Abus de langage, abus de pouvoir

19 août 2022 | 6 Commentaires 

Guillaume Pasturel, infir­mier DE, s’in­ter­roge sur le mot « vac­cin », sa signi­fi­ca­tion et ses dérives séman­tiques qui nous leurrent de façon déli­bé­rée. C’est donc un homme de ter­rain qui sait prendre de la hau­teur.
Nous avons sou­hai­té par­ta­ger son analyse.

Nul n’aura échap­pé ces deux der­nières années au matra­quage média­tique et aux déviances ins­ti­tu­tion­nelles tour­nant autour de la crise de la covid 19, ses consé­quences, ses déci­sions dis­cu­tables ain­si que de mul­tiples aber­ra­tions fon­dées sur des cam­pagnes de com­mu­ni­ca­tion abu­sives et maladroites.

Il va de soi, eu égard à la situa­tion sani­taire et étant don­né l’état des capa­ci­tés hos­pi­ta­lières, que de mul­tiples mesures étaient néces­saires pour jugu­ler cette nou­velle pan­dé­mie mécon­nue, pour pro­té­ger autant les per­sonnes vul­né­rables, notre équi­libre socio-éco­no­mique, rude­ment mis à l’épreuve par la période des Gilets Jaunes, que notre sys­tème de san­té pré­caire déjà lar­ge­ment mena­cé et instable.

C’est ain­si qu’en mars 2020 débute un bafouillage média­tique ponc­tué par une suc­ces­sion d’informations mal­adroites et contra­dic­toires (rap­pe­lons-nous l’histoire des masques) avec au som­met de la pyra­mide le 16 mars 2020 ce pre­mier écart de lan­gage bru­tal et inap­pro­prié, le fameux « nous sommes en guerre, en guerre sani­taire certes. Nous ne lut­tons ni contre une armée ni contre une nation, mais l’ennemi est là, … » qui déjà génère la polé­mique (avec tout mon res­pect pour les sol­dats des deux grandes guerres qui eux l’on vrai­ment connue) et fixe dès lors l’orientation de la com­mu­ni­ca­tion qui se révè­le­ra d’emblée abu­sive et mensongère.

Il en résulte une suc­ces­sion de mesures inco­hé­rentes, de déci­sions impro­vi­sées qui s’enchaînent sur un rythme impli­ci­te­ment lié aux moyens dis­po­nibles et à l’adaptabilité des réponses à la situa­tion sani­taire sur les­quelles je ne vais pas reve­nir tant elles étaient variables et impro­vi­sées. Mesures inco­hé­rentes que nous avons tous absor­bées avec beau­coup de rési­gna­tion et de patience sans pour autant les avoir oubliées au terme de ces deux der­nières années.

dMais voi­là. L’axe cen­tral de la mise en place de tout ce pro­ces­sus de ges­tion et de pré­ven­tion de la « crise sani­taire » s’assoie indé­nia­ble­ment sur le mode de com­mu­ni­ca­tion. Celui-ci encore plus mar­qué de nos jours dans une socié­té qui évo­lue essen­tiel­le­ment par le biais des médias audio­vi­suels et des réseaux sociaux. C’est ain­si que le débal­lage média­tique contrô­lé à tous les niveaux ne laisse fil­trer que l’information néces­saire à la jus­ti­fi­ca­tion et la mise en place de loi coer­ci­tives, inco­hé­rentes dont l’efficacité res­taient et res­tent tou­jours à jus­ti­fier, orches­trées par l’Exécutif et immé­dia­te­ment votées à l’époque par une Assemblée exempte d’une quel­conque opposition.

Dès lors débute une longue série de res­tric­tions toutes aus­si gro­tesques les unes que les autres. On se rap­pelle la fameuse « auto-auto­ri­sa­tion » de sor­tie auto­da­tée et auto­si­gnée qui reste en soi et à mon sens, la dis­po­si­tion la plus ridi­cule prise par nos diri­geants à cette époque. Réfléchissons‑y un ins­tant : je m’autorise à sor­tir de chez moi… !?

