Gentillesse, c’est le mot que Georges Gourdin, rédacteur en chef de Nice Provence Info, et moi-même retiendrons de notre journée passée à Tende
Gentillesse du maire, Jean-Pierre Vassallo qui nous a accueilli avec chaleur et qui tient à réaffirmer que la Vallée de Merveilles est d’abord l’affaire des habitants de Tende. D’une commune attachée à ce prodigieux patrimoine qui est à l’aube de l’histoire puisque les gravures de la vallée de Fontanalba et de la Vallée des Merveilles peuvent être considérées comme une proto-écriture.
Gentillesse de Jean-Louis Béchet, garde du Parc qui, dès sa prime enfance à 8 ans, était attiré par cette montagne magique du Mont Bégo. Passionné par sa vallée, il observe inlassablement l’orientation des pierres porteuses de gravures, il s’imprègne leur temps d’exposition au soleil mais aussi leur relation avec la neige ou le ruissellement des eaux. C’est lui qui a découvert « le soleil ailé » l’un des indices majeurs pour la compréhension du site. Son intuition fut qu’il ne faut pas regarder isolément les gravures et les pierres, mais que c’est la montagne elle-même qui est le véritable support de tous ces signes qui forment un ensemble cohérent.
Alain-Christian Drouhin
(1) Éditions « À la recherche de notre passé
Sur notre photo à la une : notre rédacteur en chef en compagnie d’Emilia Masson, Jean-Pierre Vassalo, maire de Tende et Jean-Louis Béchet, gardien du site, devant l’hôtel de ville de Tende