Ma semaine d’observation de l’info (26 juillet 2020)
Chronique du Kali-Yuga
Dimanche 19 juillet 2020
Vous connaissez les « dash-buttons » ? Ce sont des petits boutons qui viennent s’installer à côté des produits que vous utilisez le plus souvent, pour permettre d’en racheter d’un seul clic, en passant évidemment par… Amazon ! En un clic, vous pouvez ainsi recommander du papier toilette, de la lessive, des chips, des couches, des rasoirs, des préservatifs… Ces « dash-buttons » étaient proposés au tarif de 5 dollars, mais ne sont désormais plus proposés par le géant américain. Ne paniquez pas, vous pouvez toujours les utiliser si vous en avez. Mais en sachant qu’en appuyant sur le petit bouton, vous n’aurez pas la moindre information quant au prix ou même aux frais de port de l’objet commandé.
Fort de cette expérience, le géant américain vient de lancer le « dash-cart », un caddie de supermarché équipé d’un écran tactile et de nombreux capteurs permettant de reconnaître automatiquement les articles déposés dans ce dernier. Une fois que vous avez fini vos courses, vous pourrez emprunter une voie spécialement dédiée aux « dash-carts », puis le chariot vérifiera tout seul le contenu de vos courses, et vous demandera de régler sans aucune aide venant d’un caissier. Le système pourra être développé dans n’importe quelle enseigne de supermarché.
La firme américaine ne craint pas la crise que tout le monde annonce. Son fondateur, Jeff Bezos, vient en effet d’engranger dans la seule journée du 21 juillet, pas moins de 13 milliards de dollars. Les actions d’Amazon ont bondi de 7,9%, le plus haut niveau depuis décembre 2018 en raison de l’optimisme croissant concernant les tendances des achats en ligne, qui sont en hausse de 73% cette année.
Pas sûr que le jour d’après aille dans le bon sens pour tout le monde.
Lundi 20 juillet 2020
Incendie à la cathédrale de Nantes. Le feu aurait pris à trois endroits différents, ce qui laisse supposer son origine criminelle… Après Notre Dame de Paris, la cathédrale de Nantes vient s’ajouter à une liste trop longue d’édifices religieux partis en fumée ou sérieusement endommagés ces derniers mois :
• Notre Dame des grâces de Revel en juin 2018
• Église Saint Paul du Bas Caraquet en juin 2018
• Saint Thérèse à Rennes en juillet 2018
• Église de Villeneuve d’Amont en août 2018
• Saint Jean du Bruel en octobre 2018
• Église du Sacré Coeur à Angoulême en janvier 2019
• Saint Jacques à Grenoble en janvier 2019
• Cathédrale Saint Alain de Lavaur en février 2019
• Saint Sulpice à Paris en mars 2019
• Notre Dame de Paris le 15 avril 2019
• Notre Dame de Grâce d’Eyguières le 21 avril 2019
Même si tous ces incendies n’ont pas (encore) été classés comme criminels, on peut les associer aux nombreuses croix arrachées ou cassées, aux statues dégradées ou décapitées.
Quand on pense au silence des médias devant ces faits, face au raffut que causent trois tranches de jambon déposées devant la porte d’une mosquée, on est en droit de se poser quelques questions…
Mardi 21 juillet 2020
Toujours dans les actes anti-catholiques ou anti-occidentaux, hier un automobiliste de 38 ans a arrêté le forcené qui se dirigeait vers une église du Blanc-Mesnil, habillé en treillis, comme un militaire, armé d’un fusil-mitrailleur chargé, et d’un sabre, en criant Allahou akbar. Selon plusieurs témoins, il a évité « un carnage ».
Deux autres fusils-mitrailleurs ont été retrouvés au domicile de cet homme de 32 ans qui présentait un taux d’alcoolémie proche d’1 g.
« Il a certes crié “Allahou akbar”, mais n’a aucun antécédent judiciaire inquiétant et on n’a rien trouvé d’autre pour l’instant pouvant laisser penser à une radicalisation », s’est dépêché de déclarer le Parquet de Bobigny. On connaît la chanson.
Mercredi 22 juillet 2020
Un nouveau candidat contre Macron ?
