Ma bonne semaine de mauvaise foi (24 novembre 2019)

Dimanche 17 novembre 2019

La région Bourgogne-France Comté n’est déci­dé­ment pas une région « à voiles » !
Quelques semaines après l’af­faire du conseil régio­nal, où un élu RN avait deman­dé à une mère musul­mane qui por­tait un voile isla­mique de quit­ter l’as­sem­blée, retour de bâton de la part de la mai­rie de Vesoul, et de son CCAS. Une reli­gieuse dési­rant prendre sa retraite a quit­té son monas­tère de la Drôme, pour venir finir ses jours dans sa région. Elle s’est vu refu­ser l’ac­cès à une mai­son de retraite car elle refu­sait de quit­ter son voile et son habit reli­gieux. « Dans le res­pect de la laï­ci­té, tout signe osten­ta­toire d’ap­par­te­nance à une com­mu­nau­té reli­gieuse ne peut être accep­té en vue d’as­su­rer la séré­ni­té de toutes et de tous. En effet, la reli­gion est une affaire pri­vée et doit le res­ter », a indi­qué le CCAS.
La reli­gieuse a refu­sé de se plier au dik­tat muni­ci­pal, et a pré­fé­ré se reti­rer dans un autre éta­blis­se­ment où elle se retrouve seule dans un appar­te­ment, à devoir faire ses courses et se faire à man­ger. Le maire de Vesoul a bre­douillé quelques excuses, et a pro­po­sé de trou­ver une solu­tion… à suivre donc.
J’aurais juste une ques­tion à poser à Monsieur Claude Ferry, direc­teur du CCAS, res­pon­sable de la situa­tion :
« Vous inter­di­sez, au nom de la séré­ni­té de toutes et de tous, le port d’un voile dans une mai­son de retraite puisque la reli­gion est une affaire pri­vée et doit le res­ter. Soit. Mais… inter­di­sez-vous vrai­ment l’en­trée de vos ser­vices d’aides sociales à toutes les femmes por­tant un voile ou un fou­lard ? »

Musulmane voile Parlement régional Bourgogne

L’arrogance de la femme musul­mane voi­lée venue déli­bé­ré­ment pro­vo­quer les Français dans l’en­ceinte publique du par­le­ment régio­nal de Bourgogne – Franche Comté à Dijon le 12 octobre 2019

Lundi 18 novembre 2019

Connaissez-vous l’OJIM (Observatoire du Journalisme) ? Probablement pas. Et pour­tant, ce petit organe, tota­le­ment indé­pen­dant poli­ti­que­ment et finan­ciè­re­ment, pro­duit un très gros tra­vail. Vous dési­rez connaître la bio­gra­phie des 200 jour­na­listes et per­son­na­li­tés les plus connues du monde des médias, leurs par­cours pro­fes­sion­nel, leur enga­ge­ment asso­cia­tif ou mili­tant, leur for­ma­tion, leurs réseaux, tout ce qui explique leurs prises de posi­tion, ou leurs pro­mo­tions… et que vous ne lirez pas dans les maga­zines « people » ?
Venez sur le site de l’OJIM.
Vous dési­rez tout savoir sur les « gros médias », par qui ils sont diri­gés, finan­cés, qui sont les magnats de cette presse, qui tire les ficelles dans l’ombre ?
Venez sur le site de l’OJIM.
En 7 ans d’exis­tence, l’OJIM n’a pas connu de pro­blème par­ti­cu­lier avec la cen­sure. C’est main­te­nant chose faite avec la mise en exa­men de Claude Chollet, direc­teur de la publi­ca­tion de l’OJIM, à la demande de Ramzi Khiroun, ex-chauf­feur de DSK, porte-parole d’Arnaud Lagardère. Motif ? Injures publiques.
Le 4 mai 2018 l’OJIM a publié un article consa­cré au seg­ment médias du groupe Lagardère où mon­sieur Khiroun était cité (mal ortho­gra­phié) de manière adja­cente sur quelques lignes. Vous trou­ve­rez cet article ici. Sa teneur a déplu à mon­sieur Ramzi Khiroun qui a por­té plainte. Les risques encou­rus ne sont pas minces : une amende de 12000 € plus des dom­mages et inté­rêts non chif­frables, plus le rem­bour­se­ment des frais d’avocat du plai­gnant (risques maxi­mum).
Sera-ce le prix à payer pour la liber­té d’é­crire ? N’hésitez-pas à leur appor­ter votre soutien.OJIM

