces cinquante dernières années la disparition des paysans au profit des salariés des grandes structures foncières. Nos technocrates énarques se sentent plus à l’aise avec leurs camarades de promotion qui pantouflent comme dirigeants dans le privé qu’avec ces artisans « réfractaires » (selon Macron), qui « roulent en diesel la clope au bec » (selon Benjamin Griveaux, ancien secrétaire d’État branleur auprès du ministre de l’Économie et des Finances).
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