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Peu importe ! Ça fonc­tionne et par obli­ga­tion on y adhère. On peut enfin voir le jour autre­ment que par notre fenêtre et pro­fi­ter de cette échap­pée horaire sur papier. Mais ce n’est pas fini : on « libère un peu plus » nos conci­toyens et nous sommes auto­ri­sés à sor­tir SANS JUSTIFICATIFS jusqu’à 19 heures. Puis à 21 heures, c’est le fameux couvre-feu.

Ne l’oublions pas nous sommes en guerre !

Le virus serait-il pho­to­phobe et n’agit-il qu’à la nuit tom­bée ? J’ironise certes, mais si la situa­tion étant si grave, com­ment peut-on lais­ser prendre des déci­sions aus­si abu­sives, ridi­cules, inutiles mais sur­tout délé­tères sur le plan social, éco­no­mique et psy­cho­lo­gique sans même avoir consul­té d’autres per­sonnes que les membres du Conseil scien­ti­fique, sans aucune concer­ta­tion col­lé­giale avec d’autres scien­ti­fiques, d’autres méde­cins, psy­cho­logues, urgen­tistes ou bio­lo­gistes. Non, l’HAS (Haute Autorité de Santé) donne son aval, le conseil scien­ti­fique approuve, le gou­ver­ne­ment applique sans se pré­oc­cu­per d’une éven­tuelle oppo­si­tion légis­la­tive, séna­to­riale ou publique qui de toute façon n’existe qua­si­ment pas.

Les décisions sont prises : c’est ça et rien d’autre !

Mais sur­tout com­ment nos diri­geants y par­viennent-ils ? Revenons-en arrière et rap­pe­lons-nous cette phrase rap­pe­lée ci-des­sus de notre Président. Au com­men­ce­ment était la réponse ! Tout n’est que com­mu­ni­ca­tion et dans le cas pré­sent, elle passe par la dés­in­for­ma­tion magis­tra­le­ment orien­tée par le biais d’un matra­quage mas­sif et quo­ti­dien des médias ne lais­sant nulle place à la moindre idée alter­na­tive autant sur le plan de la ges­tion sani­taire que du trai­te­ment éven­tuel­le­ment pos­sible de cette nou­velle infec­tion virale si redou­table…
Or depuis la nuit des temps, toute socié­té fonc­tionne sur la maî­trise des consciences.
D’où l’importance majeure des mots uti­li­sés comme outils de com­mu­ni­ca­tion. Le lan­gage per­met d’acquérir le savoir, la connais­sance, la sagesse et le dis­cer­ne­ment. Lorsqu’il est contrô­lé, il est uti­li­sé de manière outran­cière et constam­ment détour­né par ceux qui n’y voient qu’un ins­tru­ment de mani­pu­la­tion et donc de Pouvoir. Cela ne date pas d’hier. Platon avait su dis­cer­ner dans la Grèce antique les pou­voirs de la sophis­tique. Avec les moyens de com­mu­ni­ca­tion actuels, ce Pouvoir est démul­ti­plié à l’échelle de mil­lions, voire de mil­liards de per­sonnes « connec­tées ». L’impact est ampli­fié lorsque la com­mu­ni­ca­tion ne véhi­cule qu’un seul et unique mes­sage. Cela ne laisse que très peu de place à d’autres argu­ments, qui deviennent mar­gi­naux et donc qui dérangent et doivent être censurés.

C’est ainsi qu’a débuté il y a un an la plus marquante des aberrations linguistiques de cette histoire de la Covid 19 : le « VACCIN »

Dans le fra­cas d’une énième vague, il fal­lait trou­ver une solu­tion pour jugu­ler l’épidémie qui était en train de « déci­mer » la popu­la­tion. Il faut agir et sans tar­der ! La solu­tion est là depuis le début de l’année 2021 : un « vac­cin » miracle mis au point en quelques mois qui va sau­ver des vies, sou­la­ger les hôpi­taux et sur­tout « pis­ter » les « vac­ci­nés » et par suite les « non vac­ci­nés ». Il faut alors légi­ti­mer cette potion miracle. Seulement voi­là : mal­gré une com­mu­ni­ca­tion mas­sive et uni­la­té­rale, le déploie­ment de la peur et la publi­ca­tion de chiffres biai­sés, une par­tie de la popu­la­tion reste réfrac­taire à cette injec­tion peu tes­tée et incon­nue. Tout cela se déroule dans un cli­mat de vacances et d’insouciance col­lec­tive d’une socié­té bri­sée par un an et demi de contraintes et de res­tric­tions. Arrive le mois d’août 2021 : le nar­ra­tif offi­ciel invoque l’absolue néces­si­té de réagir face à une nou­velle vague fatale qui s’an­nonce pour le mois de sep­tembre. Nos diri­geants annoncent la mise en place d’un passe sani­taire qui doit contraindre les Français de se faire « vac­ci­ner » s’ils veulent encore pro­fi­ter de leurs vacances décem­ment et des acti­vi­tés sociales et cultu­relles (res­tau­rants, bars, ciné­mas, clubs, etc.).

