Le par­le­ment a voté sans grand débat une loi auto­ri­sant l’in­car­cé­ra­tion arbi­traire (lire Quel est ce pays qui a déci­dé d’incarcérer sans juge­ment ? du 26 novembre 2020).
Dans la fou­lée il s’ap­prête à voter une autre loi qui pré­voit de res­treindre la liber­té de cir­cu­la­tion aux per­sonnes non vac­ci­nées (lire Ma semaine d’observation de l’info [mar­di 22 décembre 2020]).

François Bayrou, ministre d’État, annonce qu’il (com­pre­nez le gou­ver­ne­ment) est favo­rable à un pas­se­port sani­taire, une bonne manière de rendre la vac­ci­na­tion obli­ga­toire tout en annon­çant qu’elle ne le sera pas. l’embrouille est grossière.

Toutes ces mesures inima­gi­nables il y a à peine un an sont votées par les « repré­sen­tants » du Peuple. Les « repré­sen­tants » du Peuple votent donc sans coup férir les lois les unes der­rière les autres à l’en­contre du Peuple. Ces débats ESSENTIELS devraient don­ner lieu à des débats pas­sion­nés au par­le­ment ou dans la presse. Il n’en est rien. La presse est sou­mise, on le sait, puis­qu’elle vit des sub­ven­tions du gouvernement.

Mais le parlement ? Pourquoi est-il muet ? Où est passée l’opposition ?

Allo Jean-Luc Mélenchon ? Vous êtes tou­jours là ? Toujours « insou­mis » ? Allo Marine Le Pen ? Toujours « rebelle » ? Le chef de file des Républicains ? On ne connait même pas son nom.

Dans cette déban­dage géné­rale, il faut recon­naître à Nicolas Dupont-Aignan le cou­rage de s’é­ri­ger bien seul contre la dic­ta­ture qui se met en place par la voie parlementaire :