Ma bonne semaine de mauvaise foi (14 juillet 2019)
Dimanche 7 juillet 2019
Comme on pouvait s’y attendre, le tribunal administratif a débouté cette semaine la commune de Sainte-Agnès dans notre département, dans sa demande de suspension d’un arrêté préfectoral réquisitionnant l’ex-centre de loisirs Orméa. On échange ainsi les enfants du coin qui y passaient des vacances pour y loger des prétendus mineurs étrangers. Un énième centre d’accueil pour émigrés clandestins dans une France déjà complètement quadrillée.
150 jeunes migrants (parmi lesquels peut-être bien 40 à 50 % de faux mineurs) pour une population de 1 271 habitants, le petit village classé l’un des plus beaux de France « n’a pas les moyens de gérer un tel flux » d’après son maire, M. Albert Filippi. « C’est une folie », « Un problème géré de façon assassine », une décision « menée sans concertation », s’emporte-t-il. Comme on le comprend !
Lundi 8 juillet 2019
On peut être mariée à un milliardaire propriétaire de chevaux de course et des écuries Godolphin, et ne pas vouloir fermer les yeux sur tout !
C’est ainsi que la princesse Haya, 45 ans, d’origine jordanienne et qui a fait ses études en Grande Bretagne, devenue la sixième épouse de Cheikh Mohammed, 69 ans, s’est d’abord enfuie cette année en Allemagne pour demander l’asile.
Derrière cette fuite, des faits troublants concernant le mystérieux retour à Dubaï l’année dernière de Cheikha Latifa, l’une des filles du souverain qui aurait fui les Émirats arabes unis par la mer avec l’aide d’un Français, mais a été interceptée par des hommes armés au large des côtes indiennes et est retournée à Dubaï.
Entre temps, la princesse Haya aurait appris de nouveaux faits sur cette affaire et, par conséquent, aurait subi une hostilité et des pressions croissantes de la part des membres de la famille élargie de son mari jusqu’à ce qu’elle ne se sente plus en sécurité à Dubaï. D’où la fuite de l’épouse du souverain à Londres où elle craint pour sa vie.
Mardi 9 juillet 2019
Autre fait divers troublant dont on parle peu, c’est la disparition d’un jeune nantais, Steve Caniço, 24 ans. Rappelons les faits : Dans la nuit du 21 au 22 juin, un peu après 4 heures du matin, les forces de l’ordre sont intervenues sur un quai de Nantes pour mettre un terme à une soirée électro qui durait au-delà de l’heure prévue. Mais pendant l’intervention, 14 personnes sont tombées dans la Loire. Une enquête de l’IGPN (la police des polices) est en cours, à la demande du ministre de l’intérieur, concernant les conditions d’intervention.
Mais Steve Caniço lui, n’a plus donné signe de vie.
Le député de Loire-Atlantique, Mounir Belhamiti, qui a remplacé François de Rugy quand celui-ci est devenu ministre, estime que « l’Etat se met en faute » dans ce dossier. Si c’est lui qui le dit…
Mercredi 10 juillet 2019
C’est l’affaire de la semaine… l’intégriste de l’intégrité épinglé, réépinglé, et surépinglé ! De quoi prendre le fou-rire si la triste réalité n’était pas si choquante pour les Français qui se serrent la ceinture à longueur d’année.
François de Rugy sur les privilèges des élus (2013)
Une archive qu’elle est belle !François de Rugy en 2013 : « Il faut mettre fin à cette idée très répandue parmi les citoyens selon laquelle les élus se font leur propre petit système et qui de fait seraient un peu privilégiés. »
Gepostet von Mr Propagande am Mittwoch, 10. Juli 2019
Ainsi donc, François de Rugy, ex-numéro quatre de l’État, ministre de la transition écologique, organisait avec son épouse, du temps de son passage au perchoir, des petites sauteries aux frais des contribuables. Homards, vins exceptionnels, rien n’était trop beau pour enjôler les invités, parmi lesquels un certain Jean-Marie Apathie, éternel procureur des ondes, piégé comme un débutant, ne sait plus comment se dépêtrer de cette affaire et balbutie à qui veut l’entendre qu’il était là parce qu’il avait vu de la lumière, alors… il était entré !
Mais ce n’est pas tout, quand la poisse vous tient, elle ne lâche rien ! On apprend le même jour que sa directrice de cabinet a conservé douze ans son HLM sans y habiter. Elle sera obligée de démissionner, mais le ministre garde la confiance du premier ministre et de Président. Nous voilà rassurés !
Jeudi 11 juillet 2019
On apprend dans la matinée le décès de Vincent Lambert, après des années d’hospitalisation, de déclarations, de recours, de procès… L’affaire semble enfin se terminer. Les deux clans continuent à s’opposer après l’acte final. Fallait-il abréger la vie de Vincent ou le laisser dans cet état pour… combien d’années encore ? Chacun restera sur sa décision, les uns parlant d’assassinat, les autres de délivrance. La société vient de poser là une question essentielle pour l’avenir : comment permettre à tout être humain de terminer sa vie sans souffrance et dans la dignité ?
Vendredi 12 juillet 2019
Les célébrations de la victoire de l’Algérie, qualifiée pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations, après son succès face à la Côte d’Ivoire, ont tourné au drame jeudi soir à Montpellier. On apprend ce matin que le conducteur d’une voiture qui roulait à vive allure a perdu le contrôle de son véhicule et fauché une famille. Une femme de 42 ans a été tuée sur le coup. Son bébé, âgé d’un an est polytraumatisé et son pronostic vital engagé. Sa fille de 17 ans souffre quant à elle de plusieurs fractures aux jambes. Le supporter algérien 21 ans a été interpellé et placé en garde à vue.
D’autres scènes de violences et pillages se sont déroulées à Paris où des groupes s’en sont pris à trois magasins de motos situés sur l’avenue de la Grande-Armée, ont pillé deux magasins, dont une enseigne Ducati, s’emparant des accessoires (casques, gants…) mais aussi de motos avant que les forces de l’ordre n’interviennent.
D’autres vitrines ont été cassées, des bus attaqués, avant que des échauffourées éclatent peu avant 1 heure du matin et que les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre s’invitent à la fête pour disperser la foule.
Une seule personne aurait été interpelée contrairement aux manifestations des Gilets Jaunes pourtant beaucoup moins délétères et violentes. Pourquoi n’y avait-il pas de dispositif de sécurité prévu, alors que la moindre manifestation parisienne de Gilets Jaunes entraîne un blocage des quartiers, des contrôles d’identité, et des effectifs de police en surnombre ? Se draper du drapeau algérien confère-t-il l’immunité tandis que le port du gilet jaune expose à une répression policière et judiciaire impitoyable ?
On attend avec crainte la demi-finale dimanche soir…
Samedi 13 juillet 2019
Mercredi à Valbonne, une bagarre s’est déclenchée entre un groupe de jeunes africains et le personnel du foyer d’accueil « Les Pins » où sont hébergés 77 pensionnaires.
Une bagarre ayant éclaté au sujet d’un ventilateur, une vingtaine de gendarmes ont dû intervenir pour calmer le jeu. Trois des protagonistes, deux guinéens et un ivoirien, se sont retrouvés au tribunal correctionnel pour y répondre de violences, menaces de mort et outrages…
Les habitants de Sainte Agnès observent tout cela avec la plus grande désespérance…