Cela fait déjà sept mois que l’on parle de « vac­ci­na­tion ». Beaucoup y ont adhé­ré, mas pas tous. Un nou­veau cli­vage socié­tal appa­rait : le clan des « non-vax ». Le matra­quage conti­nue de plus bel avec des dis­tor­sions de voca­bu­laire notam­ment sur le mot « vac­cin ». On en arrive à : je cite « Le vac­cin per­met de dimi­nuer le risque de conta­gion et de trans­mis­sion et appa­rait comme très sécu­ri­taire ». Faux ! Dans le rap­port adres­sé au Vidal du 2 juillet 2021 par Pfizer pour la mise à jour, tout le monde peut lire : je cite « De plus, et c’est une ques­tion essen­tielle pour le contrôle de la pan­dé­mie, nous ne savons rien sur la trans­mis­sion du virus par des per­sonnes vac­ci­nées et néan­moins atteintes de formes asymp­to­ma­tiques. En l’ab­sence de don­nées sur cette ques­tion, le res­pect des gestes bar­rières devra per­sis­ter en dépit de la vac­ci­na­tion, tant que la pan­dé­mie ne sera pas contrô­lée. Enfin, la ques­tion d’une éven­tuelle toxi­ci­té à long terme se pose tou­jours, ain­si que celle des effets indé­si­rables graves et rares qui pour­raient sur­ve­nir. »

Ce qui invalide toute information véhiculée par nos dirigeants à ce moment

Néanmoins dans la course effré­née du contrôle de la pan­dé­mie ou des masses et au regard de la réponse néga­tive à la « vac­ci­na­tion » de la popu­la­tion, nos diri­geants conti­nue leur pres­sion. C’est ain­si qu’il faut com­prendre la mise en place dras­tique du fameux passe sani­taire pour contraindre les der­niers récal­ci­trants. C’est une nou­velle mesure abu­sive du Pouvoir qui auto­rise seule la popu­la­tion « vac­ci­née » à accé­der à cer­tains ser­vices ou loi­sirs sans comp­ter une mise à pied pour non « vac­ci­na­tion » des soi­gnants alors que leur nombre est déjà lar­ge­ment ampu­té par l’abandon de bon nombre de per­son­nels, et que de sur­croît le Code du tra­vail ne le per­met que pour faute grave ! Cet élé­ment a fait l’objet de plu­sieurs pro­cé­dures dans plu­sieurs éta­blis­se­ments de soin notam­ment dans l’Orne par exemple où une infir­mière fut réin­té­grée, sur déci­sion des Prud’hommes, dans l’EHPAD où elle tra­vaille avec res­ti­tu­tion des salaires non ver­sées. Bien d’autres cas simi­laires ont été signa­lés, mais peu dif­fu­sés par la presse, dans de mul­tiples départements.

Mais reve­nons aux mots ! On est pas­sé du terme dis­cu­table de « passe sani­taire », mais qui pou­vait avoir un sens, c’est à dire « rela­tif à la conser­va­tion de la san­té publique », jusque-là somme toute légi­time, au paroxysme de l’absurde avec le « passe vac­ci­nal ». La pre­mière ver­sion avait au moins le béné­fice de ne pas, pour une fois usur­per un énon­cé inap­pro­prié : sani­taire, adap­té, pro­tec­teur. Alors pour­quoi une fois de plus abu­ser du mot « vac­cin » qui va plon­ger le débat dans un imbro­glio mêlant confu­sion, divi­sion, incom­pré­hen­sion et sur­tout exas­pé­ra­tion autour d’un mot inadapté.

