Les preuves que l’urgence climatique est un leurre

8 décembre 2020 | 4 Commentaires 

Dans notre pre­mier article « Et si le CO2 pro­duit par l’Homme n’influençait pas le cli­mat ? » (publié hier, le lun­di 7 décembre 2020), nous rela­tions le tra­vail remar­quable effec­tué par Jérôme Gontier publié sur le site « Attention aux mythes contem­po­rains ! ». L’auteur posait un cer­tain nombre de ques­tions aux­quelles il appor­tait des réponses globales.

Aujourd’hui, nous publions une large par­tie des argu­ments qu’il avance, fon­dés sur des apports scien­ti­fiques divers, pour appor­ter la preuve que le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est un miroir aux alouettes créé de toute pièce.

Réchauffement de l’Arctique et de l’Antarctique, vraiment ?

En véri­té, l’Arctique et l’Antarctique ne changent guère. Quelle que soit l’année, la super­fi­cie des calottes gla­ciaires est presque la même à une date don­née. Par ailleurs, la somme des super­fi­cies des ban­quises arc­tique et antarc­tique est qua­si­ment constante en fonc­tion du temps (source) :

Arctic Sea Ice Extent

Arctic Sea Ice Extent

À une époque quel­conque de l’année, l’épaisseur de la ban­quise est à peu près tou­jours iden­tique à celle des autres années (source) :

Épaisseur glace fonction temps

Mesures de 195 sta­tions de 1947 à 2001

Épaisseur glace fonction temps

Mesures d’un autre ensemble de sta­tions de 2002 à 2020

Dans ces condi­tions, quelle valeur accor­der aux pré­dic­tions de dis­pa­ri­tion de la ban­quise dont l’échéance varie d’un média à l’autre ?

Le futur est-il aussi menaçant qu’on le dit ?

Météo-France ne montre aucun accrois­se­ment de la fré­quence des tem­pêtes en France depuis 1980. Au contraire, il fait appa­raître une baisse de la fré­quence des tem­pêtes dans un peu moins de la moi­tié de la France de 1980 à 2019 (source) :
Nombre tempêtes 1980-201840 tempêtes majeures1980-2020

Le recul des glaciers est-il exceptionnel et dramatique ?

Le gla­cio­logue Robert Vivian, décé­dé en 2005, a mon­tré que les gla­ciers ont tou­jours évo­lué en fonc­tion de la tem­pé­ra­ture du globe (source).

Les uni­ver­si­taires Christian Schlüchter et Ueli Jorin ont prou­vé que les gla­ciers alpins avaient tota­le­ment dis­pa­ru il y a 7 000 ans quand l’homme ne reje­tait pas encore de CO2 dans l’atmosphère (source). Confirmé par Sylvain Coutterand (CNRS) et François Amelot (CNM) (source). On a d’ailleurs trou­vé des ves­tiges archéo­lo­giques témoi­gnant d’une occu­pa­tion humaine, là où se trouvent les gla­ciers actuels. Preuve que les reculs ne sont pas inédits et que l’Homme en a même profité.Anomalie température

À cette époque, le taux de CO2 était mini­mal, 260 ppm, alors qu’il était de 280 ppm il y a 1 000 ans ! La teneur en CO2 n’a donc aucun rap­port avec la taille des gla­ciers sur les 11 000 der­nières années.

Peut-on invalider la thèse du réchauffement climatique anthropique ?

Oui car l’urgence cli­ma­tique est un leurre :
François Gervais, pro­fes­seur émé­rite de l’université François Rabelais de Tours, et exa­mi­na­teur du rap­port AR5 du GIEC entre 2011 et 2012, vient de publier un livre inti­tu­lé, « L’urgence cli­ma­tique est un leurre » et montre que, s’il y a consen­sus, il est plus cer­tai­ne­ment média­tique et poli­tique que scien­ti­fique. Il l’explique clai­re­ment, docu­ments offi­ciels à l’appui, dans cette confé­rence (durée 59 minutes) :

Oui car le réchauf­fe­ment glo­bal n’existe pas :
Marcel Leroux, pro­fes­seur émé­rite en cli­ma­to­lo­gie explique l’arnaque du réchauf­fe­ment cli­ma­tique glo­bal. Cela n’a jamais été démon­tré, dit-il, et comme il n’y a pas de cli­mat glo­bal, il n’y a pas de réchauf­fe­ment glo­bal. Les tenants de cette théo­rie sont les éco­lo­gistes, les jour­na­listes et les poli­ti­ciens. Leur for­ma­tion scien­ti­fique en cli­ma­to­lo­gie est nulle.

Oui car l’examen logique des évo­lu­tions de la tem­pé­ra­ture, de la teneur en CO2 et de la constel­la­tion astrale inva­lident tous les modèles de réchauf­fe­ment : depuis le milieu du pré­cam­brien (envi­ron 3 mil­liards d’années), la teneur en CO2 ne varie pas comme la température.

CO2 - grande échelle temps

Échelle supé­rieure = pro­fon­deur de la carotte de glace de Vostok
Les courbes de haut en bas :
- teneur en dioxyde de car­bone (CO2)
- tem­pé­ra­ture
- teneur en méthane (CH4)
- rap­port δ18 valant [18O] /​[16O] (il per­met de cal­cu­ler la tem­pé­ra­ture des pré­ci­pi­ta­tions pas­sées)
- inso­la­tion à 65°N
(courbes pro­ve­nant de la carotte de Vostok des alar­mistes ; elles sont à lire de droite à gauche)

Depuis 800 000 ans, les varia­tions sont pério­diques. L’étude res­treinte aux der­niers 400 000 ans montre que les courbes des teneurs en CO2 et CH4 (méthane) et la tem­pé­ra­ture croissent en même temps. Les rap­por­teurs du GIEC ont dû accep­ter les ana­lyses mon­trant que la tem­pé­ra­ture a d’abord crû entraî­nant une hausse de la teneur en CO2.