Mardi 19 novembre 2019

« Justice » tou­jours… si on peut appe­ler ça « jus­tice » !
Vous n’a­vez jamais enten­du par­ler de Marie Acab-Land. Pseudo pathé­tique conte­nant le fameux sigle ACAB, acro­nyme de l’an­glais « All Cops Are Bastards » (« Tous les flics sont des salauds »).
Cette jeune femme de 21 ans, fichée « S », est spé­cia­li­sée dans la pho­to­gra­phie des poli­ciers et de leurs véhi­cules per­son­nels. Elle affirme déte­nir des infor­ma­tions sur des fonc­tion­naires de police dont elle se sert pour ali­men­ter un fichier infor­ma­tique avec leur nom, pré­nom, adresse, pho­to, etc. Elle y décrit éga­le­ment le com­por­te­ment de chaque poli­cier, agres­sif, docile, insul­tant. Elle pré­tend gar­der ces infor­ma­tions pour elle-même mais envi­sage de s’en ser­vir le jour où un gar­dien de la paix com­met­trait un acte qui jus­ti­fie­rait qu’on révèle de tels ren­sei­gne­ments per­son­nels, et ce, dans le but de nuire.
Après son arres­ta­tion mou­ve­men­tée le 14 novembre, son pro­cès en com­pa­ru­tion immé­diate s’est dérou­lé avec une réqui­si­tion du pro­cu­reur à dix mois de pri­son dont quatre mois fermes, assor­tis d’un main­tien en déten­tion. Elle était jugée sous le coup d’un sur­sis pour une pré­cé­dente condam­na­tion datant de mai 2019. À son actif, la dif­fu­sion d’une « vidéo sur la fabri­ca­tion d’un engin des­ti­né à atten­ter à l’in­té­gri­té phy­sique », selon le magis­trat qui a énu­mé­ré à l’au­dience les six sanc­tions pénales figu­rant dans son casier judi­ciaire pour seize « rôles » au fichier du trai­te­ment des anté­cé­dents judi­ciaires dont six dégra­da­tions de biens, trois par­ti­ci­pa­tions à un attrou­pe­ment armé et deux outrages.
Verdict du tri­bu­nal : Relaxe !

Marie Acab-Land

[source : facebook]

Mercredi 20 novembre 2019

« Justice » encore et encore.
« Je rentre dans les crèches, je tue des bébés blancs, attra­pez-les vite et pen­dez leurs parents. » Vous vous rap­pe­lez de ces vers décla­més par le rap­peur Nick Conrad qui l’a­vaient pro­pul­sé sur le devant de la scène judi­ciaire pour son clip Pendez les Blancs. Les pro­pos et les images qui le met­taient notam­ment en scène enfon­çant un revol­ver dans la bouche d’un blanc, lui tirant des­sus ou lui écra­sant la tête sur un trot­toir avaient sus­ci­té un tol­lé et lui avaient valu une condam­na­tion a une amende de 5000 euros avec sur­sis.
Ça, c’é­tait au mois de mars.Pendez les blancs Nick Conrad
Mais Nick Conrad a de la suite dans les idées. Il a sor­ti une nou­velle « chan­son », « Doux Pays », dans laquelle il éructe « Je baise la France jus­qu’à l’a­go­nie, j’ai brû­lé la France, ins­top­pable est l’in­cen­die ». Même Christophe Castaner, peu sus­pect d’appartenir au camp de la droite réac­tion­naire, a consi­dé­ré qu’il s’agissait d’un « appel à la haine de notre pays et à la vio­lence ».
Mais selon dif­fé­rents médias, mal­gré le signa­le­ment du ministre de l’Intérieur au par­quet de Paris et une mobi­li­sa­tion des ser­vices de la pla­te­forme poli­cière Pharos, l’enquête ouverte et confiée à la bri­gade de répres­sion de la délin­quance contre la per­sonnes (BRDP) a été clas­sée sans suite le mois der­nier, aucune pour­suite pénale n’ayant été enga­gée contre Nick Conrad !
Le par­quet a jus­ti­fié que les faits n’étaient pas « clai­re­ment éta­blis » et que les preuves étaient « insuf­fi­santes pour que l’infraction soit consti­tuée »…
La Justice est donc plus ou moins clé­mente selon que vous êtes noir ou blanc. Qui a dit que les races n’exis­taient pas ?Nick Conrad

Jeudi 21 novembre 2019

À Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), les élèves mangent tous les jours des repas 100% bio au sein de leur can­tine sco­laire. Résultat ? Le gas­pillage a dimi­nué de 80% et le coût de revient a éga­le­ment bais­sé. Comme quoi quand on veut faire des efforts, ça paie !
Dès la fin des années 1990, la muni­ci­pa­li­té de 10 000 habi­tants, diri­gée alors par André Aschieri, s’est enga­gée avant tout le monde dans une démarche d’inclusion crois­sante de pro­duits natu­rels dans les menus des can­tines. Et pour cause, si les consom­ma­teurs adultes sont libres de leurs choix, pour­quoi devrait-on expo­ser les enfants à des pro­duits indus­triels poten­tiel­le­ment mau­vais pour leur san­té et l’environnement ? Ainsi, la pro­por­tion de bio atteint les 25% en 2009, 50% en 2010, puis 100% au 1er jan­vier 2012 !
Une autre réus­site, le poids des déchets ali­men­taires dans la res­tau­ra­tion col­lec­tive a dimi­nué de 80%. Chaque élève choi­sit sa propre por­tion… et peut obte­nir « du rab » à volon­té. Les pommes et les oranges sont cou­pées en petits quar­tiers, eux aus­si en ser­vice à volon­té. Responsable, cha­cun consomme ce qu’il sait qu’il va man­ger.
Et les condi­tions d’une relo­ca­li­sa­tion fonc­tionnent : une méthode effi­cace de limi­ta­tion des déchets, un recy­clage de ceux-ci (les éplu­chures, par exemple, vont au lom­bri­com­post, qui à son tour est réuti­li­sé ulté­rieu­re­ment) ; le choix de pri­vi­lé­gier le cir­cuit court et la pro­duc­tion bio en cir­cuits courts, solu­tion qui fait le double choix de l’écologie et de l’appui à l’économie agri­cole locale. Une régie agri­cole a même été créée en 2011 afin de maî­tri­ser les coûts d’approvisionnement, avec des cultures pro­duites loca­le­ment pour les­quelles la muni­ci­pa­li­té a embau­ché des agri­cul­teurs spé­cia­le­ment dévo­lus aux can­tines sco­laires.
Et, cerise (bio) sur le gâteau : le prix des repas a même bais­sé de 20 centimes.Mouans-Sartoux cantine scolaire