Cela fait des mois que toute cette com­mu­ni­ca­tion, ces débats, ce cli­vage idéo­lo­gique ne sont basés que sur une fausse inter­pré­ta­tion thé­ra­peu­tique, un faut terme, une usur­pa­tion lin­guis­tique, oppor­tu­niste, orien­tée et sur­tout abu­sive : le « vac­cin ».

Pour rap­pel un vac­cin se défi­nit par « son effet de confé­rer une immu­ni­té active, spé­ci­fique d’une mala­die, ren­dant l’or­ga­nisme réfrac­taire à cette mala­die et de fait de ne pas ou peu la trans­mettre ». A contra­rio, la thé­ra­pie génique des labo­ra­toires auto­ri­sés en France et plé­bis­ci­tés pour la pseu­do « vac­ci­na­tion » quant à elle, ne per­met en aucun cas de ne pas contrac­ter la mala­die et donc de fait peut la trans­mettre (cf .le rap­port Pfizer cité plus haut). Il est légi­time de se deman­der de quel droit un État, ici comme ailleurs, peut uti­li­ser de manière mas­sive et aus­si impu­né­ment un mot aus­si inap­pro­prié lorsqu’il s’agit de la prise en charge de mil­lion de per­sonnes et d’une infor­ma­tion capi­tale sur le trai­te­ment d’une pan­dé­mie mor­telle, d’après les don­nées, en termes de pré­ven­tion de san­té publique.

De plus, en tant que soi­gnant on impose une rigueur légale et dom­ma­geable en terme juri­dique si l’administration d’une thé­ra­pie médi­ca­men­teuse ne res­pecte pas ce que nous appe­lons dans le milieu hos­pi­ta­lier et vali­dé par l’HAS les cinq B :
• le Bon patient,
• le Bon dosage,
• la Bonne voie d’administration,
• le Bon moment, et
• le BON MÉDICAMENT !
La pres­crip­tion est res­pec­tée, mais est-ce vrai­ment le bon médi­ca­ment ? Pas vrai­ment puisque la pres­crip­tion pré­cise une injec­tion de « vac­cin » qui n’en est pas un, phar­ma­co-logi­que­ment, et reste à dis­cu­ter bio­lo­gi­que­ment parlant !

Il en résulte donc que des mil­liers de pra­ti­ciens et autres corps de san­té asso­ciés sans néces­sai­re­ment de com­pé­tences para­mé­di­cales, dans la ful­gu­rante cam­pagne de « vac­ci­na­tion », ont admi­nis­tré une dose par mil­lion d’un pro­duit dont la déno­mi­na­tion (certes sur pres­crip­tion) ne cor­res­pond pas à l’objet du pro­duit injec­té.

En terme de phar­ma­co-vigi­lance, une erreur même ponc­tuelle aurait valu un aver­tis­se­ment, le ren­voi, voire la radia­tion de n’importe quel pra­ti­cien tant les règles sont dures et sur­tout pro­tec­trices au niveau hos­pi­ta­lier et sur­tout au niveau médi­co­lé­gal. À en juger de la situa­tion, rien n’a été dom­ma­geable, tout suit son cours sans heurt, sans contes­ta­tion, sans sanc­tion. Au contraire on encou­rage et on « vac­cine » en toute impu­ni­té mas­si­ve­ment y com­pris par des gens qui n’étaient pas habi­li­tés à pro­cé­der à des injec­tions en terme de san­té publique et de règle­men­ta­tion.
La majo­ri­té de la popu­la­tion fait confiance à cette cam­pagne de « vac­ci­na­tion » col­lec­tive, mas­sive et de manière détour­née obli­ga­toire… et finit par se résigner.

Sans vou­loir déni­grer qui que ce soit, les pro­fes­sion­nels de san­té et les per­sonnes aver­ties ont la capa­ci­té de com­prendre et de faire la dis­tinc­tion dans la masse d’informations véhi­cu­lées par les médias et l’Autorité. Mais il eût été néces­saire et même indis­pen­dable de faire preuve de trans­pa­rence, d’explications pré­cises et adap­tées quant aux termes uti­li­sés de la part de cer­tains inter­lo­cu­teurs. Bon nombre ont essayé d’ajuster — voire modé­rer — cer­taines don­nées cli­niques ou thé­ra­peu­tiques, mal­heu­reu­se­ment balayées de la main par des pra­ti­ciens hos­tiles, appuyés par cer­tains médias très orien­tés, les fai­sant pas­ser pour des char­la­tans, des oppo­sants voire des complotistes.

