Un coup de crosse de hockey sur la tête du G.I.E.C. !
N’en déplaise à l’excellent François Bousquet du magazine « Éléments »(1) d’habitude mieux inspiré, qui dans son numéro du mois dernier, pourfendait dans un article les climato-sceptiques, nous avons régulièrement soutenu dans nos colonnes notre méfiance à l’égard de la théorie du réchauffement climatique anthropique, c’est-à-dire que nous ne mettons pas en doute le réchauffement, mais l’accusation que ce réchauffement soit dû à l’activité humaine.
L’homme a vraiment une prétention au-delà de toute humilité qui se donne la possibilité d’agir ainsi sur le climat, soit pour le réchauffer (accidentellement) soit, pire encore pour le refroidir dans les années qui viennent. N’importe quelle personne un peu sensée sait que les variations du climat ont toujours existé depuis la nuit des temps, que le Groenland s’appelle comme cela parce qu’à une époque pas si lointaine, il était couvert de prairies… sans que le CO2 soit plus dense qu’aujourd’hui ! Les changements climatiques peuvent avoir bien des causes, mais elles sont toutes naturelles. Le petit homme, même très prétentieux, n’y est pour rien !
Précision importante : ce n’est pas parce qu’on ne peut pas agir sur le climat, qu’on ne peut agir sur les milliers de causes de pollutions qui nous empoisonnent à petit feu. Les deux problèmes semblent liés, mais sont bien indépendants.
Michael Mann, le fameux climatologue et géophysicien de la Penn State University, est le créateur de la « courbe en forme de bâton de hockey » en 1998, qui semble montrer que les températures mondiales montent en flèche parce que l’humanité brûle des combustibles fossiles et rejette trop de CO2 dans l’atmosphère.
Ses travaux inspirent le GIEC depuis 2001 et font office de paroles d’évangile
Depuis, lors tous ceux, baptisés « climato-sceptiques », qui auraient l’impudence de réfuter ces saintes vérités sont voués aux gémonies du monde politique et scientifique. Rappelez-vous de Claude Allègre ou de Philippe Verdier sur votre chaîne de TV nationale ! On va jusqu’à les accuser d’être complotistes (de quel complot ?) et de les mettre dans le même sac que ceux qui pensent que la Terre est plate, ou que l’homme n’a jamais mis le pied sur la Lune. Ça calme en général, et les sus-cités se clouent eux-mêmes le bec pour ne pas perdre leur job.
Cette courbe de Michael Mann a été publiée pour la première fois en 1998. Elle a servi de preuve puis de dogme dans le rapport de l’ONU sur le climat de 2001, montrant que le danger du réchauffement est imminent, et donc que les mesures à prendre sont de la plus grande urgence, au grand plaisir des lobbies mondialistes qui y ont vite vu la possibilité d’ouverture de quantités de nouveaux marchés sur les « énergies renouvelables ».
Le climatologue canadien Dr Tim Ball a, lui, eu l’audace d’accuser Mann d’être un charlatan et d’avoir fabriqué sa fameuse courbe. Mann l’a poursuivi en diffamation, lui réclamant plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts. Mann vient de perdre son procès devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, et a été condamné à indemniser le climatologue critique.
Le climato-sceptique Tim Ball a osé mettre en cause le grand prêtre du culte réchauffiste et lui a opposé ses propres travaux, dont le résultat diffère largement, tout en lui demandant la source des siens. Il est d’usage pour les scientifiques de permettre à d’autres scientifiques d’accéder à leurs calculs. Mais comme je l’expliquais plus haut, la « science » du climat est devenue une religion, presqu’une secte. Elle est politisée pour l’immense pouvoir qu’elle confère à une minorité de dirigeants mondialistes qui imposent au reste de l’humanité occidentale (les deux grands pollueurs de la planète, l’Asie et l’Inde, sont épargnés) des contraintes de comportements et de modes de vie… dont ils s’affranchissent du reste eux-mêmes. Pour cela, il est obligatoire de croire sans douter, de suivre sans questionner, d’obéir sans rechigner. Ce que n’a pas voulu faire le Dr Ball.
Il a présenté une autre courbe relatant ses propres recherches qui faisait apparaître une période chaude au XVe siècle qui dépassait celle du XXe siècle. Mann fut donc soupçonné d’avoir travesti et falsifié son graphique. Ball lui demanda alors de montrer les preuves de ses dires, qu’il refusait jusqu’alors de communiquer.
