
L’Iran : l’un des principaux socles de nos origines indo-européennes
« Regardons-nous en face. Nous sommes des Hyperboréens – nous n’ignorons pas à quel point nous vivons à l’écart. “Ni par terre, ni par mer, tu ne trouveras le chemin qui mène chez les Hyperboréens” : voilà ce que Pindare savait déjà de nous. Par-delà le nord, la glace, la mort – notre vie, notre bonheur… Nous avons découvert le bonheur, nous connaissons le chemin, nous avons trouvé la voie pour sortir de millénaires entiers de labyrinthe. Qui l’a trouvé, à part nous ? » C’est ce qu’écrivait Nietzsche dans L’antéchrist en 1896.
Qui sont donc ces « Hyperboréens » qui seraient nous-mêmes et dont très peu de personnes ont entendu parler ? Eh bien, il s’agit de nos plus lointains ancêtres, le peuple-source dont nous sommes issus(1)], dont la grande ethnie indo-européenne est issue(2), une ethnie dont nos ennemis ne veulent considérer que l’aspect linguistique et qui est composée à l’origine des peuples grecs, italiques, albanais, indo-iraniens, celtiques, germaniques, nordiques, slaves, arméniens, qui sont nos frères et nos cousins.
Julius Evola écrivait, dans l’entre-deux-guerres, à propos de nos ancêtres : « Cette hérédité des origines, cet héritage qui nous vient du fond des âges est un héritage de lumière »
Parmi ces peuples européens, l’une des principales composantes est constituée par les Indo-Iraniens qui étaient autrefois appelés Perses et qui sont venus de la Russie méridionale et du Caucase vers la fin du IIe millénaire avant notre ère.


L’Iran « a donné naissance il y a 2 500 ans au premier empire à vocation universelle en s’emparant de la prestigieuse Babylone : en 539 av. J.-C., Cyrus II le Grand, roi des Perses et des Mèdes, fonde le premier empire à vocation universelle de l’Histoire humaine. Depuis lors, les plateaux iraniens ont abrité des civilisations du plus extrême raffinement, qui n’ont rien à envier à l’Occident comme à l’Orient.


« À la différence de leurs voisins, les Iraniens ne souffrent d’aucune frustration à l’égard de l’Occident. Ils n’ont de « revanche » à prendre sur personne, sinon sur les trublions cupides qui ont tenté depuis la Seconde Guerre mondiale de s’approprier leurs réserves pétrolières […]
Dans l’Antiquité domine le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse), aussi appelé zoroastrisme parce que fondé par le prophète Zarathoustra (ou Zoroastre) au VIIe siècle avant J.C. Il prospère sous les Achéménides (les héritiers de Cyrus) et va survivre jusqu’à l’approche de l’An Mil avant de s’effacer presque complètement face à la poussée de l’islam. »
Cependant, l’islam ne réussira pas à brider la culture persane qui « s’épanouit sous le règne d’Abbas 1er comme en témoignent les beaux monuments d’Ispahan, les tapis, les céramiques et les délicieuses miniatures de cette époque. »
L’Iran est un grand pays, par son histoire, ses paysages, ses peuples, sa culture, son courage, mais aussi par sa superficie : 1 648 000 km2, soit plus de trois fois celle de la France.
Nous avons montré que les Iraniens ne sont pas des sémites, comme on pourrait le croire parce qu’ils sont musulmans. À l’origine, ils n’étaient pas musulmans, tout comme les Gaulois n’étaient pas chrétiens.
La société traditionnelle iranienne, malgré l’intense propagande occidentale qui veut la faire passer pour une société aux mœurs obscurantistes, est à nouveau tournée vers son ancienne religion zoroastrienne (oui, encore une référence à Nietzsche : Zarathoustra) ainsi que nous l’explique cette jeune femme.



