
Ni la pollution ni le taux de CO2 ne baissent : tiens donc !
Avec le confinement forcé induisant la baisse significative des activités humaines, tout le monde s’attendait à voir une baisse de la pollution atmosphérique, notamment les climato-alarmistes, grands pourfendeurs des moyens de locomotion autopropulsés, qui comptaient bien en tirer des conclusions favorables à leur dogme du réchauffisme d’origine anthropique.
Hélas, leurs espoirs sont en train de s’effondrer : beaucoup de régions de notre planète sont toujours à des niveaux très élevés de pollution.
En France par exemple, la semaine dernière, les départements du Nord et du Pas-de-Calais ont été concernés par un épisode de pollution inattendu. À Paris également, malgré la disparition des véhicules, l’air reste pollué par de l’ozone et les particules fines. Airparif a été obligé d’en convenir expliquant que cela était favorisé par… la « météo printanière ». Ben voyons !
Interviewé par Atlantico, le météorologue Frédéric Decker explique que cette situation serait due à plusieurs facteurs. D’abord le chauffage, assez intense fin mars et début avril – tiens, on nous rabâche pourtant avoir connu l’hiver le plus chaud jamais enregistré : va comprendre –, qui provoque une pollution en particules fines dans la basse atmosphère. Ensuite, la faute au vent d’Est-Nord-Est dominant qui nous aurait apporté la pollution venant d’Allemagne et même de Pologne ! Enfin, la sècheresse persistante dans un contexte souvent venteux, aggravant cette pollution en particules. quoi qu’il en soit, la circulation automobile est, de fait, disculpée !
Pour Delphine Guillaume, responsable communication à ATMO France (Fédération des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air, comme son non ne l’indique pas), il reste de la pollution sur le territoire et on n’est pas encore capable de dire s’il y a une baisse généralisée. Il faut attendre l’analyse des données sur le long terme pour constater si elle est réelle ou non. Selon elle, la voiture et les usines restent pour la majorité responsables de la pollution mais les chiffres montrent que d’autres facteurs entrent en jeu. Et de s’interroger : « Quelles sont les causes de la pollution maintenant que le trafic routier et aérien marche au ralenti ainsi que la production industrielle ? » Voyant le dogme s’effriter, on se décide enfin à poser la question !
Frédéric Decker a une réponse : d’après une étude, c’est l’agriculture qui serait largement en cause. Mais les travaux agricoles printaniers pointés du doigt ne participent qu’au tiers de la pollution constatée. Alors ? Même en faisant les fonds de tiroirs des observations en tout genre (le trafic routier résiduel, l’industrie de nos voisins – confinés pareillement, que l’on sache –, le chauffage au bois, l’écobuage et jusqu’aux brumes des sables du Sahara), Delphine Guillaume reconnaît que « par rapport à tous les discours que l’on nous a tenus sur les voitures et le trafic aérien, ces moyens de transports ne sont donc pas les seuls responsables du changement climatique. » Elle ajoute : « Il est nécessaire de comprendre le problème dans sa globalité, il est peut-être plus compliqué que celui expliqué par Greta Thunberg ! » Rien que pour cela, ce Covid-19 n’aura pas eu que des effets négatifs.
Force est de constater qu’à l’échelon mondial, le taux de CO2 ne chute pas dans l’atmosphère malgré le confinement d’une très grande partie de la planète. On s’aperçoit de manière irréfutable que le trafic aérien honni par Sainte Greta n’est pas le grand pourvoyeur de « gaz à effet de serre » et de pollution atmosphérique au même titre que les véhicules automobiles qui polluent largement moins qu’il y a 30 ou 40 ans en raison des immenses progrès réalisés en termes de filtration de particules.
Pour autant, nos deux observateurs ne sont pas près d’abandonner la doxa du GIEC : « Le confinement a mis en évidence des chutes de taux de pollution en Chine ou encore dans le nord de l’Italie. Ce qui démontre que notre mode de fonctionnement ne correspond pas au “vivre ensemble avec notre planète” » tempère Frédéric Decker. Quant à Delphine Guillaume, elle ne saurait renier ses certitudes : « La pollution de l’air est d’origine humaine, personne ne peut le nier […]. De plus, qu’en est-il des émissions de CO2 ? Constate-t-on une baisse réelle partout ? Ou y‑a-t-il des pays qui émettent encore autant voire plus de CO2 qu’avant que le confinement global soit mis en place ? » Tout ça pour ça, est-on tenté de dire !
À l’évidence, les convictions ont du mal à se fissurer et le catéchisme du GIEC a très profondément imprégné les esprits et les âmes. Même si, en présence de données factuelles, on se prend à douter, on ne se hasarde pas encore à remettre en question la doctrine officielle. Peu importe, les faits sont là et ils constituent désormais un caillou très gênant dans la chaussure de nos climato-terroristes.
Assurément, le « JOUR D’APRÈS », ce ne sera pas comme celui d’avant. Dans tous les domaines, y compris les idéologies dominantes.
Charles ANDRÉ
Bonjour la Provence 😉
Je suis tombé sur un article allant dans le même sens que le vôtre mais pour la ville de Stuttgart .
Cependant il n’y a que des liens vers vers de publications du même site web. auto55.mobi !
On a émis l’idée il y a plusieurs mois avec d’autres membres du groupe FB collectif des climato-réalistes que les moteurs (voitures, camions, avions…) auraient un effet filtrant de l’air et contribueraient donc à la diminution des polluants atmosphériques en les brûlant dans la chambre de combustion–> FAP –> catalyseur–> air à la sortie + propre que l’air à l’entrée du filtre à air.
Idée à creuser ?
Salutations de Belgique.