Vendredi 22 novembre 2019

Carnet blanc : Tony et Barrie Drewitt-Barlow furent un des pre­miers couples gays bri­tan­niques à se marier.
Carnet rose : Tony et Barrie Drewitt-Barlow furent le pre­mier couple gay bri­tan­nique à deve­nir « parents » d’une petite fille pré­nom­mée Saffron.
Carnet blanc again : la petite Saffron tombe amou­reuse de Scott Hutchison, c’est de son âge…
Carnet noir : Tony et Barrie annoncent leur divorce, parce que Barrie est tom­bé amou­reux de Scott le petit ami de sa fille, de 25 ans son cadet.
Carnet blanc again : Barrie et Scott vont se marier, avec la béné­dic­tion de Tony, car si l’homme d’af­faires de 50 ans a déjà des pro­jets avec Scott Hutchison, pas ques­tion pour lui de quit­ter Tony pour autant.
Faut-il en rire ? Ou en pleurer ?Tonie Barrie Drewitt-Barlow

Jeudi 21 novembre 2019

Gros mau­vais temps dans notre région. Il a nei­gé toute la nuit. Du coup, ce matin, j’ai fait un bon­homme de neige devant la mai­son !
09:00 : mon bon­homme de neige est ter­mi­né.
09:10 : une fémi­niste passe et me demande pour­quoi je n’ai pas fait une bonne femme de neige.
09:15 : je fais aus­si une bonne femme de neige…
09:17 : la nou­nou des voi­sins râle parce qu’elle trouve que la poi­trine de la bonne femme de neige est trop volup­tueuse.
09:20 : le couple d’ho­mo du quar­tier grom­melle que ça aurait pu être deux bons­hommes de neige.
09:25 : les végé­ta­riens du n°12 s’in­dignent de la carotte qui sert de nez au bon­homme. Les légumes sont de la nour­ri­ture et ne doivent pas ser­vir à ça.
09:26 : les deux les­biennes du quar­tier d’à côté me demandent pour­quoi je n’ai pas plu­tôt construit deux femmes de neige ?
09:28 : d’autres me traitent de raciste car le couple est blanc.
09:31 : les musul­mans de l’autre côté de la rue me demandent d’a­jou­ter un fou­lard à ma bonne femme de neige.
09:37 : des Gilets Jaunes débarquent, ils menacent de tout faire fondre si je n’en­file pas un gilet jaune à tout ce beau monde. Par peur d’i­non­der le quar­tier je m’exé­cute.
09:39 : une cohorte désor­don­née et « bruyante » de lycéens tente de mettre le feu à mes hommes et femmes de neige. Trop de culture accu­mu­lée, ils ne savent pas que la neige ne brûle pas…
09:40 : quel­qu’un appelle la police qui vient voir ce qui se passe.
09:42 : on me dit qu’il faut que j’en­lève le manche à balai que tient le bon­homme de neige car il pour­rait être uti­li­sé comme une arme mor­telle.
Les choses empirent quand je mar­monne : mouais, sur­tout si vous l’a­vez dans le …
09:45 : avec toute l’a­gi­ta­tion, l’é­quipe de TV locale s’a­mène. Les jour­na­listes me demandent si je connais la dif­fé­rence entre un bon­homme de neige et une bonne femme de neige. Je réponds : Oui, les boules… de neige. Je suis alors trai­té de sexiste.
09:52 : mon télé­phone por­table est sai­si, contrô­lé et je suis embar­qué au com­mis­sa­riat.
10:00 : mon his­toire est annon­cée sur les radios. On me sus­pecte d’être un ter­ro­riste pro­fi­tant du mau­vais temps pour trou­bler l’ordre public.
10:10 : tout le monde s’ac­corde pour dire que j’ai des com­plices.
10:29 : un groupe dji­ha­diste incon­nu reven­dique l’ac­tion.
Il n’y a pas de morale dans cette his­toire… c’est juste la France d’aujourd’hui !Bonhomme neige

Bonne semaine à tous, et à dimanche pro­chain.…
Patrice LEMAÎTRE