Au procès, Mann devait présenter les chiffres de régression R2 (ses calculs) pour son graphique. Il refusa en prétendant qu’il avait des « droits de propriété » sur ses chiffres ! En réalité, il a surpris les juges en refusant de se conformer à l’ordre du tribunal de remettre toutes les données de son graphique contesté. La Cour a rejeté la cause de Mann parce qu’il n’a pas fourni de preuve à l’appui de ses allégations. Les données particulières qu’il prétend avoir élaborées n’ont pas été présentées. La Cour a également retenu que Mann avait eu la possibilité de se défendre à partir de 2011 et qu’il ne l’a pas fait.
À noter qu’en 2004 déjà, un article, publié dans la très sérieuse Revue technologique de l’université MIT, apportait les preuves que la courbe en forme de bâton de hockey de Mann – qui sert depuis de preuve irréfutable de l’approche de l’apocalypse climatologique et reliait l’activité humaine au changement climatique – était un « artefact de médiocre mathématique ».
Mais malheureusement la fable du réchauffement anthropique a encore de beaux jours devant elle. Les lobbies n’abandonneront pas facilement un investissement en propagande étalé sur des années jusqu’au plus haut niveau des États et de l’ONU. Que feraient-ils alors de leur Greta Thunberg ?
Patrice LEMAÎTRE
Source : Principia Scientific International
(1) « Éléments » n°180 d’octobre 2019. À noter que François Bousquet vient de publier un excellent petit ouvrage à l’intention de la jeunesse : « Courage ».
Les réchauffistes sont persuadés de savoir distinguer le Vrai du Faux, le Bien du Mal, et se sont investis de la mission sacrée de protéger l’epèce humaine contre ses propres erreurs.
Tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont dans le Faux et le Mal, et menacent la survie de l’humanité.
Les réchauffistes ont donc un devoir impératif de museler tous ceux qui contestent leurs lubies.
C’est une logique d’inquisiteur. Ou de stalinien. Ou de khmer rouge repeint en vert.
Le réchauffisme est une religion laïque comme était le communisme au siècle précédent. Avec son dogme, ses rites, ses grand’messes, son haut et bas clergé, ses ouailles crédules, sa sainte bécasse, sa bureaucratie lourde, sa propagande omniprésente, ses interdits alimentaires (« devenez végétariens pour sauver le monde ») et son inquisition médiatique prompte à punir de la mort sociale les blasphémateurs et les hérétiques…
Bien entendu cette attitude ne favorise pas un débat scientifique, que de toute façon les réchauffistes esquivent en traitant par l’anathème et l’excommunication leurs contradicteurs. On ne discute pas avec le diable !
https://climatorealist.blogspot.com/
Votre texte est truffé d’erreurs qui prouvent que vous ne maîtrisez rien aux reconstruction paléoclimatiques et que vous ne faites que copier-coller des inepties que vous lisez sur le net sans aucun discernement.
J’en veux pour preuve cette phrase que vous écrivez : « Le climato-sceptique Tim Ball a osé mettre en cause le grand prêtre du culte réchauffiste et lui a opposé ses propres travaux, dont le résultat diffère largement »
Tout est faux dans cette phrase. En effet, Tim Ball n’a fait que reprendre la courbe de H.H. Lamb publiée en 1965 puis en 1983, et qui ne concerne que la zone Centre Angleterre.
Il y a 100 millions d’années, du temps des dinosaures, il y avait trois plus de C02 en concentration qu’aujourd’hui, les dinosaures étaient gigantesques et la végétation aussi, la vie était exubérante, en conclusion le C02 c’est bon pour les végétaux, c’est bon pour la vie.
Tout géologue vous donnera la même affirmation basée sur des recherches scientifiques.
Pour moi, toute forme de « croyance » est totalement imbécile et une insulte à la raison qui doit nous guider (et pas seule, ni seulement) constamment pour supporter les inconvénients du monde et tenter d’en minorer certains effets désastreux, si possible !
À noter qu’en 2004 déjà, un article, publié dans la très sérieuse Revue technologique de l’université MIT, apportait les preuves que la courbe en forme de bâton de hockey de Mann – qui sert depuis de preuve irréfutable de l’approche de l’apocalypse climatologique et reliait l’activité humaine au changement climatique – était un « artefact de médiocre mathématique ».