La chloroquine et le coronavirus
La polémique sur l’utilisation de la Chloroquine prend de l’ampleur dans le pays. On constate en effet qu’il existe une partition entre ceux qui ont pu jusqu’à présent bénéficier du traitement et les autres… qui attendent et qui aimeraient bien en profiter également. Mais le gouvernement semble traîner des pieds.
Prenons par exemple le couple Estrosi, diagnostiqué positif par le virus
Ils ont pu tenter l’expérience : « Nous avons décidé de faire confiance aux études menées par le professeur Didier Raoult sur le Covid. Nous nous sommes fait prescrire, comme d’autres patients, le protocole à base de Plaquenil et de Zithromax ».
VIDÉO. Christian Estrosi, indiquant n’avoir pu joindre le ministre de la Santé (vidéo de mercredi soir), a contacté le pdg de Sanofi qui va approvisionner directement le CHU de #Nice06 en chloroquine. Via @nice_matin https://t.co/38SPOvqidw
— Grégory Leclerc (@GregLeclerc) March 21, 2020
Résultat d’après Laura Tenoudji (Mme Estrosi), l’effet aurait été immédiat. En 48 heures elle était sur pieds sans ressentir d’effets secondaires.
Quelques mots sur cette chloroquine pour mieux comprendre :
C’est au XVIIe siècle au Pérou que les colons européens ont observé que les indigènes extrayaient un médicament de l’écorce d’un arbre dénommé cinchona (chinchona officinalis), autrement dit le quinquina.
Il s’agissait de la quinine, un alcaloïde naturel antipyrétique, analgésique et surtout, antipaludique. Les indiens savaient utiliser celui-ci contre la fièvre.
C’est en 1633 que cette plante sera utilisée pour la première fois en Europe. On commence alors à en tirer des dérivés : quinacrine, et primaquine. Il faudra attendre 1820 pour la découverte de la quinine, principal médicament antipaludique.
Ce sont les Allemands qui créeront par la suite d’autres traitements contre le paludisme qui se substitueront à la quinine. Parmi eux la sontochine dont le brevet est déposé en 1939. Elle sera renommée chloroquine en 1946, puis mise sur le marché en France sous le nom de Nivaquine.
Ce n’est donc pas un produit « nouveau », on verra que cela a son importance !
2020 : en pleine crise mondiale du coronavirus, le professeur Didier Raoult, qui dirige l’IHU de Marseille, montre que le classique médicament de la chloroquine soigne 90% des cas de coronavirus s’ils sont dépistés assez tôt. Il préconise de ne pas confiner tout le monde, mais de tester le maximum de Français et d’isoler ceux qui le nécessitent.
Le journal Le Monde et l’Agence d’État de la Santé qualifient les avancées thérapeutiques du professeur Raoult sur le traitement du coronavirus de fake news.
On apprend alors que le mari d’Agnès Buzyn, monsieur Yves Lévy(1), s’est fâché avec Didier Raoult, en refusant les labels de l’Inserm au centre de recherche mondialement réputé (IHU) que celui-ci dirigeait. En octobre 2019, monsieur Lévy, président de l’Inserm et mari de la ministre, avait révoqué le statut de « fondation » des IHU, pour reprendre le contrôle sur leur recherche. Le professeur Raoult était directement visé par cette directive.
Par ailleurs le même monsieur Lévy avait participé à l’inauguration du laboratoire P4 à Wuhan. Or c’est de Wuhan qu’est parti le virus. Quel est le lien entre tout cela ?
Le 13 janvier 2020, alors que l’épidémie se répand en Chine, Agnès Buzyn classe la chloroquine (le fameux remède) dans les substances vénéneuses (disponible seulement sur ordonnance), alors que, on vient de le voir, cette substance est utilisée depuis plusieurs siècles.
En 1925 le docteur Louis Destouches publiait le traité « La quinine en thérapeutique ». Mais le docteur Louis Destouches est plus connu sous le pseudonyme Louis-Ferdinand Céline. Est-ce cela qui fait rejeter cette thérapie par les époux Lévy-Buzyn ? Par pure idéologie ? Contrairement aux préconisations du Pr Raoult, Emmanuel Macron confine la population, refuse le dépistage de masse, refuse le bouclage des frontières. Il reviendra ensuite sur certaines de ses décisions scabreuses.
Entretemps Agnès Buzyn est débarquée du gouvernement pour aller au casse-pipe face à Anne Hidalgo lors des municipales à Paris. C’est un échec cuisant. Prise de remords ou par rancœur, elle viendra s’épancher publiquement, expliquant que le gouvernement était au courant de l’hécatombe à venir depuis longtemps déjà, qu’il y avait des solutions, mais qu’il n’a pas agi en conséquence.
