Ma bonne semaine de mauvaise foi (25 août 2019)
Dimanche 18 août 2019
Vous pouvez lire dans nos colonnes l’excellent article de Walther concernant le tableau représentant Bill Clinton travesti en robe bleue et escarpins rouges trouvé dans la propriété de Jeffrey Epstein de son île privée. Mais si ce tableau est probablement le « clou » de la collection, d’autres éléments ne doivent pas moins nous interpeler.
Une autre « œuvre d’art » attire l’attention : une autre peinture où M. Epstein lui-même est représenté entouré de surveillants de prison, sur fond de barbelés. Peinture prémonitoire parce qu’il savait qu’un jour il finirait ainsi ?
Une poupée grandeur nature pendue à un chandelier, ça en jette non ? Comme ça dans l’entrée, ça donne le ton !
Et comme il devait forcément être un peu voyeur le sieur Epstein, un mur était recouvert d’yeux de verre, ceux que l’on fabrique pour les soldats blessés. Je vous laisse faire votre propre explication psy.
Le personnel de maison n’était pas oublié puisqu’il était représenté, habillé de manière suggestive, dans les pièces d’un jeu d’échecs trônant au pied de l’escalier.
On ne nous dit pas si c’est dans cet appartement que Jeffrey Epstein a « consommé » les trois fillettes françaises qu’il s’était fait livrer pour son anniversaire. Silence radio là-dessus de la part de nos ministères… A‑t-on fait un recoupement avec les enfants disparus depuis quelques années en France ?
Lundi 19 août 2019
Il n’y a pas qu’à New York ! Le pape François a reconnu cette semaine que des religieuses ont servi « d’esclaves sexuelles » au clergé. Mais comme il le dit lui-même « le phénomène se rencontrait partout ». Je ne sais pas si l’excuse est vraiment recevable…
Le problème serait présent particulièrement en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Le pape François a rendu hommage à son prédécesseur Benoît XVI, qui a eu « le courage de dissoudre une congrégation féminine [où] s’était installé cet esclavage des femmes, esclavage allant jusqu’à l’esclavage sexuel des femmes par des clercs et par le fondateur ».
Mardi 20 août 2019
Gabriele Jandrasits, une habitante d’Innsbruck en Autriche, voulait commander à l’avance un taxi pour se rendre à l’aéroport et emmener son petit chien avec elle. Mais même en appelant la veille au soir de son départ, un standardiste lui a dit ne pas pouvoir garantir le transport pour le lendemain matin. La raison invoquée est que la plupart des chauffeurs refusaient de transporter des chiens dans leur véhicule « pour des motifs religieux ». En effet, les chauffeurs de taxi musulmans refusent les chiens car ils sont considérés comme « impurs » en Islam. Même si ce sont des chiens d’aveugle…
Mercredi 21 août 2019
Une plage de la commune de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, a été fermée dimanche pour pollution en raison d’un incident de canalisation. La propriété saoudienne qui surplombe la plage de la Mirandole de Golfe-Juan était à l’origine de ce désagrément. En effet, les eaux usées de la villa d’une famille royale d’Arabie saoudite s’écoulaient tout simplement dans la mer. Le circuit d’évacuation est formé d’un tuyau qui passe directement dans le vallon pour relier la maison au réseau. La propriété possède une micro station de relevage qui, au vu de l’importante fréquentation de la propriété ces derniers jours, n’a pas tenu le choc.
Après avoir fermé la plage aux usagers, la mairie l’a réouverte hier assurant que toutes les analyses sont désormais de nouveau positives.
On se rappelle que cette villa avait déjà défrayé la chronique en juillet 2015, pour l’installation d’un ascenseur menant directement de la villa à la plage qui se voyait de fait « privatisée ». Nice Provence Info y avait consacré plusieurs articles à l’époque (voir ci-dessous notre reportage vidéo du 24 juillet 2015).
On voit ainsi que certains s’approprient l’environnement à leur guise, faisant fi des autochtones malgré les alertes multiples.
Jeudi 22 août 2019
Il y a quelques années, un restaurateur de Haute Savoie s’était fait remarquer en présentant dans ses menus des préparations agrémentées de… viagra ! On n’a jamais vraiment su les effets obtenus.
Aujourd’hui, c’est un boucher marseillais qui défie la chronique en présentant à ses clients des chipos au cannabis, Et le succès est au rendez-vous : « En trois jours, j’ai vendu plus d’une trentaine de kilos de saucisses à l’herbe. Jamais je n’en avais vendu autant en si peu de temps ». C’est le bouche à oreilles et les réseaux sociaux qui ont assuré le succès de cette marchandise un peu particulière.
En fait, les saucisses ne contiennent pas directement du cannabis, mais un de ses composants, le cannabidiol ou CBD, aux molécules proches mais aux effets différents, ce qui est parfaitement autorisé par une loi de 2011 acceptant la commercialisation de produits à base de cannabis, dont le taux de THC est inférieur à 0,2 %. Le CBD donne du goût au produit, mais ne fait pas planer assure le boucher qui envisage de créer une gamme complète à base de fleur de cannabis. Des saucissons, du jambon et plein d’autres produits, mais pour cela, il faudra débourser environ 50 € le kilo, le prix de l’exclusivité et des recherches mises en œuvre.
Vendredi 23 août 2019
Nous vous avons déjà parlé ici de Sainte-Agnès, petit village perché au-dessus de Menton, forcé par la préfecture, et donc l’État, d’accueillir 56 migrants envahisseurs, et pour cela d’utiliser un centre de vacances désaffecté, utilisé auparavant par des enfants et des adolescents de Roquebrune. Une centaine d’habitants du village (sur une population officielle d’environ 1200 !) se sont rassemblés mercredi après-midi. Ils dénoncent l’ouverture toute prochaine de ce centre d’accueil de 56 migrants envahisseurs. Et avec leur maire, Albert Filipi, ils demandent notamment (à défaut de l’annulation de l’arrêté préfectoral), un partage de ces migrants envahisseurs avec les communes de Menton et Roquebrune.
Cerise sur le gâteau : on apprend ce matin que l’accueil provisoire des ces migrants envahisseurs est passé de six mois à… trois ans !
Samedi 24 août 2019
Mesta fusion 2. Vous connaissez ? C’est le nom de code derrière lequel se cache le dernier choix de l’État en matière de verbalisation : les fameux « radars tourelles », capables non seulement de contrôler la vitesse en fonction du type de véhicule, mais aussi d’évaluer le respect des distances de sécurité, des feux rouges ou encore de vérifier qu’un conducteur porte bien sa ceinture de sécurité ou ne fait pas usage de son téléphone. On ne nous dit pas s’il est capable de rapporter des discussions hostiles à Macron entre les différents passagers, mais ça viendra.
Toujours est-il qu’en cette fin d’été, les actes de vandalisme qui visent les radars tourelles, ne cessent d’augmenter partout en France, par exemple trois sur six en Savoie, huit sur quatorze dans l’Aude, ou un autre dans l’Eure.
Incendiés, dégradés ou même visés au fusil de chasse, les nouveaux radars sont donc les nouvelles cibles de ce début d’automne.
Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, ce sont plus de 2 100 radars qui ont été détruits, ce qui représente un manque à gagner de 300 millions d’euros pour l’État, et autant que les automobilistes n’ont pas dû régler. Ce qui n’est pas négligeable !
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE