L’abbaye de Jouques : un petit coin de paradis en Provence !
Cap sur l’abbaye de Jouques !
Cap aujourd’hui sur la Provence et l’abbaye de Jouques, avec Divine Box ! Plus précisément rendons nous sur les hauteurs du plateau qui surplombe la vallée de la Durance, à une vingtaine de kilomètres d’Aix-en-Provence. Sur ce plateau solitaire, les bénédictines résident depuis 1969 bien que l’histoire de la communauté remonte à 1850. Aujourd’hui les sœurs s’occupent des vignes et des arbres fruitiers pour la fabrication des différents produits. Tout est expliqué juste en-dessous !
Vive le roi !
Tout commence au lendemain de la Révolution, en 1816… À l’époque, la princesse Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé souhaite en effet fonder une communauté de bénédictines. Pour s’installer, son cousin Louis XVIII (et roi de France, tout de même) lui offre alors le “Temple”, ancienne prison de Louis XVI ! Mais, après des débuts encourageants pour les sœurs, la donation du “Prieuré Saint-Louis du Temple” est annulée après la révolution de 1848. Les sœurs doivent alors fuir. Sauve qui peut !
En cavale…
Pour retomber sur ses pattes, la communauté s’installe alors rue Monsieur, à Paris, où elle fonde un pensionnat. Mais le climat politique n’est pas vraiment propice ! D’abord menacées en 1904, les sœurs sont ensuite chassées en 1938, quand le monastère est mis en vente. Oui, oui, sans scrupule. Cette fois, direction Meudon ! Au programme : une installation “provisoire” avant de trouver de meilleures conditions. Pour la petite histoire, cette période “provisoire” durera quand même plus de douze ans…
On y est !
Tout est bien qui finit bien : après la deuxième guerre mondiale, en 1951, la communauté s’installe à Limon dans l’Essonne, dans une toute nouvelle abbaye que les sœurs ont fait construire. La communauté, nombreuse et rayonnante, envoie alors en 1967 un groupe de bénédictines à Jouques en Provence pour fonder un monastère. On y est ! Enfin presque, puisqu’en réalité les sœurs vivent au départ dans une ferme. Une vie monastique plutôt “surprenante” donc, mais à laquelle les sœurs s’accommodent très vite !
L’abbaye de Jouques rayonne
Très vite, la vie bat son plein à Jouques, et la communauté cartonne ! Les travaux d’aménagement sont terminés en deux ans, le nombre de sœurs augmente vite, et la communauté atteint rapidement l’autonomie. La nature provençale (vignes et oliviers notamment !) apporte aux sœurs ce dont elles ont besoin, et la dépendance vis-à-vis de l’abbaye-mère de Limon s’estompe peu à peu. Jouques devient officiellement une abbaye autonome en 1981 ! Et face au nombre de sœurs qui augmente, Jouques doit songer à fonder, à son tour…
Vers de nouvelles contrées !
Au début des années 1990, l’abbaye de Jouques regroupe en effet plus de cinquante sœurs, qui sont donc à l’étroit… Un petit groupe de sœurs file alors direction Rosans (lire L’abbaye de Rosans : des bénédictines au cœur de la Provence), dans les Hautes-Alpes, et s’installent dans… une vieille ferme. Décidément ! Puis à nouveau en 2005, cinq sœurs de Jouques s’envolent direction le Bénin pour y implanter la vie contemplative. C’est pas beau ça ?
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, l’abbaye de Jouques compte quarante-cinq sœurs bénédictines qui continuent de suivre la règle de Saint-Benoît “ora et labora” : prière et travail. Elles assistent ainsi à sept offices par jour (le premier à cinq heures du matin !) et travaillent de leurs mains pour subvenir à leurs besoins. En particulier, elles ont une agriculture relativement développée et un bel atelier de reliure. L’artisanat monastique bat son plein. Et, bien évidemment, les sœurs tiennent une petite hôtellerie sous ce soleil de Provence : avis aux amateurs de paix et de repos !
Silence ça pousse !
On vous le disait juste avant : les sœurs de Jouques cultivent la nature avec brio ! Bio bien sûr. Plus de huit hectares de vignes sont entretenues toute l’année et vendangées par les sœurs. L’abbaye est aussi entourée de plus de deux hectares d’oliviers, que les sœurs récoltent pour en faire de l’huile d’olive. Et côté basse-cour, les sœurs bichonnent leurs quelques vaches, leurs ânes et une centaine de poules ! Sans parler de leurs fruits et légumes, miel et lavande… Un petit paradis, on vous dit, foncez‑y !
Les sacrées sœurs de l’abbaye de Jouques… !
Un des produits phares des sœurs est le vin, issu des vignes de l’abbaye. Et en la matière, les sœurs aiment bien plaisanter ! Une parcelle de vignes, très capricieuse et dure à entretenir, s’appelle par exemple “la parcelle Saint-Jérôme”, en référence au saint, connu pour ses grandes colères. Plus récemment, les sœurs ont sorti un tout nouveau vin, baptisé “Louange”. Et sur l’étiquette, on peut y lire “Sa louange sera toujours sur ma bouche”. Qui a dit que les religieuses n’avaient pas d’humour ?
Découvrez les produits de l’abbaye de Jouques
Les sœurs de l’abbaye de Jouques fabriquent artisanalement toute une ribambelle de produits avec leurs vignes, leurs amandiers et leurs oliviers : du vin, des amandes, des tapenades aux olives… Cliquez ci-après pour retrouver les merveilles de l’Abbaye Notre-Dame de Fidélité de Jouques chez Divine Box.