À la base, comment peut-on débattre sur un terme erroné ?

Chaque mot, accom­pa­gné de sa défi­ni­tion com­mu­né­ment par­ta­gée, oriente à lui seul le débat. Une dis­cus­sion au sujet d’une per­sonne qui décède ne sera pas trai­tée de la même façon s’il s’agit d’un homi­cide, d’un acci­dent, d’une erreur médi­cale, d’une eutha­na­sie ou encore d’une exé­cu­tion. De fait le débat autour de la pan­dé­mie n‘aurait pas dû être trai­té de la même façon si l’on avait accep­té les dif­fé­rences entre un vac­cin, une thé­ra­pie génique, ou encore des trai­te­ments alter­na­tifs (tel que celui pro­po­sé par l’IHU de Marseille) si tant est que l’on ait étu­dié les autres modes de prise en charge et pris le soin de les com­pa­rer et de les étu­dier et de les mettre en œuvre.

Le MOT a son impor­tance, il est la base de la com­mu­ni­ca­tion de la com­pré­hen­sion et de l’orientation du mes­sage et de l’argumentation qui va suivre. Avoir sciem­ment dévié la signi­fi­ca­tion du mot « vac­cin » et l’utilisation que l’on en a fait, appa­raît comme un véri­table abus de lan­gage phar­ma­co­lo­gique qui en terme de san­té publique et sur­tout du res­pect du droit à l’information est par­fai­te­ment condam­nable et je m’étonne qu’aucun avo­cat ou cour inter­na­tio­nale dignes de ce nom n’aient déjà réus­si à avoir gain de cause à ce jour.Novlangue 1984 - War is pease

Il en est de même pour le mot « guerre » et comme le dit Jérémie Peltier dans son ouvrage « La fête est finie ? » : « Hélas : ce que nous avons vécu n’a abso­lu­ment rien à voir avec une quel­conque guerre, et aucune sorte d’armistice ne sera signée afin de mar­quer le début et la fin du virus. »

Espérons qu’un jour la lumière soit faite sur cet épi­sode et que l’on rende aux mots la signi­fi­ca­tion ori­gi­nelle qui leur est due.

Guillaume Pasturel
Infirmier DE

On peut être infir­mier, phi­lo­sophe et philologue…

6 Commentaires 

  1. Le pou­voir citoyen est le futur, il est « en marche », mais encore loin­tain hélas.

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  2. Selon Yuval Noah Harari, la pro­chaine étape, c’est la sur­veillance qui va entrer dans notre corps et pour cela l’é­pi­dé­mie de Covid 19 semble avoir ouvert une brèche : l’ar­gu­ment sani­taire fera accep­ter la sur­veillance bio­mé­trique totale. Avant la sur­veillance était hors de notre corps, main­te­nant elle entre dans notre corps. Les humains sont désor­mais des ani­maux que l’on peut pira­ter. Piratage de l’es­prit et du corps, décon­nexion totale par les ondes élec­tro­ma­gné­tiques sur une même fré­quence au même ins­tant, ce qui devien­dra un état de conscience permanent.

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  3. Un grand mer­ci pour votre ana­lyse dont je par­tage à 100 % le contenu.

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  4. Ce que nous avons vécu : » C’est une guerre enga­gée par chaque groupe diri­geant contre ses propres sujets. » G. Orwell

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  5. Lecture inté­res­sante – j’aurais aimé un posi­tion­ne­ment final plus tran­ché ; au-delà de la signi­fi­ca­tion des mots. Car ce qui est dénon­cé ici se situe selon moi à un autre niveau que celui de la séman­tique. Je reste sur ma faim.

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  6. https://wp.me/p4Im0Q-5EL – JdG N° 47 (J + 186 ): Combien j’aimerais que nous nous retrou­vions sur le che­min du « et si… nous bri­guions le Pouvoir citoyen qui devrait, nor­ma­le­ment et consti­tu­tion­nel­le­ment, être le nôtre »

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