Conséquences délétères des politiques anti-CO2

9 décembre 2020 | 2 Commentaires 

Aujourd’hui, der­nier volet de notre tryp­tique sur le tra­vail de Jérôme Gontier

1) La lutte contre le Réchauffement Climatique : une croisade absurde, coûteuse et inutile

Le Livre Blanc rédi­gé par la Société de Calcul Mathématique SA explique : « Réduire nos émis­sions de CO2, qui n’ont aucune influence sur le cli­mat, ne sert à rien. La France n’a qu’un rôle mineur à jouer sur le plan tech­nique : ses indus­tries et auto­mo­biles sont plus propres que la moyenne mon­diale, et sa pro­duc­tion éner­gé­tique, essen­tiel­le­ment nucléaire, émet moins de CO2 que les autres. Pourtant, les diri­geants fran­çais veulent à toute force faire par­ti­ci­per la France à cette croi­sade. Les pays pré­sents au Protocole de Kyoto ne repré­sentent que 15% des émis­sions de GES mon­diales. Les mesures prises sont inco­hé­rentes et mal éva­luées : celles qui concernent les trans­ports sont coû­teuses et peu effi­caces ; celles rela­tives à l’agriculture, mal ciblées, se concentrent sur la dimi­nu­tion du CO2 agri­cole qui repré­sente seule­ment 10% des émis­sions totales du sec­teur. La France est prête à dépen­ser beau­coup d’argent pour réduire inuti­le­ment ses émis­sions, sans prendre en compte les délo­ca­li­sa­tions qui en résultent et nuisent gra­ve­ment à l’emploi. Les seules mesures per­ti­nentes sont des bana­li­tés, comme amé­lio­rer l’isolation des bâti­ments. Mais, pour arri­ver à cette conclu­sion, il n’était pas néces­saire d’inventer le réchauf­fe­ment cli­ma­tique, une construc­tion intel­lec­tuelle née dans le mys­ti­cisme et ago­ni­sant dans l’arbitraire. » (source)

2) La lutte contre le réchauffement climatique : des conséquences économiques

Pour évi­ter la pro­duc­tion de CO2, on applique aux pro­prié­taires de chau­dières au fioul ou de vieilles voi­tures un malus alors que ce sont jus­te­ment sou­vent les plus dému­nis. On pro­meut la pro­duc­tion d’électricité issue d’énergies « renou­ve­lables » mais des cen­trales à gaz en par­fait état de marche sont fer­mées afin d’atteindre le mix éner­gé­tique de pro­duc­tion d’électricité vou­lu par l’U.E. Au total, l’équivalent de 51 GW ont été mis en veilleuse en Europe. Pendant ce temps, les contri­buables sub­ven­tionnent l’éolien et le pho­to­vol­taïque qui coûtent plus cher » (Le Monde). Autre para­doxe : plus il y a d’éoliennes, plus il faut de cen­trales à char­bon pour com­pen­ser leur pro­duc­ti­vi­té erra­tique voire leur impro­duc­ti­vi­té. . Quel est l’intérêt ? (source). Thème que nous déve­lop­pons régu­liè­re­ment dans nos colonnes.Éoliennes Scandale État

3) L’impôt sur le carbone : la gabelle du 21e siècle

En avril 2016, le coût de l’impôt car­bone était de 606 mil­lions d’euros. Or, l’impôt ne peut en aucune manière avoir une action quel­conque sur la tem­pé­ra­ture du globe sur laquelle on ne peut agir en rien. En revanche, il peut avoir une influence très néfaste sur notre acti­vi­té (source).

