Voilà ce qu’il faut retirer de cet après-midi de manifestation. Le candidat à l’élection présidentielle Macron est venu samedi 18 février à Toulon pour rencontrer ses futurs électeurs (de moins en moins nombreux puisque la salle du Zénith fut remplie à la moitié des espérances).
Mais pas seulement. Il venait aussi à la rencontre des anciens combattants de la guerre d’Algérie et de ces Français qui aiment encore leur pays. Mais là, de rencontre il n’y eut point car Macron refusa tout contact, tout au plus se permit-il une ultime provocation en fin de discours, bien entourés de militants et d’un fond de scène jeune et coloré.
Alors ce sont plutôt ces Français qui vinrent à sa rencontre (mais qui furent bloqués à 200 m de là par la grille de l’ancien arsenal qu’occupe maintenant le Zénith) pour manifester leur colère et leur dégoût des insultes au peuple français prononcées le 15 février, en territoire étranger.
C’est en effet sur une télévision algérienne que notre sémillant candidat déclara : « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité ! C’est une vraie barbarie. »
Pouvait-on trouver pire antenne pour développer pareille révision de l’Histoire, se dirent alors de nombreux observateurs. Le contexte quasi-diplomatique de la visite de ce candidat à la fonction de Président de la République Française ajoute en effet à l’ignominie de la déclaration.
Mais était-ce vraiment une erreur de communication pour autant ? Le candidat Macron est-il ignare à ce point ? Ce type d’émissions ne sont-elles pas relayées vers la France, et, via de nombreuses paraboles, ne sont-elles pas destinées à conforter les idées bien reçues de certains « banlieusards » incultes ?
En tous cas, les nombreuses associations de Harkis, d’anciens combattants ainsi que le collectif national « Non au 19 mars 1962 » et le Cercle de Citoyens-Patriotes y virent une volonté évidente de nuire à l’image des Français (de souche et de branche… algérienne) auprès d’une certaine clientèle électorale, tout comme le font depuis bientôt trois semaines les médias, les politiciens de gauche et la Justice vis-à-vis de l’image de la Police.
Ironie et lâcheté, c’est à cette même police que l’on confia la mission de gazer et bloquer manu militari les quelques têtes blanches qui rêvaient d’en découdre, malgré l’âge.
Bien visible dans les images présentées à la télévision, l’âge moyen des manifestants permit paradoxalement d’être certain qu’il ne s’agissait pas uniquement d’électeurs du Front National (comme martelé par tous les médias) puisque la tranche d’âge la plus représentée parmi les électeurs du FN est… 18–24 ans !
À l’opposé, la claque invitée au Zénith paraissait bien jeune, l’exact inverse du véritable électorat retraité et boursicoteur de Macron. En plus d’insulter leur mémoire, leurs morts et leur passé, on a donc voulu diaboliser les Patriotes …
Alors quant à l’issue de son discours de Toulon, notre juvénile candidat assura les avoir compris, sans avoir jamais renié par ailleurs ses insultes prodiguées en Algérie, les manifestants qui avaient déjà entendu cette phrase dans un contexte certes passé mais similaire en niveau de trahison, comprirent que leur colère, elle, n’avait pas été comprise.
Pour conclure cette déclaration d’amour du candidat Macron — qui décidément ratisse très large — il convient in fine de citer le Général Piquemal : « Allez-donc vous présenter en Algérie ! Mais de grâce oubliez la France ! Vous êtes à jamais indigne de la moindre fonction publique dans notre pays, vous qui portez outrage au Peuple Français ! Alors en d’autres temps, oui, Toulon vous aurait montré la voie du bagne pour haute trahison ».
Pierre FORTIN
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