Greta Thunberg « Personnalité de l’année » : hourra !
Et voilà ! Retoquée aux « Nobel », notre sauveuse de la planète a néanmoins été consacrée « Personnalité de l’année » par le magazine Time qui, pour l’occasion, a totalement changé le look et la silhouette de l’adolescente. Exit les tresses, le bonnet, la parka et l’air renfrogné. Bonjour le cliché starlette, cheveux au vent, le regard lointain et serein, pris en contre-plongée pour grandir la stature qui fait face aux colères de l’océan.
En avant la manipulation !
Depuis 1927, l’hebdomadaire américain sacrifie à sa tradition médiatique en distinguant celui ou celle qui a le plus marqué l’actualité de l’année écoulée. Pour être désigné, nous dit Time Magazine, il faut « avoir eu le plus d’effet sur l’actualité et sur nos vies, en bien ou en mal » et « incarner ce qui a été important au cours de cette année ». Ainsi, ce n’est pas forcément un honneur en soi. Souvenons-nous que ce titre (glorieux ?) avait échu à Adolf Hitler en 1938 (!) puis à Joseph Staline en 1939 et 1951 ! La jeune Greta le sait-elle seulement ? Notons encore qu’il fut aussi attribué au sinistre Pierre Laval en 1931.
En outre, l’homme ou la femme de l’année, n’est pas forcément un être humain : en 1982, ce fut une machine ! En l’occurrence, l’Ordinateur. Ce qui n’est guère éloignée de notre égérie des temps modernes partie sauver le monde tant cette dernière fait penser à un automate ; ce qui n’a pas échappé à notre talentueux imitateur Laurent Gerra qui la compare à un « droïde » atteint de psittacisme :
Extrait de : Le meilleur de Laurent Gerra, RTL 21 septembre 2019
Time a donc délibérément retenu une image très favorable de la nouvelle égérie mondiale. Le photomontage est à la limite de la caricature pour nous en donner une image. Ainsi Time n’a pas retenu les nombreux clichés où la petite Suédoise arbore un T‑shirt antifa, tout comme ses richissimes parents :
ce qui n’aurait pas manqué de noircir son image de bon enfant angélique et candide.
Enfin, il faut savoir que, si les lecteurs du magazine sont invités depuis plus de vingt ans à voter, ils ne sont absolument pas pris en compte par la rédaction pour son choix final. En effet, ils étaient 27 millions à s’être exprimés cette année et avaient placé les manifestants pro-démocratie de Hong Kong en tête avec 30 % des votes. Ils avaient placé l’idole du GIEC en 5e position seulement avec environ 4 % des voix. Encore un magnifique exemple de démocratie bafouée !
Les médias sont plus que jamais déterminés à influencer le monde et nous imposer leurs choix de société.
Charles André
Tarte de l’année… plutôt.
Caroline de Crevoisier entièrement d.accord