Conséquences délétères des politiques anti-CO2
Aujourd’hui, dernier volet de notre tryptique sur le travail de Jérôme Gontier
1) La lutte contre le Réchauffement Climatique : une croisade absurde, coûteuse et inutile
Le Livre Blanc rédigé par la Société de Calcul Mathématique SA explique : « Réduire nos émissions de CO2, qui n’ont aucune influence sur le climat, ne sert à rien. La France n’a qu’un rôle mineur à jouer sur le plan technique : ses industries et automobiles sont plus propres que la moyenne mondiale, et sa production énergétique, essentiellement nucléaire, émet moins de CO2 que les autres. Pourtant, les dirigeants français veulent à toute force faire participer la France à cette croisade. Les pays présents au Protocole de Kyoto ne représentent que 15% des émissions de GES mondiales. Les mesures prises sont incohérentes et mal évaluées : celles qui concernent les transports sont coûteuses et peu efficaces ; celles relatives à l’agriculture, mal ciblées, se concentrent sur la diminution du CO2 agricole qui représente seulement 10% des émissions totales du secteur. La France est prête à dépenser beaucoup d’argent pour réduire inutilement ses émissions, sans prendre en compte les délocalisations qui en résultent et nuisent gravement à l’emploi. Les seules mesures pertinentes sont des banalités, comme améliorer l’isolation des bâtiments. Mais, pour arriver à cette conclusion, il n’était pas nécessaire d’inventer le réchauffement climatique, une construction intellectuelle née dans le mysticisme et agonisant dans l’arbitraire. » (source)
2) La lutte contre le réchauffement climatique : des conséquences économiques
Pour éviter la production de CO2, on applique aux propriétaires de chaudières au fioul ou de vieilles voitures un malus alors que ce sont justement souvent les plus démunis. On promeut la production d’électricité issue d’énergies « renouvelables » mais des centrales à gaz en parfait état de marche sont fermées afin d’atteindre le mix énergétique de production d’électricité voulu par l’U.E. Au total, l’équivalent de 51 GW ont été mis en veilleuse en Europe. Pendant ce temps, les contribuables subventionnent l’éolien et le photovoltaïque qui coûtent plus cher » (Le Monde). Autre paradoxe : plus il y a d’éoliennes, plus il faut de centrales à charbon pour compenser leur productivité erratique voire leur improductivité. . Quel est l’intérêt ? (source). Thème que nous développons régulièrement dans nos colonnes.
3) L’impôt sur le carbone : la gabelle du 21e siècle
En avril 2016, le coût de l’impôt carbone était de 606 millions d’euros. Or, l’impôt ne peut en aucune manière avoir une action quelconque sur la température du globe sur laquelle on ne peut agir en rien. En revanche, il peut avoir une influence très néfaste sur notre activité (source).
4) La transition énergétique : une absurdité
• Aucun gouvernement ayant décidé de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES), ne s’est soucié des conséquences de cette décision. Ceci explique les déboires des pays qui se sont précipités dans une stratégie de développement accéléré de production d’électricité « renouvelable » intermittente. La commission européenne impose un continent décarbonné pour 2050 avec la prétention irrationnelle de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C alors que les Européens ne produisent que 10 % du CO2 émis mondialement. Comprenne qui pourra. • L’économiste et ingénieur en aménagement du territoire, Vincent Bernard, affirme qu’une transition rapide vers une économie décarbonée est impossible et indésirable (source). Elle coûterait près de 100 milliards de dollars sur 10 ans. Un suicide pour les pays qui participeraient. Et pourtant, la France s’y est engagée tête baissée. Or, pour remplacer un réacteur nucléaire de 1 GW, il faut couvrir 5 200 hectares de panneaux solaires, soit la moitié de Paris ! Et ça ne fonctionne pas la nuit ! Du reste la Cour des comptes a fustigé l’impréparation de l’État pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. C’est un gouffre pour le contribuable et l’éolien de substitution n’est prévu que pour durer 15 ans. • En sacrifiant des fleurons industriels pour « sauver la planète », la France fait rire (source). Lire également dans nos colonnes : Fessenheim fermée : revoilà le charbon ! du 29 septembre 2020. • En Allemagne, on brocarde à présent une approche dogmatique et millénariste de l’écologie qui nuit aux intérêts du pays. (source) • Loïk le Floch-Prigent interroge : « Peut-on continuer longtemps à dire des âneries aux Français sur l’énergie électrique ? » (source)
5) Le capitalisme a absorbé l’écologie
Les milliardaires sont en pointe dans cette mode du « changement climatique » car ils ont investi dans des firmes liées aux énergies renouvelables. Les organisations environnementales, financées en grande partie par ces firmes (détruisant les écosystèmes), manipulent les manifestants écolos (Greta Thunberg). Jeff Gibbs et Michael Moore ont réalisé un documentaire qui expose des réalités, très rarement discutées, concernant les soi-disant « énergies vertes », « propres » ou « renouvelables ». (video)
Ces investisseurs surfent sur la vague écolo jusqu’à promouvoir de nouvelles façons de consommer. Xavier Niel (patron de free) qui est tout sauf un philanthrope a largement investi dans le filon du « steak végétal ». Le nouveau fermier sera un laborantin milliardaire ! (source)
Conclusion
« Marcher pour le climat aurait un sens si des chamanes officiels organisaient des prières publiques au dieu Soleil, mais marcher contre le CO2, c’est supplier “l’effet” de bien vouloir faire cesser “la cause”. »
Jérôme Gontier nous dit qu’il ne faut pas confondre morale et science. Au lieu de dépenser un argent fou pour espérer diminuer les émissions de CO2, on ferait mieux de préserver les écosystèmes qui, eux, sont réellement en grand danger.
Il faut donc poursuivre le combat, même s’il est « minuscule » car « la population n’a pas pris conscience des faits et des enjeux. Aux yeux de la France, aux yeux de l’Europe, la COP21 est encore masquée. Ce livre n’est pas autre chose qu’une main qui sort de l’ombre et qui lui arrache ce masque ».
Charles ANDRÉ
[NDLR] Pour approfondir le sujet, nos lecteurs se rendront sur le site de Jérôme Gontier : https://contreveritesclimatiques.wordpress.com
Oula ! Comparer Mère Teresa, une bienfaitrice de l’humanité à Thunberg, une petite conne à demi folle est osé mais a aussi le mérite de remettre les vraies valeurs à leurs places.
Si l’humanité avait besoin de mère Térésa, a contrario la biodiversité n’avait pas besoin de Greta Thunberg. Quand la sainte servait l’humanisme réelle, l’étudiante servait l’écologie factice. J’ai toujours préféré les paroles de la Sainte mère, libre et sincère au chant des sirènes de l’écologie verte mensongère…