Chloroquine : série noire
La chloroquine, dont il est abondamment fait mention ces temps-ci, n’est fabriquée en France que dans une seule usine : celle du groupe Famar de Saint-Genis-Laval qui… qui est en redressement judiciaire !
Un sinistre feuilleton qui nous fait honte
KKR rachète les entreprises pour les mettre au régime
L’été dernier [comprendre été 2006], KKR a fait une apparition remarquée en France avec le rachat des Pages jaunes à France Télécom. Le groupe a aussi lorgné sur Vivendi, offre qui, si elle avait abouti, aurait été la plus grosse affaire de l’histoire de ce fonds d’investissement privé. Aux États-Unis, Kohlberg Kravis Roberts est à la fois une légende et une étoile de la finance. Sa technique fascine autant qu’elle effraie.
Le sous-traitant Famar en difficulté, redressement judiciaire possible pour l’usine de Lyon
Le groupe grec Famar, sous-traitant de l’industrie pharmaceutique pour la production de médicaments, serait en grandes difficultés et proposerait la vente de ses 12 usines, dont 4 en France, selon les syndicats. Celle de Lyon ferait de son côté l’objet d’une possible procédure de redressement judiciaire.
Delpharm et Famar annoncent l’acquisition par Delpharm de cinq sites Famar en France, au Canada et aux Pays-Bas
Delpharm et le groupe Famar sont heureux d’annoncer l’acquisition par Delpharm de 5 sites de fabrication appartenant à Famar, en France, au Canada et aux Pays-Bas.
La transaction signée aujourd’hui couvre les sites français situés à Orléans (Loiret), L’Aigle (Orne) et Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loire), ainsi que le site de Montréal au Canada et celui de Bladel en les Pays-Bas.
[ … ]
Delpharm et le groupe Famar tiennent à remercier toutes les parties prenantes qui ont travaillé dur pour concrétiser cet accord, notamment les autorités françaises, pour leur implication positive.
Xavier Niel devient administrateur du méga fonds américain KKR
Le fondateur d’Iliad, Xavier Niel, est devenu jeudi administrateur indépendant du puissant fonds d’investissement américain KKR. Il y siègera avec David Drummond, directeur juridique d’Alphabet (Google) ou encore Patricia Russo (ex-DG d’Alcatel Lucent).
Avant même l’apparition du coronavirus en Chine, l’ANSES est sollicitée pour émettre un avis de venimosité de la chloroquine
Le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,de l’environnement et du travail ANSES émet un avis le 12 novembre 2019 portant sur une « demande d’avis relatif à une proposition d’arrêté portant inscription sur les listes des substances vénéneuses ».
Il y est dit : « L’ANSES a été saisie le 8 octobre 2019 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé pour un avis sur une proposition d’arrêté portant inscription de la hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses ».
Ce qui est encore plus troublant, c’est que le début de l’épidémie chinoise a commencé officiellement le 17 novembre 2019. Cela nous ramène à 5 jours après que l’ANSES fut sollicitée pour approuver la mise de la molécule hors de portée du grand public français !
Arrêté du 13 janvier 2020 portant classement sur les listes des substances vénéneuses
La ministre des solidarités et de la santé,
Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 5132–1, L. 5132–6, L. 5132–7 et R. 5132–1 ;
Vu l’arrêté du 22 février 1990 modifié portant inscription sur les listes I et II des substances vénéneuses définies à l’article L. 5132–6 du code de la santé publique ;
Vu l’avis du directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail en date du 12 novembre 2019 ;
Sur proposition du directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en date du 13 décembre 2019,
Arrête :
Article 1
Est classée sur la liste II des substances vénéneuses l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes.
Article 2
Le directeur général de la santé et le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 janvier 2020.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général de la santé,
J. Salomon
Coronavirus : la chloroquine, utilisée auparavant contre le paludisme, « est probablement le traitement le plus simple et le moins cher » selon un chercheur biologiste français
Selon Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille, la chloroquine a fait ses preuves face au nouveau coronavirus : « C’est accessible et il n’y a pas à attendre quatre ans pour une autorisation de mise sur le marché. C’est une ouverture considérable ».
Dans le même temps, les chiens de garde de la presse française annoncent que cette information du Professeur Raoult est une infox (fake news).
