
France d’abord !
La nouvelle Amérique de Donald Trump base sa doctrine sur deux slogans : America first et Make America great again.
Le premier signifie : L’Amérique d’abord et le second : Rendons sa grandeur à l’Amérique !
Donald Trump a rassemblé ces deux slogans en une attitude clairement exprimée : l’Amérique doit retrouver sa puissance, fondée sur son génie entrepreneurial couplé à sa foi chrétienne : Bible and business, deux pivots essentiels de la vie américaine qui la rattachent à ses origines fondatrices : les pilgrims.
La nouvelle Russie qui est née après l’effondrement du communisme n’a pas de slogan mais sa conduite se base sur ce qui l’a déterminée : sa spiritualité, son âme, ce qui a été appelée : l’âme russe, un concept défini par deux de ses plus grands génies littéraires, Pouchkine et Dostoïevsky(1) ; de manière plus prosaïque, à notre époque contemporaine, la nouvelle âme russe consiste, pour le plus grand pays du monde englobant onze fuseaux horaires, à puiser dans ce qu’il y a de meilleur dans ses différentes composantes et ce qu’il y a de meilleur dans son histoire.
La nouvelle Chine s’appuie également sur le patriotisme économique pour soutenir son développement. Le gouvernement chinois promeut activement l’achat de produits et services nationaux à travers des campagnes comme « Made in China » et des politiques favorisant les entreprises locales, notamment dans les secteurs stratégiques comme la technologie (ex. Huawei, BYD). Ce patriotisme économique est également visible dans les appels à soutenir les marques chinoises face aux concurrents étrangers, souvent relayés par les médias d’État et amplifiés sur des plateformes comme Weibo. Des boycotts de marques étrangères (comme Nike ou H&M) ont été encouragés tandis que l’oligarchie mondialiste veut l’interdire.

Qui mieux que l’Inde pouvait décrire le patriotisme économique chinois ?(2)
Chine d’abord s’inscrit dans une stratégie plus large pour atteindre la domination dans des industries clés (semi-conducteurs, IA).
Il n’y a pas de nouvelle France ; face à ces trois géants, elle aurait pu se réveiller dans le cadre d’une nouvelle Europe des peuples ; mais le destin de la France et celui de l’Europe ont été détournés, comme nous l’avons maintes fois expliqué, par le rapt américain d’après-guerre qui les ont contraintes à se soumettre aux diktats politiques et culturels américains, eux-mêmes dévalués dans le satano-mondialisme woke, avant que Trump n’y mette le holà.
« L’Europe se fera au bord du tombeau » : on a faussement attribué cette citation visionnaire à Nietzsche ; elle n’en reste pas moins valide. En attendant, les véritables Européens de cœur, quel que soit leur pays d’origine, ne souhaitent qu’une chose : voir la disparition de cette fausse Europe mondialiste qui nous a été imposée et qui détruit nos pays et nos vies en se transformant de plus en plus vite en un monstre totalitaire totalement corrompu.
Quelques signaux électoraux récents semblent indiquer que les peuples européens réalisent enfin qu’ils ont été manipulés pendant de longues années et soumis à l’emprise d’un énorme mensonge.
En attendant cette hypothétique réveil, les Français, comme les autres Européens, doivent, eux aussi, retrouver, au moins individuellement, pour chaque peuple, les valeurs qui ont fait leur grandeur, comme le suggérait le vice-président américain J.D. Vance.
Quelles valeurs françaises ?
Jean-Marie Le Pen a eu le mérite de porter l’étendard d’une France du réveil qui réclamait, en premier lieu, le retour à la préférence nationale. Le talent oratoire, le courage dont il a fait preuve et sa résilience à contrer toutes les attaques dont il était constamment l’objet, honoraient le personnage, certains de ses égarements qu’il voulait facétieux ont eu raison de l’homme ; et c’est sa fille qui lui a donné le coup de grâce.
