Joyeux anniversaire, Tonton !
Aujourd’hui, Macron célèbre à Jarnac (un bon coup parait-il !), le 25e anniversaire de la mort de François Mitterrand, président de la république de 1981 à 1995. Les chroniques rappelant son œuvre fleuriront donc ces jours-ci dans tous les journaux et sur toutes les chaines de télévision soumis. Que l’on me permette d’y apporter ma modeste contribution.
Faux évadé des camps allemands, Mitterrand a été membre de la Cagoule, mouvement antisémite et antirépublicain. En 1935, il manifeste contre les étrangers et les « métèques ».
Sous-secrétaire d’État aux anciens combattants en 1942, il a été décoré de la Francisque, décoration qui fut attribuée en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain par le gouvernement de Vichy en 1943, et qu’il fallait demander en se faisant parrainer. Il en fut le récipiendaire numéro 2202.
Devenu ministre de l’Intérieur, il fait envoyer le Contingent en Algérie,
Il sera Garde des Sceaux pendant la Bataille d’Alger. Il est à l’époque pour l”« Algérie Française ».
En octobre 1959, comme on ne parle plus beaucoup de lui, il organise un faux attentat dans les jardins de l’Observatoire à Paris pour focaliser sur lui les regards de la presse. Il sera poursuivi pour outrage à magistrat.
En 1965, il est battu par de Gaulle aux élections présidentielles. Puis, ayant pris la tête du parti socialiste en 1971, il sera de nouveau battu en 1974 par Giscard.
Il remporte enfin cette élection en 1981.
Se sachant déjà malade et condamné. Il pousse le vice jusqu’à rendre obligatoire un bulletin de santé régulier et annuel pour le Président de la République, il produira un faux à chaque fois.
Il fait entrer les communistes à son gouvernement.
Il profite de sa fonction pour faire financer le PS par des pratiques frauduleuses (affaires Urba, Graco, et autres).
Il fait nationaliser certaines banques et industries françaises, obligeant la France à dévaluer sa monnaie trois fois de suite en quelques mois.
Le nombre des chômeurs en France augmente de 616 000 entre 1981 et 1988, et de 375 000 entre 1988 et 1995.
Avec l’appui de Dominique Strauss-Kahn et de Martine Aubry, il fait passer la durée de la semaine de travail à 35h, ce qui sèmera une zizanie sans nom, et dont l’hôpital public en particulier, n’a toujours pas réussi à se sortir.
Avec Jospin comme ministre de l’Éducation, c’est l’effondrement du système de l’école élémentaire qui part en vrille avec la fumeuse création des cycles, qui permettra à des dizaines d’élèves ne sachant pas lire d’accéder tout de même au collège.
Il confie la culture au pédophile assumé Jack Lang.
Il a élevé au rang de ministre son protégé Bernard Tapie, un des plus malhonnêtes hommes d’affaires de cette époque.
Il entretenait sa maîtresse et sa fille adultérine cachées dans un appartement parisien appartenant à l’État, ce qui, probablement, coûta la vie à l’écrivain Jean-Hedern Hallier qui s’apprêtait à dénoncer le fait dans « L’Honneur perdu de François Mitterrand », qui ne sera publié qu’en 1996. L’écrivain mourra en 1997, d’une façon « accidentelle. »
François Mitterrand se rend chaque Noël sur les bords du Nil aux frais de l’État et emmène avec lui une soixantaine de personnes lors de ses déplacements. Il descendait à l’Old Cataract (un hôtel somptueux sur le Nil) avec « sa petite famille ».
Pendant ses deux septennats, la dette de la France augmente de 555 milliards, elle est multipliée par 6. Seul Sarkozy battra ce triste record avec une hausse cumulée de 830 milliards d’euros.
Parmi les scandales d’État de ses septennats, citons (liste non exhaustive) :
• l’affaire Péchiney-Triangle
• l’affaire Roger-Patrice Pelat et Vibrachoc
• l’affaire des terroristes de Vincennes
• l’affaire François de Grossouvre retrouvé « suicidé » d’une balle dans la nuque et une épaule fracturée dans un des bureaux de l’Élysée.
• la destruction à l’explosif du bateau de Greenpeace dans le port d’Awckland en Nouvelle-Zélande
• la mise sur écoute téléphonique de plus de 150 personnalités françaises
• l’affaire Pierre Bérégovoy, retrouvé suicidé avec l’arme de service de son garde du corps.
Voilà en résumé, le parcours de l’homme dont la France entière s’apprête à commémorer la disparition. Il n’y eut pas pire président lors de toute la cinquième république, même si nombre d’entre eux furent de sérieux candidats au titre(1).
Patrice LEMAÎTRE
(1) Lire :
• Le panégyrique grotesque de Chirac par Macron du 20 septembre 2019
• La démocratie à la Sarkozy (mai 2005-mai 2020) du 20 juin 2020
• Après un interminable au revoir de 39 ans, l’adieu de Valéry Giscard d’Estaing du 10 décembre 2020
Miteux (Mitterrand) est le plus malhonnête et le plus pervers des chefs d’État !
Ce 1er mai 1993, j’aurais pu, pour mon malheur, être témoin du meurtre de Bérégovoy, puisque j’allais souvent en balade à vélo le long du canal… Témoin gênant, témoin abattu !
Mitterrand n’a jamais sorti un sou de sa poche, car il aimait les geuletons… que les autres payaient…
Autre scandale, il entretenait Mazarine aux frais de l’Etat, dans une villa gardée jour et nuit !
Il avait soigné son cancer de la prostate avec des produits naturels interdits au commun des mortels. Malgré cela, sous son règne les médecins dits « alternatifs » continuaient à être persécutés…
Je pense qu’il y avait dans ce personnage du sadisme. Un exemple : quand on attendait sa présence dans une foire, par exemple, il n’arrivait « volontairement » jamais à l’heure, souvent avec 1 heure de retard !
Peut être, saura-t-on, un jour, la vérité sur la mort de Grossouvre et de Bérégovoy … On la devine déjà !
Pour mieux prendre conscience de la petitesse morale de cet individu, de son arrivisme obsessionnel pour lequel seule la fin justifiait les moyens, de ses incompétences qu’ils rachetait par le recours à la voyance, il faut lire le dernier ouvrage de Michel Onfray, « Vies parallèles », qui est absolument édifiant. Minutieusement documenté, ce portrait croisé De Gaulle-Mitterrand, sorte de contre-histoire du XXe siècle, nous explique comment cet homme abject reste le premier et le plus grand responsable de la situation actuelle de la France.
Cet individu sans foi ni loi s’est toujours moqué qu’une civilisation disparaisse pourvu qu’il puisse vivre dans ses ruines « à la façon d’un satrape ». Cet homme a donné la France pour assouvir ses ambitions, il l’a façonnée à son service en la faisant faible, petite, impuissante et digérée par l’Europe du capitalisme. Cet homme s’est toujours cru plus grand que tout, s’imaginant que son corps privé était un corps royal. À l’inverse de De Gaulle qui écoutait le peuple et lui a obéit quand il lui a demandé de partir, l’homme de Jarnac s’est incrusté quand le même peuple lui a signifié par deux fois son congé. Cet homme était un nœud de vipères qui a contribué à défaire la France.
À lire absolument, surtout par les moins de 30 ans, puisqu’on s’apprête à célébrer le 25e anniversaire de sa mort avec la pléthore de louanges qu’on imagine.
https://www.decitre.fr/livres/vies-paralleles-de-gaulle-mitterand-9782221242278.html
LE PROBLEME C’EST QU’ILS SONT TOUS PAREILS