Nos vieilles civilisations sont en train de se suicider
Nous qui singeons avec délectation toutes les élucubrations sociétales, morales et sexuelles ayant germé de l’autre côté de l’Atlantique, le pire nous attend si nous continuons à nous enfoncer dans cette voie absurde de l’égalitarisme forcené, de la victimisation des communautarismes et du conflit des genres. Car on ne sait plus où vont s’arrêter nos pseudo défenseurs des minorités soi-disant discriminées et jusqu’où ira cette tolérance absurde qui veut qu’en matière de sexe et de genre tout soit admis, tout soit confondu, tout soit revendiqué ?
Au Canada, ce pays qui se veut exemplaire en termes de tolérance sous la conduite délibérément « progressiste » de son premier ministre, Justin Trudeau, celui qui demande désormais non plus de « tolérer » mais d’« accepter » toutes les dérives communautaristes, on commence à pousser le bouchon un peu loin. Dernièrement, les LGBT++ (j’ignore combien de signes doit comporter ce sigle aujourd’hui) ont réussi à faire interdire la représentation de la pièce Les Monologues du vagin à l’université de Montréal au prétexte qu’« une femme n’a pas forcément de vagin » ! Si, si… Vous ne saviez pas ?
On pourrait en rire si ce genre d’extrémités ne devenait pas une triste habitude qui porte davantage à en pleurer. Car la folie ambiante ne s’arrête pas là. En ce merveilleux pays, on en est à s’interroger aussi de savoir s’il l’on peut ou non employer le mot « femme » pour communiquer à propos des menstrues. Sidérant, n’est-il pas ? Quant à la réponse, accrochez-vous bien, c’est non ! Alors là, on est « scié », comme disait Coluche. Les têtes pensantes du progressisme libérateur ont estimé que parler des règles « des femmes » est foncièrement discriminatoire. Si, si ! Pire, elles nous affirment que ce serait un vilain réflexe de femme cisgenre (vous savez, ces gens désormais « anormaux » pour qui le genre ressenti correspond au physique constaté). Et les apôtres de cette théorie aliénée vont jusqu’à affirmer que ce type de femmes-là serait minoritaire aujourd’hui !
Et oui, associer « règles » et « femmes » est considéré par ces illuminés comme discriminatoire à l’égard des « femmes trans » (celles devenues hommes qui ont toujours leurs menstrues et voudraient bien les oublier) mais aussi des « hommes trans » (ceux devenus femmes qui n’en ont pas et voudraient bien en avoir) ! Comme le monde est mal fait, quand-même ! Et tout ce petit monde de fous a décidé de faire ch*** le reste de l’humanité en imposant ses fantasmes.
Le plus alarmant, c’est qu’il y réussit…
Mais il y a mieux (ou pire) encore. Toujours en provenance du Canada et plus précisément de la « Belle Province ». Figurez-vous qu’une certaine Gabrielle Bouchard, présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), a réclamé, tenez-vous bien, l’interdiction des relations hétérosexuelles ! Rien de moins. Le motif ? Tout simplement parce que ces relations seraient basées sur la religion (?) et la violence. Je la cite : « Les relations de couple hétérosexuelles sont vraiment violentes. En plus, la grande majorité sont des relations basées sur la religion. Il est peut-être temps d’avoir une conversation sur leur interdiction et abolition. »
Ces propos ont, quand-même, provoqué un petit tollé. Ça peut paraître rassurant mais l’œuf a bel et bien été pondu dans le fruit et le ver ne va pas tarder à se développer. Surtout que la dame ne s’est pas démontée, se justifiant ainsi : « Les statistiques sont quand même claires que les femmes sont tuées en grande majorité dans un contexte de relations intimes avec un partenaire masculin. » C’est le genre de syllogisme biaisé qui – ceux qui on fait de la philo au lycée s’en souviennent – arrive à démontrer que Socrate est un chat(1).
Là où on perd toute envie de rire c’est quand on découvre que, pour ceux qui voudraient persister dans la voie « dangereuse » et « perverse » de l’hétérosexualité, Gabrielle Bouchard propose ni plus ni moins que l’émasculation ! « On devrait discuter de la vasectomie obligatoire à 18 ans » déclare-t-elle le plus sérieusement du monde. Ahurissant ! Interdiction les relations hétérosexuelles ou castration les mâles, voilà l’avenir promis aux jeunes générations québécoises. On suppose que la dame Bouchard a aussi prévu des banques de testicules congelés pour assurer la reproduction de l’espèce canadienne à moins qu’elle n’entrevoit de dédier ce rôle aux populations exogènes qui s’amassent de plus en plus dans le nord de l’Amérique.
Ces propos séditieux et provocateurs ne sont pas prononcés lors d’un spectacle humoristique — et là on pourrait en rire — ils sont prononcés sérieusement par une agitatrice politique et repris complaisamment par la presse Bien Pensante et l’élite au Pouvoir.
Pendant ce temps, Erdoğan déverse sur le Vieux Continent des dizaines de milliers de jeunes mâles qui n’ont aucun état d’âme sur ce sujet et affichent une généreuse et menaçante fertilité. Lorsqu’on assiste à la complaisance de nos élites à l’égard des excès des lobbies LGBT++, qui peut croire encore que le Grand Remplacement n’est pas en marche ?
Charles André
(1) Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.
Non mais n’importe quoi !
Nul ne peut comprendre ces phénomènes parfaitement abscons, s’il n’intègre pas dans sa réflexion que tout ceci est en fait très bien orchestré.
Les LGBT d’un côté, l’immigration massive exogène de l’autre, poursuivent un but : éraser les peuples, les cultures, les identités, les nations.
Le Grand Remplacement est bien une réalité, qu’on se le dise. La preuve : le seul fait de l’évoquer vous classe à l’extrême droite, ou vous estampille en tant que complotiste. Donc vous disqualifie. C’est là le but. C’est bien la preuve que l’on vous empêche de voir la réalité en vous interdisant d’utiliser les mots pour la désigner.
Mais le Grand Remplacement est à l’œuvre avec, notamment, les actions conjointes des LGBT et des immigrés clandestins, avec l’appui des médias complices de ce suicide.
Nos politiciens suivent le mouvement. Il sont — bien — payés pour cela.