Jean-Marie Le Pen était cependant porteur de toutes les valeurs qui ont fait que la France éclairait le monde par sa culture et son intelligence avant la catastrophe révolutionnaire qui, par une confondante inversion des valeurs, se présentait comme le nouveau « mouvement des Lumières ».
Les valeurs qui ont fait la renommée de la France n’étaient pas des valeurs boursières.
C’étaient les valeurs chevaleresques élaborées initialement au Moyen-Âge, valeurs authentiquement aristocratiques, (« aristocratie » signifiant le gouvernement des meilleurs) et authentiquement indo-européennes, tirant donc leur légitimité dans nos plus anciennes origines.
Nous avons exposé dans le détail le contenu de ces valeurs dans un article précédent(3).
Il suffisait, pour un grand parti national, de suivre ce chemin pour, a minima, conserver l’identité du peuple français et préserver les bases d’un renouveau.
C’est alors même que le peuple français affirmait sa volonté de renouer avec ses valeurs ancestrales en votant massivement pour le Rassemblement National que ce dernier, sous la direction de Marine Le Pen, s’est activé à ne surtout rien faire dans le sens de ce renouveau national et s’est entièrement donné à un Ordre mondial devenu moribond après la victoire de Trump aux États-Unis.
Nous nous trouvons donc à soutenir une Union européenne présentant toutes les caractéristiques d’un État totalitaire en complet décalage avec les aspirations des peuples qui le composent.
Sur le plan politique, l’adhésion du RN à l’Ordre mondial par l’intermédiaire de sa courroie de transmission dite « européenne » l’a conduit à nier toutes ses valeurs et, donc, à bafouer l’espérance des Français.
Les valeurs chevaleresques ne consistent pas seulement à défendre la veuve et l’orphelin ; elles exigent aussi de ne pas occulter « le massacre des innocents » dont se rend coupable le parti de Marine Le Pen en s’alignant sur les directives de l’Ordre mondial en déshérence ; deux exemples :
• Le RN, à présent contrôlé par le Pouvoir en place, ne cesse de se compromettre avec l’Ordre mondial en admettant le massacre en cours de la minorité palestinienne (50 000 morts, femmes et enfants, à ce jour) sous prétexte qu’Israël se « défend ». Cette fausse opposition élue, qui ne s’intéresse qu’à préserver ses prébendes, ne doit pas espérer qu’Israël viendra aider ses électeurs lorsque le djihad sera déclenché en France, Israël ne s’intéresse qu’à Israël. Et les intérêts de la France ne sont pas ceux d’Israël.
• Autre prise de position aberrante qui va à l’encontre des valeurs françaises : l’acharnement avec lequel ce parti veut prouver qu’il se situe dans « le camp du bien » en manifestant son mépris pour le peuple russe ; c’est ainsi que son Président, le jeune et ambitieux Bardella n’a pas hésité à se compromettre en militant pour la saisie (en clair : le vol) des avoirs russes en Europe.
Rappelons que, en 2022, tardivement et après maintes tergiversations, la Russie est intervenue en Ukraine afin de protéger ses ressortissants russophones du Donbass qui se faisaient massacrer par les otano-ukrainiens depuis 2014 (14 000 morts sans que cela ne dérange l’Europe de Bruxelles pendant 8 longues années.
Il ne faut pas tout mélanger,
• politique intérieure (ce n’est pas parce qu’on condamne le massacre des Palestiniens qu’on est pro-LFI),
• extérieure (ce n’est pas parce qu’on condamne le massacre des russophones qu’on est pro-russe).
La France ne doit avoir de préoccupation que de ses propres intérêts d’abord, comme tous les pays du monde et, en attendant des jours meilleurs, elle est tenue de préserver ses valeurs si durement et si noblement acquises.
