Covid-19 : les mandarins parisiens ne supportent pas d’avoir été doublés
Covid-19 : débat surréaliste vendredi 27 mars 2020 sur LCI !
Décidément, les instances médicales officielles n’encaissent pas de s’être fait damer le pion par l’équipe du professeur Raoult dans la lutte contre le coronavirus
Pourtant l’éminent infectiologue n’a fait que répondre à la situation de guerre décrétée par Emmanuel Macron. À savoir qu’en temps de guerre, on fait dans l’urgence, on pare au plus pressé, on utilise ce qui marche et on laisse les questions métaphysiques ou égotiques de côté, pour les temps meilleurs, une fois la paix revenue.
Vendredi soir, donc, sur la chaîne LCI, nous avons assisté à un échange totalement surréaliste entre le professeur Éric Chabrière, membre de l’équipe du désormais célèbre Didier Raoult et le docteur Roland Tubiana, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière. Éric Chabrière, en direct de Marseille, annonçait avoir (au moment de l’émission) traité 701 malades atteints du Covid-19 avec l’association chloroquine/azithromycine et enregistré seulement un seul décès. Il attribuait en outre ce résultat encourageant au dépistage massif entrepris sur la ville avec 38 000 tests préventifs effectués sur des personnes susceptibles d’être contaminées.
La parole revenant au docteur Tubiana, celui-ci commença par dire : « […] pour rassurer les gens, le corps médical, la science, n’a pas de traitement reconnu aujourd’hui. » Pour nous rassurer ? Vraiment ? Il ne pouvait pas faire pire ! Puis, arguant que les données publiées n’étaient que des données brutes il déclara : « Par honnêteté scientifique, il est hors de question, cher collègue, qu’on commente des chiffres qu’on n’a pas vus. Personne ne les a vus. Merci d’avoir mis vos données brutes sur Internet, ça nous permettra de voir si nous sommes en accord avec vous ou pas. » Là, la mauvaise foi du docteur Tubiana commençait à polluer le débat : alors que son interlocuteur venait d’exposer des faits, établir un constat, lui parlait d’« accord » éventuel. Mais, qu’on sache, il ne s’agissait pas d’un débat d’opinion ! Aussi, le professeur Chabrière perdit un peu son calme et en vint à hausser un tantinet le ton : « Nous, à Marseille, nous dépistons les gens. Ne pas le faire, n’est pas sérieux. Est-ce que vous, dans votre hôpital, vous le faites ? » Le journaliste Damien Givelet intervient : « Répondez… » Et l’autre, mal à l’aise : « À votre avis ? » Rien n’y fit, le téléspectateur ne saura pas.
À ce moment, intervint une femme médecin généraliste présente sur le plateau pour affirmer, péremptoirement, que le dépistage ne servait à rien pendant le confinement. Ce qui fit bondir le professeur Chabrière qui martela les résultats obtenus à l’IHU de Marseille et les compara au reste du pays : « Pourquoi, dit-il, ce traitement à l’air de bien fonctionner, il donne de l’espoir, on vous dit qu’on a peut-être une bouée et vous êtes en train de me dire qu’elle n’est pas homologuée ? Alors, laissons se noyer les gens ? » Le docteur Tubiana se retrancha encore une fois derrière sa chère « honnêteté scientifique » pour se dérober. Et le dialogue de sourd se prolongea ainsi, l’un répétant qu’« à Marseille, on meurt moins que dans le reste de la France », que c’est un signe à ne pas négliger, et l’autre, toujours aussi sourd, qui serinait : « Je répète que le sujet est grave, il nous faut des traitements. Vous arrivez, vous dites on meurt moins à Marseille, ce n’est pas un message correct, il faut qu’on analyse tout ça, qu’on discute ensemble. Par honnêteté scientifique… » et blablabla et blablabla.
C’est alors que notre médecin généraliste, s’estimant sans doute supérieure à un professeur d’IUH, monta sur ses grands chevaux et menaça de quitter le plateau en s’exclamant, offusquée : « Affirmer sur un plateau de télévision qu’on a trouvé le traitement miracle, c’est totalement irresponsable ! ». Damien Givelet intervint : « Mais il n’a pas dit ça ! » [il a même dit le contraire]. Rien n’y fit. Pour les deux docteurs présents sur le plateau, la seule bonne attitude, c’était d’attendre : « Pour l’instant, je suis désolée, c’est confinement, confinement, confinement, et dans la période de levée du confinement, là, on va se donner les moyens de tester tout le monde. » Ahurissant ! Les Français sont en train d’être décimés et ces gens-là sont venus pour dire, sans honte, que c’est seulement après que le virus aura disparu, qu’on verra comment le combattre. Ça s’appelle marcher sur la tête !
Et pour couronner le tout, lorsque Damien Givelet fit observer qu’« En Allemagne, il y a 500 000 tests par jour, je crois, et 9 000 en France », la matrone médecin rétorqua : « Mais on n’est pas en Allemagne, Monsieur, on est en France ! » Un argument imparable ! (lire à ce propos L’exemple allemand ? Quand ça les arrange ! du 28 mars 2020)
Les Français peuvent mourir pendant que les mandarins chinoisent.
Charles ANDRÉ
Vidéo du débat :
Quelques mois plus tard, les bouches du Rhône comptent plus de 800 décès, dont deux centaines en l’espace de deux mois seulement …
LE GENERAL DE GAULLE a dit
DES CHERCHEURS QUI CHERCHENT ON EN TROUVE DES CHERCHEURS QUI TROUVENT ON EN CHERCHE
ON EN A LA PREUVE DEVANT LES YEUX
HONTEUX
Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage on peut toujours discuter les chiffres
EX :
La bouteille a moitié vide ou a moitié pleine ou encore le récipient qui change de forme
Mr Pr CHABIERE ne rentrait plus dans ces polémiques. Ils sont complètement hors sujet. S il ne va dans votre sens, alors Monsieur CHABRIERE on lui coupera les vivres. Ils se disent scientifiques ils ne veulent pas écouter. Vous lui coupez l’herbe sous les pieds. Ils veulent les honneurs. Ils devront répondre devant les tribunaux. Ce virus a mis en évidence que nous sommes dirigés par des incapables
On est dans l’apocalypse (levée du voile) ce mot a été galvaudé.
Y a t‑il eut quelqu’un qui après la percée des Ardennes par les divisions blindées allemandes en 40 qui ait osé dire : Il faut attendre que la ligne Maginot fasse son effet ?