Vous avez dit : « réchauffement climatique » ?
Il ne vous aura pas échappé que, ce matin, le froid est vif dans notre région. La Provence affronte des températures négatives ce qui n’est pas si fréquent. Certains s’en plaignent, d’autres s’en réjouissent. Les seuls que l’on n’entend pas, ce sont les chantres du réchauffement climatique, qui, il faut bien le dire, auraient du mal à vendre leur salade par de tels températures.
Le GIEC (le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) est silencieux. Nul ne l’entend nous reprocher d’augmenter le taux de CO2 en nous chauffant. Il se ferait vite rabrouer. Il est vrai que le chauffage domestique à charbon ne subsiste plus nulle part mais nombre d’entre nous aiment faire une petite flambée pour compenser le chauffage électrique que l’on nous supplie de baisser pour éviter la « grande panne » tant redoutée par EDF.
Va t‑on, comme le faisait Mme Hidalgo, maire de Paris, crier encore haro sur le pauvre baudet qui brûle trois bûches de pin dans la cheminée de son salon et qui, pour ne pas se geler les pieds, condamne à mort les ours blancs ? Ou comme dans la vallée de l’Arve en Haute Savoie, démontrer que les cheminées des chalets polluent plus que les 600 000 camions annuels qui traversent le tunnel du Mont Blanc ?
Chaque jour, dans la presse écrite, est évoqué le danger du CO2, présenté comme la pire pollution par le GIEC, et chaque jour, des climato-sceptiques critiquent le GIEC et ne veulent pas admettre ses conclusions. Le débat (mais peut-il vraiment y avoir débat face au GIEC ?) risque de durer encore longtemps. Aussi, toute nouvelle information apportée au dossier peut-il le faire avancer notablement.
Ainsi, le professeur Alain Préat, de l’ULB (Université libre de Bruxelles), estime que l”’histoire du climat et du CO2 de notre planète est « inscrite » dans les roches. Il a donc étudié cette histoire le plus soigneusement possible pour les 4,5 derniers milliards d’années. Je ne vais pas résumer sa thèse, assez complexe mais complète, mais je vous encourage à la lire. Il en arrive à une conclusion fracassante : « Dans le détail à notre disposition il n’y a aucune corrélation simple ou linéaire entre le taux de CO2 et la température. » Conclusion sans appel pour lui, mais qui jamais ne passera à la connaissance du grand public tant le GIEC veille à l’infaillibilité de ses thèses chez le commun des mortels. Des budgets à faire rêver les plus grosses ONG aident au martelage des esprits dans ce sens : si le climat se réchauffe, c’est de VOTRE FAUTE. Circulez— à bicyclette — il n’y a plus rien à dire.
C’est pourquoi, à chaque refroidissement, je me permets de rêver… si celui-ci pouvait durer… se généraliser ailleurs.… le GIEC finirait-il par reconnaître qu’il nous enfume ? Pourquoi ne relève t‑on pas qu’en Sibérie ou près du Pôle Sud, les températures baissent d’année en année ? Est-ce que la disparition des taches solaires n’est pas à l’origine de cela et ne va pas amener au contraire une nouvelle période froide sur la Terre comme le prévoit l’astronome russe Valentina Zharkova ?
Le GIEC, lui, explique que « le refroidissement actuel au pôle Sud est en réalité lié à un réchauffement profond » !
Une fois de plus, on comprend bien que le but est de vous culpabiliser, vous et vos feux de cheminée, vous et vos véhicules, que vous devez vous chauffer autrement, que l’on puisse implanter de nouvelles éoliennes ou vous vendre des voitures électriques.
Comment ? Non, il n’y a pas de lobbies derrière…
Patrice LEMAÎTRE
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