R.B. Bacastow puis O. Humlum & co-auteurs avaient effec­tué des ana­lyses minu­tieuses des courbes de la tem­pé­ra­ture et de la teneur en CO2 et mon­tré que l’évolution de la pre­mière pré­cède l’évolution de la seconde d’environ 800 ans (source payante).

Les cycles de Milankovitch indiquent que les périodes des rota­tions de la Terre ont déter­mi­né celles des gla­cia­tions et dégla­cia­tion. La tem­pé­ra­ture de la Terre est donc défi­nie par les carac­té­ris­tiques de ses mou­ve­ments. Que les teneurs en CO2 et CH4 aient évo­lué comme la tem­pé­ra­ture prouve bien que c’est celle-ci qui défi­nis­sait les teneurs de ces gaz. Et c’est tou­jours le cas car les lois de la phy­sique ne changent pas, même si l’homme rajoute sa petite dose de CO2.

Miklós Zágoni – phy­si­cien et cher­cheur en science de l’environnement, d’abord tenant de la théo­rie de l’origine humaine du réchauf­fe­ment cli­ma­tique et depuis oppo­sé for­te­ment à cette thèse sur le fon­de­ment des nou­veaux tra­vaux de Ferenc Miskolczi de la NASA — montre que le réchauf­fe­ment géné­ral obser­vé sur la Terre au cours du 20e siècle est prin­ci­pa­le­ment dû au soleil (incluant les effets du soleil sur les nuages dûs aux rayon­ne­ments cos­miques) (source 1)(source 2). La crois­sance de l’activité solaire ajoute à l’effet de serre en accrois­sant l’humidité spé­ci­fique. L’accroissement de la teneur en CO2 dans l’atmosphère ne pro­duit pas cet effet.

Jean-Marc Bonnamy — ingé­nieur, cli­ma­to­logue, consul­tant — explique que le CO2 absorbe une bonne par­tie du rayon­ne­ment émis par la Terre. Quand il est à satu­ra­tion, quelle que soit la quan­ti­té de CO2 ajou­tée, il n’y a pas plus de rayon­ne­ment absor­bé. Ainsi, la Terre n’est pas plus chauf­fée (source 1)(source 2).

Georges Geuskens — pro­fes­seur de chi­mie — a expli­ci­té le rai­son­ne­ment (source). Il montre que la pro­por­tion maxi­male d’énergie absor­bée par le CO2 sous forme de rayons émis par la Terre est entre 0,4 et 2 % de l’énergie totale four­nie par le soleil et qu’une varia­tion de la teneur en CO2 ne peut qu’influer sur la pro­por­tion d’énergie des rayons ther­miques trans­for­mée en éner­gie de convec­tion d’air.

G. Gerlich — pro­fes­seur de mathé­ma­tique phy­sique — et R. D. Tscheuschner — théo­ri­cien en phy­sique — montrent dans leur publi­ca­tion « Falsification Of The Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within The Frame Of Physics » que la cha­leur pro­ve­nant de la stra­to­sphère ne peut pas être trans­fé­rée à la Terre qui est plus chaude sans contre­ve­nir au 2e prin­cipe de la ther­mo­dy­na­mique (source). En gros : la terre a une tem­pé­ra­ture de sur­face moyenne de 15° C ; l’atmosphère est envi­ron à ‑30° C à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre, qui est bien plus chaude qu’elle, est une aber­ra­tion car tota­le­ment contraire aux lois de la thermodynamique.

Jacques Duran — cher­cheur au CNRS, direc­teur de l’ESPCI, vice-pré­sident de l’université Pierre et Marie Curie — four­nit une des­crip­tion de cette preuve (source).

Enfin, les rele­vés de tem­pé­ra­ture et de concen­tra­tion en CO2 et CH4 effec­tuées sur la carotte de glace de Vostok (celle sur laquelle se fondent les alar­mistes) montrent que depuis les 400 mille der­nières années l’évolution de la tem­pé­ra­ture a lieu avant celles des teneurs en CO2 et CH4, et qu’une rétro­ac­tion mesu­rable ne peut exister.

Dans le cha­pitre sui­vant, Jérôme Gontier décor­tique les consé­quences délé­tères des poli­tiques anti-CO2, menant croi­sade pour la « tran­si­tion éner­gé­tique » et montre com­bien elles sont absurdes, coû­teuses et inutiles. C’est très four­ni et néces­site d’y consa­crer un nou­vel article que nous publie­rons demain mer­cre­di 9 décembre 2020.

Charles ANDRÉ

4 Commentaires 

  1. Ce qui est ter­rible c’est que les Politiques n’ont de cesse, dans tout domaine, de se ser­vir à leurs comptes, des don­nées ter­restres et civi­li­sa­tion­nelles liant l’Humanité à son des­tin.
    Même Jules César ou Charlemagne ou Napoléon Bonaparte n’ont pu mode­ler dura­ble­ment le Monde.
    Mais la Politique ser­vant à assou­vir l’Homme res­te­ra tou­jours le miroir aux alouettes des démiurges en carton-pâte.

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  2. Tout est cycle ! Le cli­mat aussi !

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  3. Décidément nos diri­geants ne nous épargnent pas de leurs men­songes : cli­mat, pan­dé­mie, etc.
    C’est quoi la suite ?

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    • C’est pour mieux vous asser­vir mon enfant !

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