Ma bonne semaine de mauvaise foi (15 décembre 2019)

Dimanche 8 décembre 2019

Comme chaque année, c’est le wee­kend du Téléthon qu’on nous impose depuis plus de 20 ans sur les chaînes de radio et télé­vi­sion natio­nales. Mais est-on bien conscient de ce que cela repré­sente ?
« C’est scan­da­leux. Le Téléthon rap­porte chaque année autant que le bud­get de fonc­tion­ne­ment de l’Inserm tout entier. Les gens croient qu’ils donnent de l’argent pour soi­gner. Or la thé­ra­pie génique n’est pas effi­cace. Si les gens savaient que leur argent va d’abord ser­vir à finan­cer des publi­ca­tions scien­ti­fiques, voire la prise de bre­vets par quelques entre­prises, puis à éli­mi­ner des embryons pré­sen­tant cer­tains gènes défi­cients, ils chan­ge­raient d’avis. Le pro­fes­seur Marc Peschanski, l’un des arti­sans de cette thé­ra­pie génique, a décla­ré qu’on fait fausse route. On pro­gresse dans le diag­nos­tic, mais pas pour gué­rir. De plus, si on pro­gresse tech­ni­que­ment, on ne com­prend pas mieux la com­plexi­té du vivant. Faute de pou­voir gué­rir les vraies mala­dies, on va cher­cher à les décou­vrir en amont, avant qu’elles ne se mani­festent. Cela per­met­tra une main­mise abso­lue sur l’homme, sur une cer­taine défi­ni­tion de l’homme » : Jacques Testard, direc­teur de recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), spé­cia­liste en bio­lo­gie de la repro­duc­tion, « père scien­ti­fique » du pre­mier bébé éprou­vette fran­çais, et auteur de plu­sieurs essais témoi­gnant de son enga­ge­ment pour « une science conte­nue dans les limites de la digni­té humaine », dans une inter­view accor­dée à medecines-douces.com [source].Génétique - ADN

Lundi 9 décembre 2019

Une de nos lec­trices me fait jus­te­ment remar­quer que l’on n’a eu aucune nou­velle des boîtes noires des deux héli­co­ptères qui se sont télé­sco­pés au Mali pro­vo­quant la mort de 13 de nos sol­dats… Si quel­qu’un a des infor­ma­tions, nous sommes preneurs !Boites noires

Mardi 10 décembre 2019

Ils ne venaient pas de Duchamp, coû­taient beau­coup moins cher pro­ba­ble­ment, mais ils ont atti­sé une bêtise aus­si impor­tante : celle des fémi­nistes ! Les uri­noirs de la gare de Brest ont effet dis­pa­ru, et ce n’est pas l’œuvre d’un artiste jaloux ou dévoyé, mais celle d’une plainte d’une asso­cia­tion fémi­niste, jugeant dis­cri­mi­na­toire que les uri­noirs (en prin­cipe réser­vés aux hommes) fussent gra­tuits, contrai­re­ment aux cabines uti­li­sées par les dames, qui elles, étaient payantes (les cabines, pas les dames !). Devant cette into­lé­rable dis­pa­ri­té finan­cière et miso­gyne, les auto­ri­tés ont tran­ché et tout sim­ple­ment sup­pri­mé l’ob­jet du délit. Une éga­li­té enfin trou­vée, dont tout le monde pour­ra appré­cier le gain énorme pour les gent féminine.

Mercredi 11 décembre 2019

Scandaleux : le mou­ve­ment « Tous migrants », qui porte assis­tance dans les Hautes-Alpes aux clan­des­tins à la fron­tière ita­lienne (ce à quoi s’é­taient oppo­sés les Identitaires l’an der­nier et ce pour quoi ils furent si lour­de­ment condam­nés), et l’Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les Étrangers (Anafé), ont donc été récom­pen­sés de leur action des mains de Nicole Belloubet, la garde des Sceaux.
Cela montre bien la fron­tière qui existe doré­na­vant en France :
• D’un côté ceux qui vont récom­pen­ser, ceux qui favo­risent, encou­ragent et même activent cette immi­gra­tion mas­sive, confor­mé­ment aux recom­man­da­tions des Soros, Attali, BHL et autres mon­dia­listes, déter­mi­nés à impor­ter en Europe une main d’œuvre non qua­li­fiée et un vec­teur de casse de notre culture et de notre vivre-ensemble.
• De l’autre, ceux qui au contraire com­battent ce chan­ge­ment de popu­la­tion, au nom d’une défense de notre civi­li­sa­tion euro­péenne mul­ti­sé­cu­laire, de l’aide au déve­lop­pe­ment des pays expor­ta­teurs de main d’œuvre qui passe éga­le­ment par le contrôle de la nata­li­té.
En bref un monde hédo­niste cos­mo­po­lite régi par le tou­jours plus d’une part et un monde har­mo­nieux res­pec­tueux des peuples et de la nature d’autre part.
Et vous, vous êtes où ?

