Manif contre les violences faites aux femmes ? Ou manif contre l’homme (blanc de préférence!) ?

Lors de la mani­fes­ta­tion « Nous toutes » qui s’est dérou­lée same­di der­nier à Paris le 22 novembre 2019, s’est pro­duit un étrange évé­ne­ment. Un col­lec­tif de fémi­nistes qui dénon­çait les agres­sions com­mises par les étran­gers, a été expul­sé par les autres mani­fes­tants présents.Contre-féministes novembre 2019

Des femmes qui se font agres­ser lors d’une manif contre les vio­lences faites aux femmes ? Elles pen­saient pour­tant que c’é­tait le der­nier endroit où cela pour­rait se pro­duire. C’est mal­heu­reu­se­ment ce qu’il se passe aujourd’­hui, lorsque vous défen­dez un fémi­nisme non-conforme qui ose poin­ter du doigt l’im­mi­gra­tion de masse et ses réper­cus­sions sur la vie des femmes sur notre ter­ri­toire. En moins de 15 minutes les mili­tantes ont été vio­lem­ment expul­sées par des mani­fes­tantes. Et pour­tant, n’a­vaient-elles pas raison ?

Nos fémi­nistes paten­tées de la Bien Pensance pré­fèrent humi­lier l’homme (blanc) dans une scé­nette d’un mau­vais goût sor­dide mais — hélas — révé­la­trice des moti­va­tions revan­chardes et per­verses de ces furies stu­pides et manipulées :

Ces pécores rejettent dog­ma­ti­que­ment que l’im­mi­gra­tion mas­sive que l’on subit depuis 50 ans, puisse être la cause de bien des maux, et les vio­lences faites aux femmes n’est pas le moindre. Mais ça, c’est tabou.

Il suf­fit pour­tant de regar­der autour de soi. Et si on ne sort pas, il suf­fit de lire les résul­tats d’une enquête datant de 2016, parue dans le quo­ti­dien 20 Minutes, pour mieux com­prendre le phé­no­mène. Selon ce son­dage : dans 52% des cas l’agresseur est de natio­na­li­té étran­gère.

Ajoutons à cela, les Français de papier d’origine extra-euro­péenne, impré­gnés d’une culture où la femme est bafouée et le taux devient tout bon­ne­ment déli­rant : 70, 80, peut-être même 90% des vio­leurs seraient étran­gers ou d’origines étrangères.

Portrait-robot du violeur type : c’est un étranger de 34 ans

C’est la police qui le dit ! En effet, les 322 agres­seurs iden­ti­fiés par la police (en 2016) sont tous des hommes (pour les agres­sions sur majeurs), et âgés en moyenne de 34 ans. Plus de la moi­tié d’entre eux sont de natio­na­li­té étran­gère (52 %) et 44 % sont sans emploi, rap­porte tou­jours le quo­ti­dien 20 Minutes. 48 % d’entre eux étaient connus des ser­vices de police, dont 20 % pour des infrac­tions sexuelles. Dans cette logique, lut­ter contre la vio­lence faite aux femmes induit de lut­ter contre l’im­mi­gra­tion exo­gène mas­sive. Mais allez faire com­prendre cela à Mme Schiappa !

Les auto­ri­tés fran­çaises camouflent cette réa­li­té en inter­di­sant les sta­tis­tiques eth­niques. Pourquoi donc ?

Pour reve­nir à cette mani­fes­ta­tion qui vou­lait dénon­cer, à juste titre donc, les vio­lences faites aux femmes, on tombe mal­heu­reu­se­ment dans la cari­ca­ture des fémi­nistes de tous poils, qui n’ont qu’un but, la chasse aux hommes, blancs de pré­fé­rence, ce qui explique les faits ci-des­sus. Un tra­vail de sape de plus à l’en­contre de notre mode de vie. En effet, la mino­ri­té des hommes cou­pables de ces vio­lences sur les femmes ne le sont pas par « cou­tume » ou « habi­tude », mais par des causes plus socié­tales comme le chô­mage, la bois­son… Alors que pour la majo­ri­té de ces crimes, le fac­teur déter­mi­nant, c’est la culture, comme je l’é­cri­vais déjà dans un article pré­cé­dent (lire Vous dites bien « fémi­ni­cide » ? du 5 sep­tembre 2019).

Amour courtois

Enluminure médié­vale repré­sen­tant l’Amour cour­tois. L’amour cour­tois est un idéal de sen­ti­ments et de com­por­te­ment qui se fonde sur la cour­toi­sie, la loyau­té, la fidé­li­té, l’amour.

La vio­lence sur les femmes n’a jamais fait par­tie des mœurs de l’homme euro­péen. Depuis la nuit des temps, la femme est res­pec­tée en tant que telle, et les cas ne sont pas rares où les femmes ont joué un rôle pré­pon­dé­rant dans la conduite d’un clan, d’une tri­bu, d’un peuple, d’une pro­vince ou d’un pays. Même si effec­ti­ve­ment, le rôle des femmes et des hommes a tou­jours été dif­fé­rent dans la socié­té, ce que l’on peut regret­ter dans cer­tains domaines, mais c’est un autre débat. L’homme euro­péen n’a jamais rabais­sé les femmes, ne les a jamais humi­liées, ne les a jamais mises au ban de la socié­té, à plus forte rai­son n’a jamais exer­cé sur elles des vio­lences liées à sa culture. Au contraire, le galant homme est celui qui valo­rise la femme. Dans nos socié­tés euro­péennes, la femme n’est pas consi­dé­rée comme infé­rieure à l’homme, contrai­re­ment aux socié­tés afri­caines ou arabes.

L’égalitarisme homme-femme est une fable, un mythe. Je pré­fère par­ler de com­plé­men­ta­ri­té homme-femme, ce qui serait pos­sible dans une socié­té non régie par l’argent. Mais ce dont rêvent les fémi­nistes d’au­jourd’­hui, c’est une socié­té où elles pren­draient leur revanche en asser­vis­sant l’homme, comme elles pensent que l’homme les a asser­vies. Autrement dit, retour­ner le pro­blème… et non pas le résoudre.

Patrice LEMAÎTRE