Depuis, les langues se délient peu à peu… On apprend en quelques jours que :
• Le stock de chloroquine de la pharmacie centrale française a été pillé [source LCI].
• Que Donald Trump met la chloroquine à la disposition de tous les Américains.
• Que le Maroc a acheté les stocks de chloroquine de Sanofi à Casablanca.
• Que le Pakistan va accroître sa production de chloroquine à destination de la Chine.
• Que la société Teva en Israël va livrer gratuitement plus de 10 millions de doses de chloroquine aux USA.
Revenons à notre maire de Nice. Fort de sa guérison grâce à la chloroquine et sans réponse du gouvernement, Christian Estrosi a appelé directement Sanofi pour que cette entreprise livre de la chloroquine aux hôpitaux de Nice.
Puis, sous la pression du Professeur Raoult, un test à grande échelle de la chloroquine a commencé finalement en France, sous la direction de l’Inserm (!), qui veut « refaire les expérimentations dans d’autres centres médicaux indépendants » : ce qui prendra 6 semaines de plus… alors que plusieurs médecins disent aujourd’hui se passer de l’autorisation gouvernementale et commencer à utiliser le médicament à une plus grande échelle…
Pour être complet, il faut savoir que :
• Ce médicament est fabriqué en France et qu’il n’y a aucun problème de fabrication (à l’inverse des masques)
• Trois-cent-mille doses ont été données par Sanofi aux hôpitaux afin de poursuivre les retours d’expérimentation.
• Son prix est… dérisoire : environ quatre euros la boite.
• Seul votre médecin est habilité à suivre ou pas ce traitement, qui peut provoquer des complications, en fonction de votre état de santé et de votre passé médical : surtout pas d’automédication.
• Si ce médicament est choisi par votre médecin, il sera associé au Zitromax, un antibiotique en totale disponibilité également (8 euros la boite pour adulte, 12 à 14 euros la poudre pour enfants).
• Le professeur Didier Raoult est dorénavant en contact avec le ministère de la Santé pour échanger au plus vite les retours d’expériences. Ce professeur marseillais a traité 25 patients avec 75% de succès en une semaine [source : Jean-Claude Bourret].
Patrice LEMAÎTRE
(1) Yves Lévy, après avoir été directeur de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) dans des conditions opaques, a dû quitter cette fonction pour cause de conflit d’intérêt.
Mais monsieur Lévy a le bras long : il a trouvé un job de Conseiller d’État en service extraordinaire sur proposition de… Nicole Belloubet, la ministre de la Justice qui oublie de mentionner ses appartements dans sa déclaration de patrimoine.
Dernière minute !
Communiqué de l’ #IHU #MéditerranéeInfection, dirigée par le Professeur #DidierRaoult.
Nous respectons les règles de l’art et les données les plus récemment acquises de la science médicale.
Nous avons décidé :
• Pour les tous les malades fébriles qui viennent nous consulter, de pratiquer les tests pour le diagnostic d’infection à Covid 19 ;
• Pour tous les patients infectés, dont un grand nombre peu symptomatiques ont des lésions pulmonaires au scanner, de proposer au plus tôt de la maladie, dès le diagnostic :– un traitement par l’association hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) + Azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé.
Nous pensons qu’il n’est pas moral que cette association ne soit pas inclue systématiquement dans les essais thérapeutiques concernant le traitement de l’infection à Covid-19 en France.
En résumé, nous prenons les affaires en main
Pr Philippe Brouqui, Pr Jean-Christophe Lagier, Pr Matthieu Million, Pr Philippe Parola, Pr Didier Raoult, Dr Marie Hocquart .
Lire également : Conflit d’intérêts autour du coronavirus : Buzyn /Lévy vs Didier Raoult
Il est très étonnant de constater qu’il y a très peu de cas identifiés de corona en Afrique noire et très peu de décès, moins d’une centaine pour tout le continent à ce jour.
Évidemment, il y a toutes sortes d’explications possibles. Pays exclu de la Mondialisation et ses containers, retard à l’allumage du virus, mauvais chiffres, etc.
Cependant tous ceux qui ont vécu sur ce continent connaissent la quinine pour l’avoir ingérée en quantité.
Des générations en ont pris, les Africains aussi dans ce continent riche de sa diversité de virus, palu en tête.
On ne peut s’empêcher de penser que ce continent entier sous quinine résisterait mieux que le reste du Monde.
Les scientifiques ont-ils la réponse à cette interrogation ?