Jeudi 12 décembre 2019

Hier soir se dérou­lait le match de Ligue des Champions (c’est du foot), entre le PSG et l’é­quipe turque de Galatasaray au Parc des Princes. Vos jour­naux pré­fé­rés vous en ont cer­tai­ne­ment don­né le score (heu­reu­se­ment car je ne le connais pas!), mais en revanche, ils ont été fort silen­cieux sur l’a­vant-match !
En effet de graves inci­dents ont écla­té entre sup­por­ters et poli­ciers aux abords du stade. Aux alen­tours de 18 heures, des sup­por­teurs du club turc, qui étaient ras­sem­blés depuis près d’une heure sur la place de la Porte d’Auteuil où ils allu­maient des feux de Bengale, ont été éva­cués par les forces de l’ordre dans la plus grande confu­sion. Des échanges de tirs de mor­tier entre Parisiens et Turcs se sont éga­le­ment dérou­lés. Les Turcs ont scan­dé le fameux « Allaouh Akbar ». Les poli­ciers ont fait usage de gaz lacry­mo­gène, pro­vo­quant un mou­ve­ment de repli des sup­por­teurs turcs vers les ave­nues adja­centes. Le calme était reve­nu vers 19 heures sur le rond-point de la Porte de Saint-Cloud où des gen­darmes étaient déployés en masse et où aucun groupe de sup­por­teurs n’é­tait visible, a consta­té ce journaliste.PSG - Galatasaray - incidents - foot

Vendredi 13 décembre 2019

Écologie à la mode Open Sky : un ensemble lacustre est pré­vu au milieu des bâti­ments qui abri­te­ront les com­merces. Ce lac arti­fi­ciel est à l’image du reste du pro­jet : tota­le­ment arti­ci­ciel, mons­trueux et dis­pro­por­tion­né.
• 7500 m² de sur­face
• 5440 m³ de volume ali­men­té par le réseau d’eau potable.
En temps nor­mal l’é­té, la consom­ma­tion prin­ci­pale sera liée à l’éva­po­ra­tion, et repré­sen­te­ra 25 m³ par jour. Oui, vous avez bien lu, il fau­dra réali­men­ter le lac pour com­pen­ser avec 25 000 litres d’eau potable par jour !!! Cela repré­sente envi­ron la consom­ma­tion de 180 per­sonnes.
À l’heure où l’on pleure le grand nombre de dépar­te­ments en situa­tion de séche­resse, est-ce bien rai­son­nable de gas­piller autant d’eau dans notre dépar­te­ment, qui heu­reu­se­ment échappe encore grâce à l’ap­port des mon­tagnes, à une séche­resse qui sévit d’une forte manière chez nos voi­sins du Var ?
Comble du cynisme : le plan d’eau est pro­mu par la Compagnie de Phalsbourg (pro­mo­trice du pro­jet Open Sky), comme un élé­ment posi­tif et éco­lo­gique ! C’est dire le degré zéro de conscience éco­lo­gique de ce pro­mo­teur.OpenSky maquette étang artificiel

Samedi 14 décembre 2019

Ainsi, la Russie a été « ban­nie » pour 4 ans de Jeux Olympiques, et des divers cham­pion­nats du monde. Les ath­lètes russes pour­ront cepen­dant par­ti­ci­per, mais sous ban­nière « neutre » comme par exemple le dra­peau olym­pique aux cinq anneaux.
Il y a quelques mois le major géné­ral du FSB Alexander Mikhailov a expri­mé son opi­nion sur la par­ti­ci­pa­tion de la Russie aux der­niers Jeux Olympiques qui se sont dérou­lés en 2016 à Pyeongchang. Un chan­ge­ment très net d’at­ti­tude par rap­port à la vision du sport qu’a­vait la Russie sovié­tique. Ce texte fait un tabac auprès de l’o­pi­nion russe qui par­tage en effet la « ligne dure » prô­née par le Major Général, dont voi­ci les prin­ci­pales lignes :
« Et donc, les Jeux olym­piques… Quel pro­blème allons-nous résoudre en y par­ti­ci­pant comme du bétail sans racines ? Sans les sym­boles de la Russie, humi­liés et insul­tés ? Aucun. […]
En avons-nous besoin ? […] La posi­tion du CIO est pure­ment amé­ri­caine. Il s’inscrit dans le prin­cipe des sanc­tions. L’interdiction d’utiliser le dra­peau et les sym­boles de la Russie est une insulte poli­tique cynique envers le pays.
Nos pro­chaines étapes :
1. Refuser de par­ti­ci­per aux Jeux olym­piques.
2. Introduire des sanc­tions contre les membres du CIO.
3. Arrêter les paie­ments au CIO.
4. Engager une pro­cé­dure pénale contre les membres du CIO pour insulte aux sym­boles du pou­voir de l’État en Russie.
5. Les ath­lètes qui sou­haitent par­ti­ci­per à l’Olympiade sans dra­peau ni hymne y vont à leurs frais.
6. Réviser l’attitude envers les sports de haut niveau en sup­pri­mant le finan­ce­ment public et en trans­fé­rant des fonds aux sports pour enfants.
7. Réaliser que le temps a mon­tré que le sport de grandes réa­li­sa­tions n’a rien à voir avec un mode de vie sain. Il s’agit d’un incu­ba­teur désac­ti­vé.
Et le der­nier : il est temps de vivre votre esprit. Et ne soyez pas esclaves des orga­ni­sa­tions publiques inter­na­tio­nales.
[…] Nous avons des mil­liers de per­sonnes malades et dému­nies qui s’acheminent vers une vie nor­male depuis des décen­nies. Et nous ne les aidons pas, contrai­re­ment aux joueurs aux pieds nus qui ont long­temps per­du le contact avec la Russie et sont pour nombre d’entre eux des mer­ce­naires étran­gers. Où est la Russie ici ? »
Autrement dit, lais­ser les ath­lètes de haut niveau se débrouiller avec leurs spon­sors mon­dia­listes… et s’oc­cu­per de la base. En fait s’oc­cu­per du sport pro­pre­ment dit. Programme intéressant.Drapeaux russe olympique

Bonne semaine à tous, et à dimanche pro­chain.…
Patrice LEMAÎTRE