La « clim » : emblème de l’impasse de notre société
Qui est conscient que la climatisation est une totale aberration écologique ?
De quelque manière que l’on prenne le problème : fabriquer du froid passe par fabrique du chaud. Chacun le comprend bien avec son réfrigérateur :Chacun sait bien que le dos de son réfrigérateur est chaud. C’est le prix à payer pour fabriquer du froid à l’intérieur du frigo. La climatisation fonctionne sur le même principe :La différence toutefois — et de taille — consiste à rejeter le chaud à l’extérieur puisque c’est l’habitation que l’on veut refroidir. Plus il fait chaud dehors, plus on installe de climatiseurs et plus il fera chaud dehors. On s’étonnera toutefois de ne pas entendre beaucoup les Écolos sur le sujet. Pourquoi ?
Mais c’est aussi une aberration économique
Les quatre premières étapes de ce schéma répondent à des critères de profitabilité immédiate. Les acteurs, privés mais bien souvent aussi publics, réalisent des profits sur le petit tronçon où s’exerce leur activité et ne s’impliquent en aucune manière dans un cycle économique plus vertueux. Le partage, la réparation, le réemploi ou la remise à neuf contrarient leur modèle économique. Sans parler des déchets(1). Les entreprises doivent faire du profit pour payer des dividendes aux actionnaires et des impôts à l’État, ce qui les rend complices de cette turpitude.
Il n’y a aucune vision à long terme de tous les acteurs économiques. « Après moi le déluge ! » « Jouissez sans entraves ! », héritage de Mai 68.
Allo, les Écolos ? Toujours pas là ? Il est vrai qu’ils sont tous « enfants de Mai 68 ».
La clim est une aberration sociale
Deux ans avant Mai 68, Jacques Dutronc voyait bien se profiler ce monde petit-bourgeois hédoniste et égocentré.
Ma clim à moi : pour avoir du froid chez moi, je balance du chaud chez les autres ! Ma clim ? J’y pense et puis j’oublie. « T’as qu’à faire comme moi ! » Et tout le monde en fait autant :
Le problème ne peut être réglé tant que la vie en société est articulée sur le confort individuel. Or la démocratie dite représentative est fondée sur la somme des intérêts individuels — le bulletin de vote — que les dirigeants exacerbent puisque c’est ainsi qu’ils sont parvenus au Pouvoir et qu’ils comptent bien s’y maintenir. C’est la raison pour laquelle on n’entend pas les Écolos sur le sujet, préoccupés qu’ils sont de se faire élire.
Ou bien on crève tous de chaud, ou bien on revoit complètement le contrat social.
Georges Gourdin
La grande distribution a tué le petit commerce en baissant les prix de vente grâce aux compressions drastiques de main d’œuvre. Le « libre-service » libèrent les profits en emballant tout puisque le client doit se servir tout seul. Ce modèle économique génère un gaspillage démesuré d’emballages dont la grande distribution ne paie pas les coûts de traitement.
Comme toujours, les profits sont privés, les coûts sont publics.
OK, donc les petits vieux des EHPAD qui ont survécu au Rivotril et autres saloperies, devront donc crever de chaud sans la clim qui rafraîchit la salle commune de réunion. Les criminels de DAVOS (Schwab and Co) seront contents, c’est le plan. Réduire la population mais priorité aux Blancs 😉 et puis les macronnards seront contents, autant de retraites de gagnées ! Les jeunes ? leur foutre la trouille : achtung les virus, les vîts russes, la scoumoune et la castapiane, le climat qui change sans arrêt !
Fait chaud, fait froid ! Rassurez-vous jeunes gars n’ayant pas peur de l’avenir, avec Macron vous n’en avez pas ! Alimentation, déplacements, tous à vélo, col Mao, bol de riz quotidien ! tout sera sous contrôle.
Le contrat social ? C’est le bien commun et l’amélioration des conditions de vie. Les millions de milliards dépensés pour la guerre (détruire des pays, des gens) y auraient largement contribué pour le bien de tous. L’écologie punitive aux ordres des globalistes n’est pas la solution, le camp de concentration non plus.
Il en est de meême avec les voitures.
Maladies respiratoires et rhumes qui s’ensuivent, de la différence extrême entre un local sous AC et l’extérieur.
Oui, c’est vrai : il en est de même avec les voitures. Mais aussi les avions, et l’eau, et l’énergie. Jouissez sans entrave ! Et toujours et encore : « Et moi, et moi, et moi ! »
L’auteur de l’article a raison : on ne sortira de cette impasse qu’en changeant notre modèle. Mais ceux qui en profitent pour le moment, ne le veulent pas : en général ils n’ont pas d’enfants, alors effectivement ils jouissent sans entrave et ils prolongent ce modèle jusqu’à la mort. Leur mort. Le problème, c’est qu’ils nous y entraînent.
Je ne suis pas d’accord avec vous. Que faire s’il fait chaud et que l’on a pas de clim ??? On crève ??? Votre article c’est du bla-bla inutile !!!
Oh toi, tu as tout compris…
Ce qui est terrible c’est que les Politiques n’ont de cesse, dans tout domaine, de se servir à leurs comptes, des données terrestres et civilisationnelles liant l’Humanité à son destin.
Même Jules César ou Charlemagne ou Napoléon Bonaparte n’ont pu modeler durablement le Monde.
Mais la Politique servant à assouvir l’Homme restera toujours le miroir aux alouettes des démiurges en carton-pâte.
Tout est cycle ! Le climat aussi !
Décidément nos dirigeants ne nous épargnent pas de leurs mensonges : climat, pandémie, etc.
C’est quoi la suite ?
C’est pour mieux vous asservir mon enfant !