Le général Antoine Martinez va présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 et lance un appel aux Français. L’ancien officier de l’armée de l’air a en effet annoncé sa candidature à la magistrature suprême à travers une allocution prononcée une première fois le 10 juillet depuis l’église Sainte Cécile, à Paris, avant d’être enregistrée et diffusée sur les réseaux sociaux. Un dur mais réaliste constat…
Jeudi 23 juillet 2020
Teresa Maffeis, surnommée « la punaise verte » par Jacques Peyrat, l’ancien maire de Nice, est une figure de l’aide aux migrants, qu’elle va trouver régulièrement à Vintimille où ils attendent de poursuivre leur route vers la France.
Aurélie Selvi, elle, est rédactrice en chef à « Ressources magazine », le magazine indépendant azuréen du développement durable, et fait à l’occasion des piges pour Nice-Matin ou 20 minutes. Elle se postait en supportrice de Cédric Herrou et des esclavagistes de la Roya.
À deux, elles viennent de commettre un récit pro-immigrationniste, « Les sentinelles, chroniques de la fraternité à Vintimille ». Une ode à la solidarité et à la fraternité comme elles disent.
Elles ne nous disent pas, par contre, si l’assassin du chauffeur de bus de Bayonne, réfugié clandestin en France, était passé par les mains de leurs petits amis solidaires et fraternels…
Une fois de plus, l’impartialité du quotidien azuréen est bien mise à mal. Mais ce n’est pas une nouveauté !
Vendredi 24 juillet 2020
L’hebdomadaire Le Point a demandé à l’Ifop, de sonder un échantillon représentatif de la population française en lui demandant de se positionner sur un axe gauche-droite. Surprise paraît-il : la tendance est à la droitisation assez nette du corps électoral si l’on étudie les résultats de ce sondage.
En gros 13% des Français se situent à gauche, 32% au centre, et 39% à droite. Encore aurait-il fallu définir un minimum ce que recouvraient ces trois mots, le Président Macron a lui tout seul se faisant cataloguer dans les trois catégories selon les individus.
Autre aspect intéressant, dans toutes les classes d’âges sans exception, la majorité se situe à droite, avec un record pour les seniors de plus de 65 ans.
Par rapport à la dernière élection présidentielle, ce sont, sans surprise, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui se disent le plus à gauche, mais ce sont les électeurs de François Fillon qui se situent le plus à droite, devant Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen.
Samedi 25 juillet 2020
Lundi dernier une fusillade a éclaté dans le trop célèbre quartier des Moulins à Nice. Fusillade filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, on ne pouvait plus cacher les faits, ni les minimiser comme cela s’est fait depuis des années, d’autant que dorénavant, Philippe Vardon, siège au conseil municipal, et tient à ne rien lâcher sur le plan de la sécurité.
🔴 Les images des coups de feu ce matin aux Moulins. Un groupe d’une dizaine d’individus, muni d’armes de poing et d’armes longues, été vu en train de courir derrière un individu.
— Nice-Matin (@Nice_Matin) July 20, 2020
Source : anonyme pic.twitter.com/dFqNDm9vLZ
C’est pourquoi, pour une fois, le maire, Christian Estrosi s’est rendu sur place mercredi soir, mais l’accueil qui lui a été réservé n’était probablement pas celui auquel il s’attendait. Des huées et des projectiles se sont mis à pleuvoir sur l’élu niçois et ses accompagnateurs. Une enquête pour « tentative d’homicide » a même été confiée à la PJ niçoise et, à la suite de cette fusillade, le ministère de l’Intérieur a dépêché une compagnie de CRS en renfort.
Prompt à retourner la situation en sa faveur, le président de la Métropole a déclaré :
« Les réactions que vous avez vues tout à l’heure, c’est tout simplement des gens qui sont en colère de nous voir là, qui sont en colère d’être dérangés, qui sont en colère de comprendre ce qui est en train de se passer, à savoir que la police ne va plus rien lâcher et que, je le dis ce soir, nous ne lâcherons rien jusqu’à ce que le dernier dealer ait encore le sentiment d’être libre de pouvoir faire son marché ici. » On prend les paris ?
NB : il n’a pas fallu attendre longtemps l’efficacité des discours du maire de Nice, puisque hier matin, une nouvelle altercation faisait un blessé à l’arme blanche pratiquement sur le même lieu.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain.…
Patrice LEMAÎTRE
Le « dash cart » existe déjà chez Décathlon depuis quelques années sous une autre forme. Aux caisses automatiques, on pose son article dans un bac qui le reconnaît instantanément et affiche son prix. Mettre ce bac sur roulettes n’est qu’un prolongement.