4) La transition énergétique : une absurdité

• Aucun gou­ver­ne­ment ayant déci­dé de réduire dras­ti­que­ment les émis­sions de gaz à effet de serre (GES), ne s’est sou­cié des consé­quences de cette déci­sion. Ceci explique les déboires des pays qui se sont pré­ci­pi­tés dans une stra­té­gie de déve­lop­pe­ment accé­lé­ré de pro­duc­tion d’électricité « renou­ve­lable » inter­mit­tente. La com­mis­sion euro­péenne impose un conti­nent décar­bon­né pour 2050 avec la pré­ten­tion irra­tion­nelle de limi­ter le réchauf­fe­ment pla­né­taire à 1,5°C alors que les Européens ne pro­duisent que 10 % du CO2 émis mon­dia­le­ment. Comprenne qui pour­ra. • L’économiste et ingé­nieur en amé­na­ge­ment du ter­ri­toire, Vincent Bernard, affirme qu’une tran­si­tion rapide vers une éco­no­mie décar­bo­née est impos­sible et indé­si­rable (source). Elle coû­te­rait près de 100 mil­liards de dol­lars sur 10 ans. Un sui­cide pour les pays qui par­ti­ci­pe­raient. Et pour­tant, la France s’y est enga­gée tête bais­sée. Or, pour rem­pla­cer un réac­teur nucléaire de 1 GW, il faut cou­vrir 5 200 hec­tares de pan­neaux solaires, soit la moi­tié de Paris ! Et ça ne fonc­tionne pas la nuit ! Du reste la Cour des comptes a fus­ti­gé l’impréparation de l’État pour la fer­me­ture de la cen­trale nucléaire de Fessenheim. C’est un gouffre pour le contri­buable et l’éolien de sub­sti­tu­tion n’est pré­vu que pour durer 15 ans. • En sacri­fiant des fleu­rons indus­triels pour « sau­ver la pla­nète », la France fait rire (source). Lire éga­le­ment dans nos colonnes : Fessenheim fer­mée : revoi­là le char­bon ! du 29 sep­tembre 2020. • En Allemagne, on bro­carde à pré­sent une approche dog­ma­tique et mil­lé­na­riste de l’écologie qui nuit aux inté­rêts du pays. (source) • Loïk le Floch-Prigent inter­roge : « Peut-on conti­nuer long­temps à dire des âne­ries aux Français sur l’énergie élec­trique ? » (source)

5) Le capitalisme a absorbé l’écologie

Les mil­liar­daires sont en pointe dans cette mode du « chan­ge­ment cli­ma­tique » car ils ont inves­ti dans des firmes liées aux éner­gies renou­ve­lables. Les orga­ni­sa­tions envi­ron­ne­men­tales, finan­cées en grande par­tie par ces firmes (détrui­sant les éco­sys­tèmes), mani­pulent les mani­fes­tants éco­los (Greta Thunberg). Jeff Gibbs et Michael Moore ont réa­li­sé un docu­men­taire qui expose des réali­tés, très rare­ment discu­tées, concer­nant les soi-disant « éner­gies vertes », « propres » ou « renou­ve­lables ». (video)

Ces inves­tis­seurs surfent sur la vague éco­lo jusqu’à pro­mou­voir de nou­velles façons de consom­mer. Xavier Niel (patron de free) qui est tout sauf un phi­lan­thrope a lar­ge­ment inves­ti dans le filon du « steak végé­tal ». Le nou­veau fer­mier sera un labo­ran­tin mil­liar­daire ! (source)

Conclusion

Manifestation Climat Poitiers 12 décembre 2018

Les gogos mar­cheurs du réchauf­fe­ment climatique

« Marcher pour le cli­mat aurait un sens si des cha­manes offi­ciels orga­ni­saient des prières publiques au dieu Soleil, mais mar­cher contre le CO2, c’est sup­plier “l’effet” de bien vou­loir faire ces­ser “la cause”. »

Jérôme Gontier nous dit qu’il ne faut pas confondre morale et science. Au lieu de dépen­ser un argent fou pour espé­rer dimi­nuer les émis­sions de CO2, on ferait mieux de pré­ser­ver les éco­sys­tèmes qui, eux, sont réel­le­ment en grand danger.

Il faut donc pour­suivre le com­bat, même s’il est « minus­cule » car « la popu­la­tion n’a pas pris conscience des faits et des enjeux. Aux yeux de la France, aux yeux de l’Europe, la COP21 est encore mas­quée. Ce livre n’est pas autre chose qu’une main qui sort de l’ombre et qui lui arrache ce masque ».

Charles ANDRÉ

[NDLR] Pour appro­fon­dir le sujet, nos lec­teurs se ren­dront sur le site de Jérôme Gontier : https://contreveritesclimatiques.wordpress.com

2 Commentaires 

  1. Oula ! Comparer Mère Teresa, une bien­fai­trice de l’hu­ma­ni­té à Thunberg, une petite conne à demi folle est osé mais a aus­si le mérite de remettre les vraies valeurs à leurs places.

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  2. Si l’hu­ma­ni­té avait besoin de mère Térésa, a contra­rio la bio­di­ver­si­té n’a­vait pas besoin de Greta Thunberg. Quand la sainte ser­vait l’hu­ma­nisme réelle, l’é­tu­diante ser­vait l’é­co­lo­gie fac­tice. J’ai tou­jours pré­fé­ré les paroles de la Sainte mère, libre et sin­cère au chant des sirènes de l’é­co­lo­gie verte mensongère…

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