Cagnes-sur-Mer se dresse contre l’homme invisible
Louis Nègre, le maire de Cagnes-sur-Mer est très, très républicain. Il se réveille chaque matin républicain comme son grand ami Les Républicains Nicolas (comprendre c’est un pote de Nicolas Sarko-du-Kärcher). À l’issue du conseil municipal du 9 juillet, après une longue tirade grandiloquente sur sa République malmenée, le maire tout fraîchement élu a invité l’assemblée à voter sa motion.
Tirade qu’il a ressortie ce jour pour la commémoration du 14 juillet. Attention, le propos est sans concessions ; à Cagnes on ne met pas un genou à terre, on relève la tête !
Quel joli texte, courageux, audacieux, auquel on ne peut que voter des deux mains. Pourtant le diable se cache dans les détails. Et là, il y a un point de détail (*) qui vient gâcher la prose :
« Nous ne sommes pas dans une guerre classique… »
Bel exemple de novlangue qui permet d’éviter le mot qui fâche : guerre civile que les yeux voilés de nos Républicains islamo-compatibles ne veulent et ne peuvent pas voir. Pourtant nous commençons à en vivre les répétitions comme à Dijon.
« … avec un ennemi bien identifié… »
Alors là, la cécité est totale, pour ne pas dire totalitaire. Comment peut-on mentir à ce point ?
Non ! Messieurs Les Républicains ! Cet ennemi est parfaitement identifiable
Malheureusement, les lois liberticides de votre République sur la soi-disant liberté d’expression, qui placent cette ripoublique à la 34e place du classement mondial (lire Liberté de la presse : là aussi la France s’enfonce du 23 avril 2020), nous interdisent de désigner cet ennemi au risque de se retrouver devant le juge. En France, on ne peut dire que ce qui est autorisé de dire par la loi. « Il fait beau ce matin » est, par exemple, autorisé, même quand ce n’est pas vrai. Certaines communautés religieuses, culturelles, ethniques sont ainsi à l’abri protégées par cette même République garante de la stigmatisation et du padamalgam.
Non, M. Nègre, tous ces assassins, mot dont l’étymologie vient de l’arabe :
• ont des prénoms choisis dans la même culture : Mohamed, Yacine, Moussa…
• et ou se revendiquent de la même religion de combat,
• et ou viennent tous de l’Afrique ou du Moyen-Orient,
(lire C’est un fait : la criminalité en France est presqu’exclusivement étrangère)
Depuis des lustres maintenant, tous leurs attentats sont déqualifiés en geste de déséquilibrés. Tous leurs égorgements à la aque-bar sont déqualifiés en incivilités. Leurs assauts au véhicule bélier comme à Nice en 2016 ou sur la gendarme Lemée le 4 juillet sont des infractions au code de la route par des chauffards.
Cagnes-sur-Mer, la ville du maire à motions, il en est coutumier, a su s’inscrire dans le sordide palmarès de ces hommes invisibles.
Dans cet inventaire morbide, l’assassin de Cagnes-sur-Mer a ainsi vu son crime d’une violence barbare(**) requalifié en féminicide par les gardiens du politiquement correct.
De la tuerie de masse au Bataclan au meurtrier solitaire de Cagnes-sur-Mer Amin B., tous ces ennemis sont bien visibles et parfaitement identifiables. Ils ont le même profil qu’on prend soin de surtout ne pas dévoiler.
Une guerre menée contre un ennemi non identifié est une guerre perdue d’avance
Les administrés de Cagnes-sur-Mer attendent autre chose de leur principal officier de police qu’une déclaration d’impuissance, fût-elle grandiloquente.
Sa simple motion sans action risque fort de se retrouver une nouvelle fois en motion de sang sur les mains.
Les Français sont déchiquetés et leurs élus regardent ailleurs, un ennemi invisible…
Michel Lebon
(*) Pardonnez cette expression, mais pour l’heure elle n’est pas encore interdite par la loi mort-née Avia.
(**) Barbare venant de barbaresque, les razzias de pilleurs esclavagistes tant redoutées pendant des siècles en Méditerranée.
Les sarkozystes ont la tête au centre (voir mon livre « Économie ou socialisme : il faut choisir », donc ne bougeront pas le petit doigt contre l’invasion !
Et pendant qu’on nous montre le 14 juillet, des armes et des radars ultrasophistiqués pour repérer et traquer des assaillants potentiels situés à des milliers de kilomètres de notre sanctuaire national, un pompier reçoit une balle d’arme à feu dans le pied (le tireur est un débutant), des fils d’allophones font descendre le chauffeur d’un bus avant d’y mettre le feu et un gymnase est incendié. Quant aux assassins de la gendarme et du chauffeur de bus, même s’ils sont condamnés à des années de prison, ils se considéreront et seront considérés comme des combattants de la charia pour laquelle tout doit être entrepris même aux prix de sa liberté et de sa vie. Leurs noms sont déjà inscrits dans le cahier sacré des martyrs de l’islam.