Une autre vidéo est encore plus explicite : elle nous montre la jeunesse de Téhéran lors de la dernière fête païenne, mazdéiste, du printemps (Norooz).
Vous voyez beaucoup de jeunes filles voilées et de mollahs barbus ? Non ! La vidéo d’origine iranienne est accompagnée de ce commentaire : « Hier soir, c’était Chaharshanbe-Soori (fête du mercredi) que les Iraniens festoient et font la fête alors qu’ils disaient adieu à la dernière semaine de l’année avant l’arrivée de Norooz (le nouveau jour et l’arrivée du printemps). Voici à quoi ressemblaient les rues de Téhéran… C’est merveilleux de voir notre peuple célébrer malgré les difficultés économiques.
La jeune génération sait ce qu’elle veut, et la tyrannie de la religion n’en fait PAS partie. »
Les mensonges de l’Occident et de Nétanyahou ainsi que la bêtise et l’ignorance crasses de nos politiciens (voir, par exemple, les dernières positions de Marine Le Pen sur le sujet) nous conduisent tout droit à une guerre mondiale.
Le « régime des Mollahs », qui touche à sa fin, n’aura constitué qu’une parenthèse dans la grande et splendide histoire de l’Iran, toponyme qui signifie « royaume des Aryens », et une parenthèse encore plus insignifiante dans l’histoire fabuleuse de nos origines, notre cycle qui s’achève ayant débuté il y a plus de 60 000 ans.
Cette fin de cycle voit s’opposer deux grandes factions(3) qui vont s’affronter dans une guerre impitoyable : les Traditionalistes contre les Globalistes(4), la vérité contre le mensonge, la dignité des cultures anciennes contre l’abjection de notre monde en décomposition.
Si un conflit majeur devait survenir, ma place de cœur serait auprès de ces frères et de ces cousins que je ne connais pas, cette intuition lointaine, venue « du fond des âges », me le murmure, cet héritage des origines me le rappelle, le sort de cette jeunesse iranienne encore insouciante me l’impose.
Pierre-Émile Blairon
Les Hyperboréens étaient le peuple-source qui habitait l’Hyperborée à une époque relativement ancienne, il y a 64 800 ans, selon la tradition indoue ; ce continent serait désormais enfoui sous les glaces.
Le concept et la spiritualité qui se rattachent à l’Hyperborée se nomment : la Tradition primordiale, et ses partisans, les primordialistes.
Voir l’article sur ce site : Qu’est-ce que la Tradition primordiale ? du 4 mai 2022.
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C’est le mathématicien indien Bal Gangadhar Tilak (1856−1920) qui a, le premier, ouvert l’ère des recherches indo-européennes contemporaines ; lui ont succédé, pour les principaux noms connus, dans l’ordre chronologique : Ananda Coomaraswamy, René Guénon, Julius Evola, Mircea Eliade, Alain Danielou, Jean Phaure, Paul-Georges Sansonetti ; les professeurs Georges Dumézil et Jean Haudry, linguistes et historiens des religions, ont plus particulièrement traité des langues et de l’organisation des sociétés indo-européennes.
Voir mon article du 17 octobre 2024 : La guerre des deux mondes
Voir mon article du 22 février 2024 : Traditionalistes contre globalistes : le grand chambardement planétaire
Les articles du même auteur
Pierre-Émile Blairon est l’auteur d’un certain nombre de livres liés à l’Histoire, notamment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :












On va la faire simple : je me fiche de savoir si nous avons hypothétiquement un ancêtre commun avec la proto-civilisation perse. C’est aussi grotesque que de dire que nous devrions tous vivre-ensemble car nous sommes tous issus des premiers homo sapiens ayant vécu il y a 300 000 ans en Afrique du Nord. Nous n’avons plus rien à voir avec les Iraniens que ce soit sur l’aspect physique ou culturel. Et je ne souhaite aucun de ces individus chez NOUS. NI TURBAN NI KIPPAH. La France aux Français.
Ne pas confondre islamo-compatible avec considération pour tout ce qui n’est pas ennemi potentiel, sournois ou déclaré(e)s, sachant que même 2 ennemi(e)s peuvent parfaitement se considérer, et donc se respecter.
Très intéressant.… Très beau. Dommage que toutes ces jeunes-femmes ont déjà aussi un smartphone, premier objet de contrôle que j’ai toujours refusé.
Cette liberté des femmes ne se vérifie pas partout en Iran. Il y a des endroits, où il y a encore la charia et le gouvernement ferme les yeux…
Oui, mais le sort réel des femmes en Iran (en général) n’est pas ce qu’on nous dit.
Tout comme pour les « Ouighours »… dont on ne nous dit pas que la Chine a tout simplement développé la culture régionale (et oui !), mais surtout que les « Ouighours » extrémistes sont des membres de « Daesh »… et ne supportent pas de vivre aux côtés des autres éthnies « daeshoises » – oh les vilains ségrégationnistes !
Pourquoi nos merdias n’en parlent-ils pas ?
Très bel article Pierre-Émile, merci.
Merci pour ces explications car ce n’est pas cette lecture de la situation qui nous est proposée habituellement.
En fin de compte, qui veut faire les guerres de Macron, de Zelinski, de Netanyahou et de tous leurs amis ? Pas nous.
Merci pour ce rappel qui nous relie à nos origines lointaines et à notre richesse 🙂
L’Iran a plus de 5 000 ans d’histoire et nous a nourris de son raffinement sur tous les plans…