Le journal Le Monde, qui s’est octroyé le droit inquisitorial de dire le Vrai et le Faux, reconnaîtra que cette information est « partiellement fausse ». Le mal est fait, Le Monde et la meute des médias subventionnés ne sont plus crédibles.
« Ce qui me bouleverse, ce n’est pas que tu m’aies menti, c’est que dorénavant je ne pourrai plus te croire. » (Nietzsche)
Méditerranée Infection, le 27 février 2020
Face à cette bronca médiatique, le service du Professeur Raoult publie un communiqué :
Chloroquine et Coronavirus, vraie ou fake news
[ … ] Après analyse des résultats, un comité chinois incluant des experts du gouvernement, des autorités de régulations et les principaux investigateurs des essais cliniques, a conclu que la Chloroquine avait une activité clinique contre le virus. Le médicament fera partie de la prochaine version des guidelines pour la prévention, le diagnostic et le traitement des pneumonies causées par ce virus qui est publié par la Commission de Santé Publique de la République de Chine.
VIDÉO. Christian Estrosi, indiquant n’avoir pu joindre le ministre de la Santé (vidéo de mercredi soir), a contacté le pdg de Sanofi qui va approvisionner directement le CHU de #Nice06 en chloroquine. Via @nice_matin https://t.co/38SPOvqidw
— Grégory Leclerc (@GregLeclerc) March 21, 2020
Chloroquine : en pleine crise du Covid-19, l’État laisse mourir son industrie pharmaceutique
La chloroquine va-t-elle nous sortir de la pandémie ? Pour l’heure, rien de sûr. Mais la seule usine en France capable d’en produire est en redressement judiciaire. Quand bien même le gouvernement volerait à son secours, n’est-il pas déjà trop tard ?
Le gouvernement autorise la chloroquine dans les traitements contre le Covid-19
Feu vert. Après des jours de controverse, le gouvernement a finalement autorisé l’utilisation de la chloroquine, molécule utilisée contre le paludisme, pour traiter les patients atteints du nouveau coronavirus. Une nouvelle dont s’est réjoui l’infectiologue marseillais Didier Raoult, promoteur de cet antidote et auteur d’une étude sur le sujet, sur Twitter. Il souhaitait l’administrer sans attendre les résultats de l’essai clinique européen qui vient d’être lancé. C’est désormais possible, sous contrôle médical et sans limitation aux cas « graves » .
Votre Chronologie destinée à démonstration la justesse du chapeau contient de fausses informations. Les mêmes qui se propagent partout sur les réseaux sociaux :
1) Encadré n°5 : comme le site Réseau international peu réputé pour sa fiabilité, vous jouez sur les mots. Vous faites l’amalgame entre chloroquine (en gras dans le titre) et l’hydroxychloroquine concerné par la demande d’inscription sur la liste II des substances vénéneuses. Or, le classement de la chloroquine, dans cette liste ne date pas de novembre 2019 mais de janvier 1999 ! arrêté du 7 janvier 1999. Donc, vous jouez aussi sur les dates.
2) Encadré n°6 : l’arrêté de classement du 13 janvier 2020 que vous produisez concerne bien l’hydroxychloroquine et non pas la chloroquine (formule chimique légèrement différente). Ce classement a fait suite à une demande de mise à jour des informations disponibles dans la notice (https://perma.cc/TXG6-87QM) et dans le résumé des caractéristiques du produit par Sanofi en 2018. Soit un an avant l’arrêté ! L’avis favorable de l’ANSES mentionné dans cet arrêté date du 12 novembre 2019 (https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV2019SA0175.pdf)… Soit AVANT l’apparition du Coronavirus !
Raz le bol : l’Hydroxychloroquine dérivée de la Chloroquine, elle même dérivée de la Quinine a bien été déclarée substance vénéneuse (sous toutes ses formes) le 13 janvier 2020. l’Hydroxychloroquine (Plaquenil) était en vente libre jusqu’à cette date. Voici le texte de loi. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041400024&categorieLien=id
Ma Mère a eu son oncle qui a attrapé le covid, nécessitant hospitalisation.
Il s’en est sorti grâce à un mélange de chloroquine et vitamine C, pour info !