La république des phobiques
Considérons d’un côté qu’il y ait environ 10% des habitants de la France (pas des Français, c’est très différent) qui se revendiquent de l’islam et de l’autre 10% (ce qui est une estimation très haute) qui affiche une sympathie plus ou moins ostensible avec la communauté LGBT+. Ce ne sont pas les mêmes, vous avez compris. Il reste donc 80% de gens qui n’appartiennent ni à l’une, ni à l’autre de ces communautés. Par conséquent il y a huit personnes sur dix en France qui ne sont ni musulmanes ni LGBT+.
Pourtant, ces huit personnes sur dix en France, cette majorité, sont quotiennement harcelées pour combattre ces deux grandes causes nationales des « Valeurs-de-la-République » que sont l’islamophobie et l’homophobie.
Impossible d’échapper à ces ces phobies, sans arrêt alimentées par les événements qui se succèdent, par les fictions, les publicités, les commentaires. Dans tous les médias, on ne parle plus que de ça ! Jusqu’à la nausée. Et comme cela ne suffit pas encore, la Justice s’en mêle en réprimant sévèrement ces deux fléaux contraires à toute notre grandeur.
L’actualité passe ardemment d’une phobie à l’autre au gré d’une actualité systématiquement orientée vers ces grands enjeux de civilisation. Au passage, on saupoudre tout cela de climato-scepticisme, histoire de maintenir les masses dans l’angoisse de la disparition de l’humanité, rien de moins. Phobie administrative, arachnophobie, agoraphobie, choisis ta phobie camarade, mais surtout ne sois ni islamophobe ni homophobe, c’est I‑N-T-E-R-D-I‑T !
Il faut, pour ces 80% de Français, « anormalement normaux » :
• Accepter de se faire trucider par les musulmans au risque sinon d’être taxé d’islamophobes, donc de racisme (parce-que la critique d’une religion est devenue une affaire de racisme, comme si les musulmans appartenaient à une race), donc d’antisémitisme, donc de nationalisme, donc de fascisme, donc d’esclavagisme.
• Accepter les PACS, GPA, PMA, théories du genre et autres bizarreries sexuelles sinon risquer d’être taxé d’homophobes, donc d’intolérance, d’antiféminisme, de machisme, de réactionnaire, de catho-intégriste.
Ces 80% de Français, récemment sortis dans la France périphérique le 17 novembre 2018 avec un gilet jaune, abstentionnistes parce que dégoûtés de la chose politique, qui bossent la clope au bec au volant de leur camionnette diesel, se suicident dans leur ferme, les beaufs, monsieur Bidochon, bref tous ces gens qui ne comptent pour rien : ils doivent disparaître dans la poubelle de l’Histoire, pris en sandwich kebab entre :
1) D’un côté, les élites politiques et médiatiques (ce sont les mêmes) largement infiltrées de LGBT compatibles (Macron en tête, Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Asselineau,… tous, en fait). Plus ou moins gangrénés par la pédophilie des grandes élites mondialistes. Tous ces hédonistes sans espoirs de transmission filiale, voient dans l’islam la force qui finira d’anéantir cette France traditionnelle qu’ils n’aiment pas.
2) De l’autre, les musulmans et tous les déshérités assimilés des pays d’Afrique et du Moyen-Orient profitent de cette aubaine pour envahir l’espace qui leur est offert sur un plateau. Ils remplacent en nombre les Français de souche avec l’arrogance de l’intrus frustré.
Pour l’instant, ces 80% de la France dite rance, servent encore de tampon amortisseur. Ils prennent les coups, ils encaissent, ils disparaissent petit à petit, de plus en plus massivement.
Mais ils bossent et c’est eux qui payent encore pour faire venir ceux qui veulent leur mort
Un jour viendra quand ces 80% auront achevé d’être remplacés et finiront par devenir une minorité. Alors ces 10% des élites LGBT, PMAtisées, GPAtisées se retrouveront face à la charia, dans une France devenue démocratiquement majoritairement musulmane.
Je doute que ces deux France qui s’efforcent d’imposer — à l’unisson pour le moment — leur paradigme à une France abrutie par les médias, continuent longtemps leur parcours commun.
Bon courage, les Attali, Ruquier, BHL, Macron, Hanouna, Ferrari… dans cette France que vous aurez tant appelée de vos vœux.
Assis sur leur banc, baguette sous la bras et béret sur la tête, les rares Français qui resteront se feront un plaisir de compter les points.
Michel Lebon