Pierre-Émile Blairon & Georges Gourdin
Note complémentaire : notre illustration à la une représente l’insigne du Régiment de Marche de la Légion Étrangère, devenu plus tard le 3e REI (3e Régiment Étranger d’Infanterie)
« Tous les Russes de l’avenir se rendront compte que se montrer un vrai Russe, c’est chercher un vrai terrain de conciliation pour toutes les contradictions européennes ; et l’âme russe y pourvoira, l’âme russe universellement unifiante qui peut englober dans un même amour tous les peuples, nos frères » (Dostoïevski, Discours sur Pouchkine (1880).
Une définition on ne peut plus d’actualité qui montre combien la Russie était originellement proche de l’Europe.
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Le programme d’échange de jeunes Inde-Chine était une approche nouvelle génération visant à renforcer les relations bilatérales et la confiance mutuelle entre l’Inde et la Chine. Lancé en novembre 2006, il a permis l’échange réciproque d’une première cohorte de 100 jeunes délégués des deux pays ; cette initiative s’est poursuivie les années suivantes. L’objectif à long terme de cet échange était de promouvoir les contacts interpersonnels entre les deux pays afin de stimuler les échanges d’idées et le partage de connaissances sur les aspects socio-économiques, culturels et de développement. Cet ouvrage se concentre sur la sixième cohorte de ce programme d’échange, qui s’est tenue du 19 au 29 septembre 2011. Cette visite, considérée comme l’événement le plus marquant de l’histoire des relations diplomatiques indochinoises, a également été organisée à la veille du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République de l’Inde et la République populaire de Chine. Cette visite a été une révélation pour les délégués indiens, qui ont pu découvrir un éventail riche et varié d’activités de développement chinoises, souvent uniques et innovantes. Parmi celles-ci figuraient le tourisme sportif, le tourisme industriel, l’éthique du travail chinoise, leur patriotisme, leur engagement environnemental, et bien d’autres encore. L’auteur, un agent expérimenté du développement de la jeunesse qui a accompagné la délégation de 200 personnes en Chine en 2011, présente son expérience. Il est convaincu que nous pourrions apprendre beaucoup de la Chine si nous pouvions mettre en œuvre nombre de ses programmes innovants. Cela contribuerait à propulser notre économie sur une trajectoire de croissance rapide. Le Dr Salam D. Singh est universitaire et agent de développement de profession. Il est actuellement coordinateur jeunesse de district au Nehru Yuva Kendra Sangathan, ministère de la Jeunesse et des Sports du gouvernement indien, et est actuellement en poste à Shillong, dans l’État du Meghalaya. Il met en œuvre de nombreux programmes de construction nationale du gouvernement central, mobilisant les jeunes au niveau local. Par le passé, l’auteur a publié des ouvrages et des articles sur les Volontaires des Nations Unies, le volontariat et le développement de la jeunesse. Il a également présenté de nombreuses communications lors de séminaires nationaux et internationaux, en Inde et à l’étranger, axés sur la jeunesse. En 1991, il s’est inscrit au Programme des Volontaires des Nations Unies à Genève pour un service communautaire en Indonésie et a obtenu son doctorat sur les activités du programme VNU. Il est associé à l’Association internationale pour l’effort bénévole (IAVE), États-Unis, depuis 2001. En 2011, il a été l’un des chefs de groupe de la délégation historique de la jeunesse indienne, forte de 500 membres, qui a visité différentes villes, dont Shanghai, Pékin et Nanjing, en Chine, dans le cadre du programme d’échange de jeunes Inde-Chine, qui fait l’objet de ce livre. En 2012, il a été nommé membre du groupe de travail national chargé d’examiner les programmes pour la jeunesse du pays par le ministère indien de la Jeunesse et des Sports. Son prochain livre, à paraître prochainement, s’intitule « Le Bon Dictateur : Le Mauvais Dictateur ». |
Lire dans nos colonnes : L’être « sigma » : manipulation CIA-woke-LGBTQ+ ou résurgence des valeurs chevaleresques ? du 9 février 2025
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